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Accéder au pouvoir
L'Acte de Québec est remplacé par l'Acte Constitutionnel qui répond surtout aux demandes des marchands et des loyalistes de la province de Québec qui réclament le droit d'élire des représentants qui administreraient leurs taxes. Aussi, la province de Québec est divisé en 2 colonies: le Haut-Canada (anglophone) et le Bas-Canada (francophone). L'Acte Constitutionnel introduit le parlementarisme en créant une chambre d'assemblée et les idées du libéralisme politique sont appliquées dans la colonie. -
Expérimenter le parlementarisme
Les premières élections débutent au Bas-Canada et 50 députés sont élus pour siéger à la Chambre d’assemblée. Ils proviennent de différents groupes sociaux. La majorité d'entre eux sont des Canadiens francophones et près du tiers sont des anglophones. Ils représentent officiellement l'ensemble de la population, mais ils défendent surtout les intérêts des groupes auxquels ils appartiennent. Cela provoque des conflits politiques et sociaux ainsi que des débats entre les députés. -
Expérimenter le parlementarisme
La dualité linguistique, soit, la coexistence et parfois l'opposition de l'anglais et du français au sein des institutions, crée des tensions. Elle mène à la formation de deux groupes parlementaires, parfois désignés comme des "partis politiques", entre les députés: le Parti bureaucrates et le Parti canadien. -
Expérimenter le parlementarisme
La 1ère législature du Parlement débute avec comme premier sujet de débat le choix de l'orateur. Les députés s'entendent pour choisir un député s'exprimant en anglais et en français, mais pas sur le niveau de maîtrise de chacune des langues. Le 2e débat porte sur les langues utilisées au Parlement. Les députés conviennent que les comptes rendus des discussions et les projets de loi pourront être rédigés dans les 2 langues. Mais, le Parlement britannique annule cette décision et impose l'anglais. -
Débattre au Parlement et dans la presse
La question de la langue oppose encore les députés anglophones et francophones du Bas-Canada. Un nouveau débat alimente les tensions entre les députés. Les députés et les membres du Conseil Législatif constatent qu'il faut bâtir de nouvelles prisons à Montréal et à Québec. Toutefois, les députés sont divisés sur le moyen de financer ces constructions. -
Expérimenter le parlementarisme
Un projet de loi divise la Chambre d'assemblée. C'est le projet de loi de l'Institution royale pour l'avancement des sciences, qui propose l'instauration d'un réseau d'écoles primaires anglaises publiques et gratuites. Les députés du Parti des bureaucrates y sont favorables, alors que les députés du Parti canadien y sont en désaccords, car ils y voient une tentative d'assimilation des Canadiens. Malgré tout, le roi approuve en Avril 1802. -
Débattre au Parlement et dans la presse
Après le dépôt d'un projet de loi sur le financement des prisons, le désaccord se transforme en confrontation. Les députés du Parti canadien appuient la proposition d'une taxe sur les marchandises importées. Les marchands britanniques s'opposent à cette proposition, car ils craignent que leurs profits diminuent. Ils souhaitent plutôt imposer une taxe sur la valeur des terres. Les députés du Parti canadien refusent cette proposition, car cette taxe affecterait davantage les Canadiens. -
Débattre au Parlement et dans la presse
Un homme d'affaire anglais fonde le premier journal d'opinion du Bas-Canada intitulé: The Quebec Mercury. Ce journal défend les intérêts du Parti des bureaucrates, plus précisément les intérêts des marchands britanniques. Lors de la querelle des prisons, ce journal critique la loi votée par les députés. -
Débattre au Parlement et dans la presse
En février 1805, la Chambre d'assemblée vote l'imposition d'une taxe sur les marchandises importées et le Conseil législatif approuve le projet de loi. -
Le paysage économique se redessine
Napoléon Bonaparte doit affronter le Royaume-Unis, puisqu'il souhaite faire de la France le plus grand empire du monde. Afin d'affaiblir sa rivale, Napoléon met en place une politique appelée "blocus continental" qui vise à empêcher les Britanniques de s'approvisionner en marchandises, comme le bois et le blé, sur le continent européen. En réaction, le Royaume-Uni se tourne vers ses colonies d'Amérique du Nord, comme le Bas-Canada qui regorge de forêts pour se procurer des ressources. -
Conflits et impasse politique
