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L'Acte constitutionnel
Elle sépare la province de Québec en deux colonies: le Haut-Canada et le Bas-Canada et laisse place à un nouveau régime politique: le parlementarisme. C'est alors un semblant de démocratie dans les colonies, puisque certains, selon des conditions, peuvent voter. Le libéralisme politique est appliqué et c'est le retour de la chambre d'assemblée. De plus, les terres sont maintenant en canton. -
Les premières élections
Les 50 députés élus par les premières élections (de mai 1792), sont membres de la Chambre d'assemblée et sont composés à 88% de francophones et seulement 12% d'anglophones. La plupart sont des membres de la bourgeoisie d'affaires, la bourgeoisie professionnelle et les seigneurs nobles. -
Première législature du Parlement
Le premier débat est sur l'élection du député qui sera à la tête de la chambre d'assemblée, ils débattent sur les langues qu'il doit utilisés et son niveau de maitrise de celles-ci.Le deuxième débat est sur les langues utilisés au Parlement,les députés s'entendent pour que les documents portant sur les comptes rendus et les projets de loi seront dans les deux langues(anglais et français).En conséquence,le Parlement britannique refuse cet accord et oblige l'application unique de l'anglais. -
Le début du nationalisme
Le nationalisme est le sentiment d'appartenance vis-à-vis une nation. Au Bas-Canada, au 19ieme siècle, le nationalisme canadien ( en lien avec leur culture et leur langue) et le nationalisme britannique (en lien avec l'Empire britannique) voient le jour et se développent au fil du temps durant les tensions politiques. -
Period: to
La division de la Chambre d'assemblé
Deux groupes parlementaires sont crées entre les députés à la suite des oppositions de langues: Le Parti des bureaucrates et le Parti Canadien. En 1801, Le projet de loi de l'institution royale pour l'avancement des sciences, proposant la création des écoles primaire anglaises gratuites, sépare les membres de la Chambre d'assemblée. Le Parti des bureaucrates est en accord avec cette proposition, contrairement au Parti Canadien. Néanmoins, le roi britannique accepte cette loi en avril 1802. -
Les confrontations entre les groupes parlementaires
Pour financer les prisons, le Parti canadien veut imposer des taxes sur les marchandises importé et les commerçants britannique veulent plutôt imposer des taxes sur la valeur des terres. En février, la Chambre d'assemblé et le conseil législatif concluent sur la proposition du Parti Canadien. -
The Quebec Mercury
En 1805, le premier journal d'opinion au Bas-Canada est crée, permettant au Parti des bureaucrates de s'exprimer et faire valoir leurs intérêts. -
L'arrivé blocus continental par Napoléon
C'est une politique, consistant à empêcher les relations commerciales. Napoléon cherche ainsi à nuire les Britanniques dans l'approvisionnement des marchandises. Les Britanniques doivent donc aller s'enrichir en ressources (en particulier le bois) vers entre autre le Bas-Canada, qui est riche en forêts et cours d'eau. -
Le Canadien
Le Parti Canadien sors aussi son premier journal. Les confrontations sont maintenant dans les journaux d'opinion. -
Une expulsion et un nouveau projet de loi
Les Canadiens veulent augmenter leurs nombres et améliorer leur représentation dans la Chambre d'assemblée et dans l'administration de la colonie. Ils veulent donc à affaiblir le Parti des Bureaucrates en excluant des membres importants. En 1808 et 1809, les Canadiens votent alors pour exclure le député Ezekiel Hart et ils votent nouveau projet de loi interdisant au juges de siéger come députés. -
L'industrie forestière
Suite au blocus continental, le Bas-Canada fait beaucoup d'argent sur le commerce du bois, ceci devient donc éventuellement, en 1810, le secteur économique le plus important, contrairement au commerce des fourrures. -
La liste civile
Le parti Canadien n'accepte pas la liste civile car les canadiens veulent la contrôler afin d'avoir un droit de regard sur les nominations des fonctionnaires et pouvoir faire en sorte d'avoir plus de francophones dans l'administration coloniale. -
La libération nationale
Les colonies d'Amérique latine veulent couper les liens entre l'Espagne et le Portugal, leurs métropoles. Des luttes pour la libération nationale, qui est le fait de se libérer d'un état de dépendance, commencent alors. L'Haïti, le Paraguay et l'argentine ont réussit à avoir leur indépendance. -
La fin du journal Le Canadien
Le gouverneur Graig dénonce les textes nationalistes du journal. Les soldats ont par la suite envahis les bureaux de journal et les presses sont saisies. -
Une tentative des États-Unis
Les États-Unis essaient d'envahir le Haut-Canada et des batailles sont aussi apparues dans le Bas-Canada mais les Autochtones ont aidé à les repousser. -
