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Le debuts du parlementarisme
Une troisième constitution remplace l'acte de Quebec : L’acte constitutionnel qui établit une nouvelle structure gouvernementale : dorénavant, un parlement constitué de représentants du peuple sera élu aux quatre ans. -
Le debut du parlementarisme : Territoire et Politique
Sur le plan territorial, l'Acte constitusionnel divise la Province de Quebec en deux colonies : le Haut-Canada et le Bas-Canada est majoritairement francophone. Sur le plan territorial, l'Acte constitusionnel divise la Province de Quebec en deux colonies : le Haut-Canada et le Bas-Canada est majoritairement francophone. -
Le debut du parlementarisme : Le plan légisatif et le plan religieux
Sur le plan législatif, les lois criminelles anglaises sont maintenues dans les deux colonies.
Les lois civiles françasies demeurent au Bas-Canada, mais dans le Haut-Canada, les lois civiles anglaises sont désormais appliquées. Sur le plan religieux, la liberté de pratiquer la religion catholique demeure.
Des mesures, telles que les réserves du clergés, viennent soutenir l'Église anglicane: des terres sont réserves au pasteurs anglicans, qui en sont propriétaires et etc... -
Cantons
Au Québec, un canton est une division cadastrale historique du territoire visant à faciliter la concession de terres publiques à des particuliers pour la colonisation. Contrairement au système seigneurial français en vigueur en Nouvelle-France où des redevances sont perçues, ces divisions héritées du système cadastral britannique sont sous la tenure du « franc et commun socage », c'est-à-dire sans redevances à un seigneur. -
Seigneurie
À l’époque de la Nouvelle-France, 80 % de la population vit dans le milieu rural régi par ce système de distribution et d’occupation des terres. En principe, le seigneur concède gratuitement une terre à une famille, moyennant certaines redevances. La famille y pratique une agriculture de subsistance, couvrant l’essentiel de ses besoins alimentaires, de chauffage et de logement. -
Le debuts du parlementarisme : Experimenter le parlementarisme
Dès 1792, des élections ont lieu et le gouverneur de la Province of Quebec doit composer avec une Chambre d’assemblée contrôlée par le Parti canadien issu principalement de la bourgeoisie professionnelle. Les députés de ce parti politique a le mandat des électeurs de défendre les droits de la majorité francophone et catholique de la colonie. -
Le debuts du parlementarisme : Experimenter le parlementarisme ::: SUITE
Dès son entrée au pouvoir, le Parti canadien adopte une résolution relative au libre choix de la langue de présentation des projets de loi. Les conflits sont inévitables. Dans l’opposition, il y a le British Party qui est surtout composé de la bourgeoisie d'affaires de Montréal, les Montrealers. Les tensions opposant les deux partis politiques se multiplient dans les journaux d’opinion du Bas-Canada. -
Premières assemblées délibérantes au Bas-Canada : une démocratie partielle
En 1792, le Bas-Canada, qui deviendra éventuellement la province de Québec, fait sa première expérience en démocratie parlementaire en élisant les membres del'Assemblée législative, qui siégeront à Québec. -
Bouleversement et éveil du nationalisme: Le paysage économique se redessine
Napoléon met en place le blocus continental qui vise à empêcher les Britanniques de s'approviosionner en certaines marchandises (bois et blé) sur le continent européen.Le Royaume-Uni se tourne vers le Bas-Canada pour se procurer ces marchandises.
Après avoir fait des investissements dans l'industrie du bois qui est peu dévelopé à l'époque, l'industrie forestière devient le secteur économique le plus important (1810). Durant la même période, le commerce de fourrure connait des difficultés. -
Bouleversement et éveil du nationalisme: Conflits et impasse politique
Au début du 19e siècle, le nationnalisme canadien et le nationalisme britannique se développent.