Au début du 19e siècle, le nationalisme se répand dans plusieurs sociétés d'Europe et d'Amérique. Au bas-Canada, plusieurs Britanniques partagent un sentiment d'appartenance à l'Empire britannique. Le nationalisme canadien et le nationalisme britannique se développent dans un contexte de tensions politiques au Bas-Canada. Même si les Britanniques dominent dans les 2 conseils, plusieurs débats éclatent à la Chambre d'assemblée entre les députés du Parti canadien et ceux du Parti des bureaucrates. -
Débattre au Parlement et dans la presse
Des députés du Parti canadien dont le Canadien Pierre-Stanislas Bédard, publient le premier numéro du journal intitulé Le Canadien. Ce journal défend bien évidemment les intérêts des Canadiens. Pierre-Stanislas Bédard défend ardemment, entre autre dans ses écrits, la liberté d'expression. -
Conflits et impasse politique
Entre 1808 et 1810, plusieurs actions des députés du Parti canadien visent à protéger leur majorité en Chambre d'assemblée et à revendiquer une meilleure représentation des Canadiens dans l'administration de la colonie. Par exemple, le Parti canadien cherche à exclure de la Chambre des députés favorables au Parti des bureaucrates. De fait, ils votent en 1808 et en 1809 l'expulsion du député juif Ezekiel Hart ainsi qu'un projet de loi pour interdire aux juges de siéger comme députés. -
Conflits et impasse politique
Les députés du Parti canadien refusent d'approuver la liste civile, car ils en réclament le contrôle. Le gouverneur Craig n'entend pas laisser le Parti canadien contrôler la Chambre d'assemblée. Il use de son autorité pour déclencher des élections chaque fois que les débats ne s'orientent pas selon ses intérêts. La situation politique se trouve dans une impasse. -
Le paysage économique se redessine
L'industrie forestière devient le secteur économique le plus important. Le commerce des fourrures, tant qu'à lui, connaît des difficultés. En effet, les coûts pour se procurer de la fourrure augmente, car la rareté de la ressource oblige les compagnies à s'aventurer de plus en plus loin pour la traite. De plus, le marché de la fourrure est en déclin en raison de la baisse de la demande pour les fourrures en Europe. -
Des idées qui traversent les frontières
Des luttes pour la libération nationale commencent. Certaines colonies acquièrent leur indépendance .C'est le cas de l'Haïti, du Paraguay et de l'Argentine, notamment. Les patriotes canadiens trouvent d'ailleurs dans la décolonisation de l'Amérique latine des arguments et des exemples pour appuyer leurs demandes. -
Une invasion refoulée
Les États-Unis tentent d'envahir le Haut-Canada. -
Une invasion refoulée
Devant la menace d'une attaque américaine, George Prévost, le gouverneur général du Bas-Canada, doit s'assurer de la fidélité et de la participation des Canadiens en cas de guerre. Il veut gagner l'appui des groupes qui ont de l'influence sur la population canadienne. La loyauté des Autochtones envers la Couronne britannique est assurée. Pour faciliter ces alliances, les Britanniques nomment des agents des Indiens, qui vont à la rencontre des Autochtones en traitent avec eux. -
Une invasion refoulée
En réponse au blocus continental, le Royaume-Uni impose un blocus maritime qui empêche les pays sous le contrôle de Napoléon de commercer avec d'autres pays. Pour contrôler le commerce maritime avec l'Europe, la marine britannique fouille les navires étrangers circulant dans les eaux européennes, notamment ceux des États-Unis. Cette situation irrite les Américains. Les relations entre les États-Unis et leur ancienne métropole se détériorent. -
Une invasion refoulée
Le président des États-Unis signe une déclaration de guerre. C'est le début de la guerre anglo-américaine. -
Une invasion refoulée
Des batailles ont lieu au Bas-Canada, surtout à Châteauguay. Dans les 2 cas, les tentatives d'invasion des Américains sont repoussées, entre autre grâce aux alliances avec les Autochtones. -
Une invasion refoulée
Ni les États-Unis ni les colonies britanniques ne réussissent à s'imposer dans les combats. Le Royaume-Uni et les États-Unis signent un traité de paix, qui stipule le maintien des frontières d'avant la guerre. La guerre anglo-américaine entraîne des conséquences dans le Haut-Canada et le Bas-Canada. L'administration britannique tend à délaisser les alliances qu'elle entretenait avec les Autochtones, ce qui détériore leurs relations. Aussi, la guerre a contribué à une montée des nationalisme. -
La richesse des uns...