La guerre anglo-américaine
Le Royaume-Uni met en place le blocus maritime, empêchant les pays que Napoléon contrôle de faire du commerce avec les autres pays, la marine britanniques fouille alors les navires, en particulier des américains, se qui fâche ces derniers. Cela mène donc à des conflits entre les Britanniques et les Américains. C'est ainsi que le 18 juin 1812, le président des États-Unis signe une déclaration de guerre. C'est alors le début de la guerre anglo-américaine. -
Un traité de paix
Ni les Américains, ni les Britanniques ne réussissent à remporter des batailles. Le Royaume-Uni et les États-Unis signent alors un traité de paix, gardant le maintient des frontière d'avant la guerre. -
Le commerce du bois gagne en importance
Il est dès lors le produit le plus exporté du Bas-Canada. Les Britanniques créent différentes compagnies forestière rivalisant entre-elles. Contrairement à se qu'on peut penser, la coupe du bois se fait à l'hiver. -
Le fleuve Saint-Laurent impraticable
L'augmentation de la pratique du commerce du bois amène une circulation des marchandises sur le fleuve Saint-Laurent plus importante qu'auparavant. Des marchands croient qu'il faudrait construire un canal, facilitant le commerce avec le Haut-Canada et le Bas-Canada. Le fleuve Saint-Laurent est impraticable en raison des rapides de Lachine, d'où l'importance de la mise en place d'un canal qui les contourneraient. -
Un nouveau projet de loi
La Chambre d'assemblée adopte un projet de loi pour payer l'entretien et la construction des routes. La loi favorise les canaux, les chemins et les ponts. -
La majorité francophone au Bas-Canada
À cause du taux de natalité élevé, les francophones sont toujours majoritaire dans la colonie. Celle-ci compte en effet seulement 15% d'anglophones,1% d'autochtones et 84% de francophones. Les anglophones vivent dans les Cantons-de-l 'Est, à Montréal, à William-Henry(Sorel), à Québec et à Gaspé. -
Period: to
The Great Migration
Au Royaume-Uni, après la guerre napoléonienne, les récoltes sont mauvaises un peu partout et la famine menace. Quelque Britanniques décident donc d'émigrer vers les colonies. Entre 1815 et 1830, des Écossais, des Anglais et des Irlandais traversent donc l'Atlantique avec des navires surchargés et insalubres. C'est donc de cette façon que plus de 260 000 immigrants arrivent au port de Québec durant la moitié du 19e siècle. Cet évènements est appelé The Great Migration. -
La mise en place de banques
Il y a un manque d'argent dans la colonie à cause du prix que le Bas-Canada dépense pour l'industrie forestière. On doit donc venir ajouter de l'argent dans la colonie. Pour régler ce problème, trois marchands créent la première banque du Bas-Canada: la Banque de Montréal. Deux autres banques sont aussi mises en place au fil de l'année. -
La querelle des subsides
Le conflit sur le contrôle de la liste civile persiste encore. Les gouverneurs ne veulent point accorder le contrôle de la liste à la Chambre d'assemblée. En réponse à se refus, la plupart des députés refusent alors de verser les subsides pour payer les dépenses du gouvernement de la colonie du Bas-Canada. C'est donc le commencement de la querelle des subsides. Entre 1822 à 1832, le Conseil Législatif rejette 169 projets de loi adoptés par la Chambre d'assemblée. -
La fusion des compagnies forestières
Il y a un conflit entre la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d'Hudson. Le gouvernement britannique veut donc que les deux compagnies se fusionne pour arrêter les affrontements. En mars 1821, les deux compagnies fusionne et la Compagnie de la Baie d'Hudson devient alors l'entreprise de traite de fourrures la plus importante du monde. -
Un projet présenté par le Parlement de Londres
Le Parlement de Londres présente un projet, sans consulté le Parti Canadien, dans le but d'unir le Haut-Canada et le Bas-Canada en une seule colonie, avec une seule Chambre d'assemblée ou les Canadiens français seraient minoritaire. Le Parti canadien dénonce par la suite ce projet à l'aide de pétition. -
Le canal de Lachine
C'est le premier canal construit au Bas-Canada. -
Le Parti Patriote
Le Parti Canadien devient le Parti Patriote. Louis-Joseph Papineau, le principal chef, souhaite réformer le système politique. -
Une crise agricole
Au Bas-Canada, la production agricole n'est pas assez élevée pour la population qui augmente. De plus, peu de nouvelles terres sont ouvertes pour l'agriculture. Ceci entraine une surpopulation des seigneuries dans la vallée du Saint-Laurent, se qui pousse les Canadiens venant des régions rurales à émigrer au États-Unis ou vers les villes afin de trouver un travail sur les chantiers (la construction des canaux ou le chemin de fer à partir de 1835). Ceci inquiète les autorités coloniales. -
Les organisations nationales