Entre 1808 et 1810, plusieurs actions des députés du Parti canadien visent à protéger leur majorité dans la Chmabre d'assemblée et à revendiquer une meilleure représentation des Canadiens dans l'administration de la colonie.
Le gouverneur Criag ne laisse pas le parti canadien contrôler la Chambre d'assemblée. En 1810, la situation polituqe se trouve dans une impasse. -
Bouleversement et éveil du nationalisme: Une invasion refoulée
Suite au blocus continental, le Royaume-Uni impose un blocus maritime. La marine britannique fouille les navires étrangers, dont ceux des États-Unis, afin de contrôler le comerce maritime avec l'Europe. Cette situation irrite les Américains.
Le 18 juin 1812, le président des États-Unis signe une déclaration de guerre (début de la guerre anglo-américaine.)
Georges Prévost cherche à gagner la loyauté et la participation de la population canadienne et des Autochtones en cas de guerre. -
Bouleversement et éveil du nationalisme: Une invasion refoulée (Suite)
En 1813, les batailles se poursuivent au Bas-Canada. Les tentatives d'invasion sont répousséés grâce à l'aide des Autochtones.
En 1814, le Royaume-Uni et les États-Unis signent un traité de paix, qui stipule lemaintient des frontières d'avant la guerre.
Conséquences de cette guerre :
*administration britannique tend à délaisser les alliances qu'elle entretenait avec les Autochtones (déteriore leurs relations)
*la guerre contribue à une montée des nationnalismes (canadien et britannique). -
Disparité et montée du nationnalisme : La richesse des uns ...
En 1815, le bois est le produit le plus exporté du Bas-Canada. Plusieurs compagnies forestières sont créées et rivlaisent entre-elles. L'organisation du commerce du bois entraine des disprités : les Britanniques occupent les hauts postes les mieux rémunérés, tandis que les Canadiens et les Irlandais font des métiers mons bien payés.
Dû à l'augmentation des transaction commerciale, la monnaie vient à manquer dans la colonie. Ainsi, les marchands souhaitent la création des banques au Bas-Canada. -
Disparité et montée du nationnalisme: Les difficultées des autres
Suite à la fin du blocus continental, les pays européens reprennent leurs échanges commerciaux.
Afin de protéger son agriculture et celle de ses colonies, le Royaume-Uni adopte la loi sur les céréales. Ceci crée une importante disparité entre le bas-Canada et le Haut-Canada, car le Haut-Canada tire rapidement les profits de cette situation (sols fertiles et climat doux), ce qui n'est pas le cas pour le Bas-Canada (climat frais et sols pauvres). -
Disparité et montée du nationnalisme : La richesse des Uns (Suite 1)
Suite à la manque de monnaie dans la colonie, trois marchands créent la première banque de la colonie, la Banque de Montréal, en 1817. -
Disparité et montée du nationnalisme : La politique s'envenime
Formation des deux groupes : Clique du Château (Bas-Canada) et Family Compact (Haut-Canada).
Dans les deux colonies, plusieurs déplorent l'ifluence de ces deux groupes. Cependant, des réformsites, commes les déptés du Parti canadien, s'opposent à ces deux groupes.
En 1817, c'est le début de la querelles des subsides qui va mener à des affrontements entre la Chambre d'assemblée, les conseils et le gouverneur. -
Disparité et montée du nationnalisme: Les difficultées des autres (Suite)
Fusion des deux compagnies en 1821 : Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d'Hudson, suite au déclin du commerce des fourrures.
Situation devient plus problématique pour les Premières Nations et les Métis, car leur économie dépend toujours du commerce des fourrures. -
Disparité et montée du nationnalisme : La politique s'envenime (Suite)
Présentation du projet, en 1822, au Parlement de Londres afin d'unir le Haut-Canada et le Bas-Canada en une suele colonie, avec une seule chambre d'assemblée où les canadiens francophoes seraient en minorité. Les députés du Parti canadien se mobilisent et dénoncent ce projet. Le gouvernement britannique rejette ce projet.