Le développement du commerce du bois entraîne une plus grande circulation des marchandises sur le fleuve Saint-Laurent. Celui-ci est toutefois impraticable en amont du port de Montréal, en raison des rapides de Lachine. C'est pourquoi, plusieurs marchands font valoir l'importance de construire un canal qui permettrait de contourner ces rapides et faciliterait le commerce avec le Haut-Canada et les États-Unis. -
The Great Migration
Les francophones sont encore en majorité dans la colonie du Bas-Canada en raison du haut taux de natalité. Les anglophones sont des descendants de Britanniques, de loyalistes ou d'immigrants américains. La population autochtone ne connaît pas de grande croissance démographique. -
La richesse des uns...
Le bois est le produit le plus exporté du Bas-Canada. Des Britanniques créent des compagnies forestières qui rivalisent les unes avec les autres. L'organisation du commerce du bois entraîne une disparité: les Britanniques ont les postes de direction et les emplois les mieux payés, mais les Canadiens et les Irlandais ont les métiers moins bien payés. L'augmentation du nombre de transaction commerciale provoque le manque de monnaie. Des marchands souhaitent donc créés des banques au Bas-Canada. -
The Great Migration
Au Royaume-Uni, après les guerres contre la France napoléonienne, les conditions sociales et économiques sont difficiles et le travail est rare. Les récoltes sont mauvaises un peu partout au Royaume-Uni et la famine menace. Des Britanniques choisissent alors d'émigrer vers les colonies. Entre 1815 et 1830, des Écossais, des Anglais et des Irlandais traversent l'Atlantique à bord de navires surchargés et insalubres. -
The Great Migration
Plus de 26 000 immigrants arrivent au port de Québec durant la première moitié du 19e siècle. Cette vague de migration est appelée The Great Migration. Ceux qui ne s'installent pas à Québec vont vers Montréal, le Haut-Canada ou les États-Unis. Une fois installés, plusieurs immigrants font du commerce. Le nombre de personne pauvre augmente au Bas-Canada et le nombre d'anglophone augmente. Il y a des tensions entre les groupes linguistiques et des Irlandais se rapprochent des Canadiens. -
Les difficultés des autres
À la fin du blocus continental, les pays européens reprennent leurs échanges commerciaux avec le Royaume-Uni. Pour protéger son agriculture et celle de ses colonies, le Royaume-Uni adopte alors des Corn Laws (lois sur les céréales). Cette mesure permet au Haut-Canada et au Bas-Canada de leur vendre plus facilement leurs surplus. Le Haut-Canada tire profit des Corn Laws. À cause du climat plus frais et des étés plus courts au Bas-Canada, une importante disparité entre les 2 colonies est créé. -
La politique s'envenime
Au Bas-Canada, de riches Britanniques et quelques Canadiens forment la clique du Château, un groupe influent. À la Chambre d'assemblée, les idées de la clique du Château sont défendues par les députés du Parti des bureaucrates. Au Haut-Canada, le Family Compact, composé de dirigeants conservateurs, est l'équivalent de la clique du Château. Dans les 2 colonies, plusieurs déplorent l'influence de ces minorités privilégiées et conservatrices. Des réformistes s'opposent ouvertement à ces 2 groupes. -
La richesse des uns...
En été, 3 marchands créent la première banque de la colonie. Cette même année, 2 autres banques ouvrent aussi leurs portes. -
La politique s'envenime
Le conflit sur le contrôle de la liste civile n'est toujours pas réglé. Les gouvernements qui se succèdent n'accordent pas le contrôle de la liste à la Chambre d'assemblée. La majorité des députés refusent donc de verser les subsides nécessaires pour payer les dépenses du gouvernement du Bas-Canada. C'est le début de la querelle des subsides qui va mener à une véritable crise ou la Chambre d'assemblée, les conseils et le gouverneur s'affrontent ouvertement. -
Les difficultés des autres
Dans les années 1810 et 1820, le déclin du commerce des fourrures se poursuit. La demande est en baisse et la concurrence que se livrent la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d'Hudson tourne au conflit. -
Les difficultés des autres
Les affrontements qui s'ensuivent entre les 2 compagnies amènent le gouvernement britannique à souhaiter la fusion de celles-ci laquelle se produit en mars 1821. La Compagnie de la Baie d'Hudson devient donc l'entreprise de traite de fourrures la plus importante du monde. Montréal perd donc son rôle central dans ce commerce, car la majorité des fourrures passent par la baie d'Hudson. Plusieurs postes de traite sont fermés. Les Premières Nations et les Métis font face à une situation difficile. -
La politique s'envenime
De 1822 à 1832, le Conseil législatif rejette 169 projets de loi adoptés par la Chambre d'assemblée. -
La politique s'envenime
Un projet est présenté au Parlement de Londres pour unir le Haut-Canada et le Bas-Canada en une seul colonie, avec une seule chambre d'assemblée ou les Canadiens francophones seraient en minorité. Une fois informés, les députés du Parti canadien, qui n'ont pas été consultés, se mobilisent afin de dénoncer ce projet au moyen de pétitions. Le gouvernement britannique rejette finalement le projet d'union, mais les députés du Parti canadien restent méfiants et durcissent leur position. -
La richesse des uns...