Plusieurs organisations nationales naissent au Bas-Canada afin de défendre les intérêts de leur communauté dans la colonie et de promouvoir leur idées politiques. -
Le choléra
Avec les immigrants britanniques arrivé au port de Québec depuis le début des années 1830, une maladie contagieuse et mortelle fait son apparition: le choléra. Les autorités coloniales font un lieu de quarantaine à la Grosse Île, près de Québec afin d'empêcher une épidémie. Il y a quand même plus de 8000 personnes qui décèdent de cette maladie au Bas-Canada en 1832. Certains jugent responsables de l'épidémie les immigrants, cela crée donc des tensions entre les francophones et eux au Bas-Canada. -
Une élection partielle
Les tensions se conclue par une élection partielle dans Montréal-Ouest. Un candidat patriote et un autre avec l'appui du Parti des bureaucrates s'affrontent, les bagarres éclatent le 21 mai et l'armée intervint. Ces évènements contribuent au nationalisme. -
La session parlementaire
En janvier 1834, la session parlementaire débute et c'est la crise à la Chambre d'assemblée en raison des députés s'opposant sur le vote des subsides. -
Les 92 résolutions
Louis-Joseph Papineau et Augustin-Nobert Morin écrivent les 92 résolutions suite au désaccord de la Chambre d'assemblée. Les députés finissent par adopter les résolutions. -
La Société Saint-Jean Baptiste
Les Canadiens crées eux aussi leurs propres organisations nationales: la Société Saint-Jean Baptiste. -
L'abolition de l'esclavage
En 1793, un projet de loi sur l'abolition de l'esclavage est proposé eau Bas-Canada. La loi rentre en vigueur en 1834 au Bas-Canada. -
Les résolutions Russel
En mars, la métropole réagis au 92 résolutions avec les résolutions Russel, refusant les demandes du Parti Patriote. Le gouvernement britannique autorise en plus le gouverneur du Bas-Canada et le Conseil exécutif à prendre l'argent nécessaires pour payés les dépenses de la liste civile sans même avoir l'accord de la Chambre d'assemblée.Les députés du Parti Patriote refusent de voté les subsides et restent sur leurs positions.Les discussions entre les députés et le gouverneur sont dans l'impasse. -
Les Fils de la liberté
Certains jeunes britanniques forment une association paramilitaire afin de faire valoir leurs droits et leurs privilèges face à la French domination à la Chambre d'assemblée. Ceci est nommé le Doris Club. En réponse à cette associations, quelques patriotes radicaux forment les Fils de la liberté en septembre. -
Le haut clergé
Le haut clergé de l'Église catholique prend position à l'été. Jean-Jacques Lartigue, l'évêque de Montréal, demande aux catholiques de rester fidèles au Royaume-Uni. Comme l'évêque a une grande autorité dans le clergé catholique, la majorité des membres du bas clergé suivent sa demande. -
L'assemblée des Six Comtés
Constatant que la métropole ne leur accordera jamais leurs demandes avec des résolutions, les patriotes utilisent des assemblées populaire afin de s'adresser directement à la population. En octobre a lieu la plus importante assemblées populaire: l'assemblée des Six Comtés, où Louis-Joseph Papineau et Wolfred Nelson s'adressent au peuple. Mais ils sont en désaccord: Papineau veut employé des méthodes pacifiques alors que Nelson préfère prendre les armes. -
La loi martiale
Les Fils de la liberté et le Doris Club s'affrontent à Montréal à cause de leurs mesures respectives. Ceci est le début des rébellions des patriotes. Le 5 décembre, la loi martiale est adoptés et la plupart des chefs patriotes fuient au États-Unis. -
La défaite des rebelles
Les patriotes sont vaincus autant dans le Haut-Canada que dans le Bas-Canada à cause du manque d'unanimité au sein du mouvement, du manque d'organisation, des moyens insuffisants pour mener les batailles, de la puissance militaire de l'Empire adverse et de l'absence de soutient extérieur. 855 patriotes sont arrêtés, 99 sont condamnés à la peine de mort, dont 29 sont finalement libérés, 58 sont exilés et seulement 12 sont pendus. -
La suspension de la constitution du Bas-Canada
Le Parlement britannique suspend la constitution du Bas-Canada. Un Conseil composé du gouverneur et de quelques conseillers dirige la colonie sans la Chambre d'assemblée. À la fin du mois, certains patriotes exilés déclarent l'indépendance de la colonie. -
Les recommandations de Lord Durham
Le gouverneur Lord Durham doit mener une enquête sur les rébellions des deux colonies. Il finit par constate des problèmes liés à l'exercice du pouvoir dans les deux colonies. Il suggère donc d'Imposer la responsabilité ministérielle, qui est un principe selon lequel les membres du Conseil; exécutif doivent être élus par les députés de la Chambre d'assemblée. Il voit aussi qu'au Bas-Canada, le conflit est linguistique. Il suggère alors l'assimilation des Canadiens à la culture britannique.