En 1826, le Parti canadien prend le nom de Parti patriote.
Le chef - Louis-Joseph Papineau est inspiré par le républicanisme et souhaite réformer le système politique. -
Disparité et montée du nationnalisme : La richesse des Uns (Suite 2)
Création du canal Lachine, dû à une très grande quantitié de marchandise qui circule sur le fleuve Saint-Laurent.
Le canal devrait contourner les rapides de Lachine et faciliterait le commerce avec le Haut-Canada et les États-Unis. -
Disparité et montée du nationnalisme : The Great Migration
Suite àa la guerre cotre la France napoléonienne, lesconditions sociales et économiques sont difficile et le travail est rare. Cest pourquoi, certains Britannqiues choissient d'émigrer vers les colonies.
Plus de 260 000 immigrants Écossais, Anglais et Irlandais arrivent dans les colonies durant la première moitié du 19e siècle. Cette vague de migration est appelée The Great Migration. -
Disparité et montée du nationnalisme : Des idées qui traversent les frontières
À la fin des geurres napoléoniennes, la carte géographique de l'Europe est bouleverséee : des frontières changents et certains empires dispraissent.
Plusieurs Européens souhaitent vivre dans un État où le pouvoir appartient davantage au peuple.
Entre 1815 et 1830, des soulèvements populaires secouent l'Espagne, le Portugal, la France, la Russie, la Belgique, la Grèce et l'Italie.
Les colonies d'Amérique latine cherchent à couper les liens avec Espagne et Portugal. -
Le temps des rébellions : La colère gronde
Le Bas-Canada traverse une crise agricole:
La production agricole ne suffit pas à la demande et peu de nouvelles terres sont ouvertes à l'agriculture alors que la population augmente. Cela entraine une surpopulation des seigneuries. -
Le temps des rébellions : Le ton monte
Les deputés s'opposent encore sur certains sujets, comme le vote des subsides.
Les députés patriotes Louis-Joseph Papineau et Augustin-Norbert Morin rédigent 92 résolutions qui visent à réformer le système politique du Bas-Canada. -
Le temps des rébellions : Les esprits s'échauffent
Les députés patriotes, offusqués du rejet des 92 résolutions par la métropole, constatent qu'ils n'obtiendront pas ce qu'ils demandent par la voie parlementaire.
Ils décident de s'adresser directement et organisent des assemblées populaires, c'est-à-dire des réunions politiques se déroulant devant des foules de citoyens, pour dénoncer les résolutions Russell. -
Le temps des rébellions : La violance éclate
Les Fils de la liberté et le Doric Club s'affrontent à Montréal à la suite de leurs réunions respectives.
Cet événement marque le début des rébellions des patriotes.
Au cours des semaines suivantes, des mandats d'arrêt sont lancés contre des patriotes.
Plusieurs d'entre eux se réfugient à la campagne pour éviter l'emprisonnement.
L'armée britannique les poursuits et des batailles éclatent dans les paroisses autour de Montréal. -
Le temps des rébellions : La métropole sévit
Les rebelles sont vaincus dans le Haut-Canada et le Bas-Canada.
Cet échec s'explique par le manque d'unanimité au sein du mouvement patriote, la mauvaise organisation, les moyens financiers insuffisants pour mener les batailles, la puissance militairede l'Empire britannique et l'absence d'appui extérieur.
Au terme des rébellions, 855 patriotes sont arrêtés dans le Bas-Canada. -
Premières assemblées délibérantes au Bas-Canada : une démocratie partielle::: SUITE
Jusqu'en 1838, la population ira voter régulièrement, contribuant ainsi à l'établissement d'une toute nouvelle culture politique en terre d'Amérique. Ce faisant, en moins de cinquante ans, la démocratie naissante instillera les vieilles institutions d'alors, insufflant à la population le désir de prendre part aux débats publics par l'entremise de représentants élus.