Le canal de Lachine devient le premier canal achevé dans la colonie. -
La politique s'envenime
Le Parti canadien prend le nom de Parti patriote. Son principal chef, Louis-Joseph Papineau, est inspiré par les principes du républicanisme et souhaite désormais réformer le système politique. -
Des idées qui traversent les frontières
Les idées que défend le Parti patriote trouvent leurs racines aux États-Unis, mais aussi ailleurs dans le monde. Un peu partout en Europe et en Amérique, des idées républicaines émergent, donnant lieu à un vaste mouvement de libération nationale en Occident. Ce contexte international influence les positions des patriotes canadiens. -
Des idées qui traversent les frontières
À la fin des guerres napoléoniennes, la carte géographique de l'Europe est bouleversée: des frontières changent et certains empires disparaissent. De plus, des revendications nationales, associés aux idées du libéralisme politique et du républicanisme, naissent dans toute l'Europe. En effet, plusieurs Européens souhaitent vivre dans un État ou le pouvoir appartient davantage au peuple. -
La colère gronde
Dans les années 1830, le Bas-Canada connaît des problèmes économiques et sociaux qui avivent les tensions politiques et le mécontentement de la population. -
Le ton monte
Différents organisations nationales voient le jour au Bas-Canada. Elles défendent les intérêts de leur communauté dans la colonie et elles servent à promouvoir des idées politiques. Des groupes comme les Anglais, les Irlandais et les Écossais fondent de telles organisations. C'est aussi le cas des Canadiens qui créent la Société Saint-Jean-Baptiste. La coexistence est possible entre ces différentes organisations, mais une rivalité s'installe entre certaines d'entre elles. Des tensions émergent. -
Des idées qui traversent les frontières
Les Patriotes soutiennent que la métropole traite ses colonies de manière inégale. Ils dénoncent le fait que le poids et les pouvoirs des députés de la Chambre d'assemblée ne sont pas les mêmes dans toutes les colonies du Royaume-Uni. Aussi, ils se servent de l'exemple de la Jamaïque et du Haut-Canada pour appuyer leurs revendications. Les patriotes s'inspirent d'ailleurs principalement du mouvement de libération nationale en Irlande, qui réclame l'égalité entre tous et l'indépendance nationale. -
Des idées qui traversent les frontières
En France, une révolution éclate en juillet 1830 à la suite du rétablissement de la monarchie. Le roi Charles X suspend la liberté de presse et le droit de vote. La population est en colère, elle qui avait milité en 1789 pour la liberté. -
La colère gronde
Le Bas-Canada traverse une crise agricole: la production agricole ne suffit pas à la demande et peu de nouvelles terres sont ouvertes à l'agriculture alors que la population augmente. Cette situation entraîne une surpopulation des seigneuries dans la vallée du Saint-Laurent. Plusieurs Canadiens, émigrent aux États-Unis ou migrent vers les villes ou ils espèrent trouver du travail. Cette immigration inquiète les autorités coloniales. Les administrateurs ouvrent de nouvelles alors des régions. -
La colère gronde
La crise agricole des années 1830 est causée par divers facteurs: l'appauvrissement des sols, le manque de fumier attribuable à l'absence de grands troupeaux d'élevage, des conditions météorologiques difficiles et l'invasion d'insectes nuisibles aux cultures. -
Des idées qui traversent les frontières
Entre 1815 et 1830, des soulèvements populaires secouent l'Espagne, le Portugal, la France, la Russie, la Belgique, la Grèce et l'Italie. Dans les années 1830, les soulèvements se transforment même en révolutions, dont font mention les journaux du Bas-Canada. Quant à elles, les colonies d'Amérique latine, appartenant à l'Espagne et au Portugal, se soulèvent alors qu'elles cherchent à couper le lien colonial avec leur métropole. -
Des idées qui traversent les frontières
8000 insurgés prennent d'assaut Paris. Après quelques jours de combat, le roi abdique. -
La colère gronde
Les tensions politiques entre les Canadiens et les Britanniques s'accentuent et culminent, lors d'une élection partielle dans Montréal-Ouest. Un candidat patriote et un candidat appuyé par le Parti des bureaucrates s'y affrontent. -
La colère gronde
Le port de Québec continue à accueillir des immigrants britanniques. Avec eux arrive le choléra une maladie contagieuse mortelle. Pour éviter une épidémie, les autorités coloniales mette en place des mesures de prévention dont l'aménagement d'un lieu de quarantaine à la Grosse Île près de Québec. Malgré tout, plus de 8000 personnes meurent du choléra au Bas-Canada. Les tensions montent entre la population francophone du Bas-Canada et les immigrants que certains jugent responsable de l'épidémie. -
La colère gronde
Des bagarres éclatent autour du bureau de scrutin. L'armée intervient et tire sur la foule. Trois partisans du Parti patriote sont tués. Ces évènements, combinés aux difficultés économiques et à l'épidémie de choléra, contribuent à aviver le nationalisme, en particulier chez les Canadiens. Le Parti patriote s'en sert comme arguments pour rassembler la population derrière ses revendications. -
Le ton monte
Après l'élection partielle le ton monte dans les débat politique. Quand la session parlementaire débute en janvier 1834 c'est l'impasse à la Chambre d'assemblée car les député s'opposent sur des sujet comme le vote des subsides. Les député patriote Louis-Joseph Papineau et Augustin-Norbert Morin rédigent 92 résolutions, qui visent à réformer le système politique du Bas-Canada. À la Chambre d'assemblée, les député adoptent les résolutions. Des réformiste du Haut-Canada réclament des changements. -
Le ton monte
En mars, le gouverneur Gosford convoque la Chambre d'assemblée pour discuter des résolutions de Russell avant leur mise en application, Il espère trouver un compromis acceptable pour tous, mais les députés du Parti patriote refusent toujours de voter les subsides et restent sur leurs positions. Les discussions entre les députés et le gouverneur sont dans l'impasse. -
Les esprits s'échauffent
En réponse au Doric Club, certains patriotes radicaux forment les Fils de la liberté en septembre 1837. Cette organisation, indépendante du Parti patriote, ne cache pas sa volonté de recourir aux armes pour obtenir l'indépendance du Bas-Canada. -
Les esprits s'échauffent
Au cours de l'été, des dizaines d'assemblées populaires ont lieu. Les adversaire des patriotes, loyaux envers les autorités coloniales, organisent de telles assemblées pour examiner leur désaccord à l'endroit des patriotes. -
Les esprits s'échauffent
Chez les loyalistes comme chez les patriote 2 tendance politique se dessinent: il y a un côté des modéré et de l'autre des radicaux. Les modéré prônent la prudence et croient pouvoir réformer la structure politique. Les radicaux quant à eux souhaitent prendre les armes. Quelques Britanniques loyalistes fondent une association paramilitaire le Doric Club. Ils veulent faire valoir les droit et les privilèges des Britanniques face à ce qu'ils appellent la French domination à la Chambre d'assemblée. -
Les esprits s'échauffent
Devant l'agitation populaire qui règne au Bas-Canada, le haut clergé de l'Église catholique prend officiellement position à l'été 1837. Monseigneur Lartigue, évêque de Montréal, encourage les catholiques à rester, une fois de plus fidèle au Royaume-Uni. L'évêque a une grande autorité au sein du clergé catholique. C'est pourquoi la plupart des membres du bas clergé vont suivre ses directives. -
La violence éclate
En fin d'année, des trouble ont lieu au Haut-Canada. Certains radicaux prônent la lutte armées pour réclamer plus d'égalité et de démocratie. Ils sont irrité par le favoritisme du lieutenant-gouverneur envers le Family Compact. William Lyon Mackenzie, un député réformiste, tente de renverser le gouverneur par la force. Toutefois, son groupe manque de préparation et la population du Haut-Canada demeure en majeure partie loyale au Royaume-Uni. La révolte est étouffé. Mackenzie fuit aux États-Unis. -
Les esprits s'échauffent
Au printemps, les députés patriotes offusqués du rejet des 92 résolutions par la métropole, constatent qu'ils n'obtiendront pas ce qu'ils demandent par la voie parlementaire. Ils décident de s'adresser directement à la population et organisent des assemblées populaires, soit des réunions politiques se déroulant devant des foules de citoyens, pour dénoncer les résolutions Russell. -
Le ton monte
En mars, la réponse de la métropole aux 92 résolutions du Parti patriote arrive. Il s'agit des résolutions Russell, préparées par le ministre britannique John Russell, qui rejettent les demandes du Parti patriote. Le gouvernement britannique autorise le gouverneur du Bas-Canada et le Conseil exécutif à prendre les subsides pour payer les dépenses de la liste civile, sans l'accord de la Chambre d'assemblée. -
Les esprits s'échauffent
Le 23 et 24 octobre se déroule la plus importante des assemblées des patriotes: l'assemblée des Six Comtés. À cette occasion, les chefs Louis-Joseph Papineau et Wolfred Nelson s'adressent à la foule. Papineau croit que des solutions pacifiques existent encore alors que Nelson souhaite prendre les armes. -
La violence éclate
L'assemblée des Six Comtés a contribué à augmenter les tensions entre les loyalistes et les patriotes. Les Fils de la liberté et le Doric Club s'affrontent à Montréal à la suite de leurs réunions respectives. Cet évènement marque le début des rébellion des patriotes. Au cours des semaines suivantes des mandats d'arrêt sont lancés contre des patriotes. Plusieurs d'entre eux se réfugient à la campagne pour éviter l'emprisonnement. L'armée britannique éclatent dans des paroisses autour de Montréal. -
La violence éclate
La loi martiale entre en vigueur. Presque tous les chefs patriotes s'exilent aux États-Unies. -
La violence éclate
En mars, les affrontements se poursuivent dans le Haut-Canada et dans le Bas-Canada. Ces affrontements se soldent tous par des échecs du côté des patriotes et des rebelles. Plusieurs d'entre eux sont alors arrêtés et attendent leur condamnation. -
La métropole sévit
Les rebelles sont vaincus dans le Haut-Canada et le Bas-Canada. Cet échec s'explique par le manque d'unanimité au sein du mouvement patriote, la mauvaise organisation, les moyens financiers insuffisants pour mener les batailles, la puissance militaire de l'Empire britannique et l'absence d'appui extérieur. -
La métropole sévit
Au terme des rébellions 855 patriotes sont arrêtés dans le Bas-Canada. Dans la colonie administré par le Conseil spécial, la constitution demeure suspendue, de même que la Chambre d'assemblée. Il s'agit d'une mesure temporaire en attendant que le Parlement britannique prenne une décision concernant le Bas-Canada. -
La métropole sévit
Durham suggère l'assimilation des Canadiens à la culture britannique, et estime qu'elle se fera naturellement au bout de quelques générations, avec une immigration britannique soutenue et l'union des deux colonies. Le rapport de Durham déplaît à bon nombre de Canadiens, alors que les Britanniques du Bas-Canada sont généralement satisfaits des recommandations. Ils appuient notamment le projet d'union des colonies, tout comme les habitants du Haut-Canada. -
La métropole sévit
Le gouverneur Lord Durham arrive à Québec et doit mener une enquête sur les rébellions dans les 2 colonies. Dans le Haut-Canada il interroge surtout des réformiste qui lui font part de ce qu'ils considèrent être des injustice du système politique. Au Bas-Canada il rencontre surtout des anglophones et des membres de la bourgeoisie d'affaire qui expriment leur mécontentement envers les Canadiens et souhaitent unir le Haut-Canada et le Bas-Canada. Après 5 mois dans la colonie il rédige son rapport. -
La métropole sévit
Dans son rapport, Durham constate des problèmes liés à l'exercice du pouvoir dans les 2 colonies. Le système politique favorise les conflits entre la Chambre d'assemblée et les conseils. Il suggère d'introduire la responsabilité ministérielle. Par ailleurs, Durham arrive à la conclusion que dans le Bas-Canada, le conflit est une crise ethnique entre Canadiens et Britanniques. Selon lui, l'attachement des Canadiens à leur culture et à leurs institutions nuit au développement de la colonie. -
La violence éclate
Le Parlement britannique suspend la constitution du Bas-Canada. Dès lors, un Conseil spécial, composé du gouverneur et de quelques conseillers, dirige la colonie du Bas-Canada, sans la Chambre d'assemblée. À la fin du mois, des patriotes exilés, dont Robert Nelson, déclarent l'indépendance de la colonie.