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Le canard de Vaucanson
Le Canard de Vaucanson est un automate canard créé par Jacques de Vaucanson. Alors que les canards ne peuvent pas digérer du grain de céréales, ce canard mécanique cherchait à montrer comment il est possible de les métaboliser et de déféquer. Ce canard artificiel boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai . Les ailes étaient représentées, os par os, d'un mécanisme identique à ceux des vrais oiseaux. -
Automate dessinateur-écrivain de Maillardet Robot
Henri Maillardet conçoit un automate androïde capable de dessiner et d'écrire des textes en anglais ou français.
La figure qui est celle d’un enfant agenouillé sur un genou et tenant un pinceau à la main. Le mouvement de la main est produit par une série de cames situés à la base de l'automate, produisant les mouvements nécessaires à la réalisation de quatre dessins et de trois textes. -
Le chien électrique de Hammond
Les ingénieurs Hammond et Miessner conçoivent un chien électrique équipé d'un capteur qui le fait se diriger vers les sources lumineuses. Une lumière projetée sur un des yeux déclenche le moteur associé, et détermine la direction du chien (droite ou gauche). Si les deux yeux sont éclairés, il avance en ligne droite devant lui. Les moteurs se coupent quand l'animal est très proche de la source lumineuse, et il émet «un aboiement». -
Tortue cybernétique
Les tortues de Bristol sont des dispositifs automobiles automatiques, deux robots inventés par le neurophysiologiste William Grey Walter à l’Institut de neurologie Burden. Leur particularité est de réagir à la lumière par le biais de cellules photoélectriques, l'une réagissant en se dirigeant vers la lumière, l'autre en s'en éloignant. Ces deux machines ont été conçues pour illustrer la formidable complexité du comportement animal et de la psychologie humaine. -
Shakey
Shakey a été développé sous la direction de Charles Rosen, directeur de l'Artificial Intelligence Center de SRI International. Il est équipé de différents capteurs : une caméra ; un télémètre qui lui permet de mesurer la distance le séparant des éléments qui l'entourent ; des capteurs tactiles pour repérer les obstacles. Il pouvait se déplacer d'un lieu à un autre, allumer ou éteindre les lampes, ouvrir et fermer des portes, monter et descendre sur des rampes et pousser devant lui des objets. -
Unimate
Le robot Unimate a été créé par George Devol. Ce bras mécanique articulé de 1,5 tonne fonctionne à l'énergie électrique.
Il est capable :
- d'effectuer des tâches de manutention : il saisit et empile des pièces de 150 kg ;
- de souder par points. -
Lunokhod 1
Lunokhod 1 est envoyés sur la Lune par l'Union soviétique. Il a été le premier robot téléguidé depuis la Terre à se poser sur un sol extra-terrestre. Fonctionnant à l'énergie solaire, Lunokhod devait à l'origine fonctionner pendant trois journées lunaires mais il resta en fonction pendant onze jours lunaires. Il a voyagé sur une distance de 10 540 mètres et a transmis plus de 20 000 images, et plus de 200 panoramas. Il a aussi effectué plus de 500 tests sur le sol lunaire. -
Asimo
Asimo est à la fois le plus ancien et le plus connu des robots humanoïdes. Conçu et fabriqué par Honda. Le premier robot à l'allure de cosmonaute ne mesure plus que 1,60 mètre pour 130 kilos et se déplace à 2 km/h. Ce robot humanoïde est capable de modifier sa trajectoire en cours de marche, de courir, de monter des marches, garder son équilibre s'il est poussé et bien d'autres choses également. -
Curiosity
Mars Science Laboratory est une mission d'exploration de la planète Mars à l'aide d'un astromobile développé par le centre JPL associé à la NASA. Au cours de sa mission, l'astromobile, va rechercher si un environnement favorable à l'apparition de la vie a existé, analyser la composition minéralogique, étudier la géologie et collecter des données sur la météorologie et les radiations. Le rover utilise un générateur thermoélectrique à radioisotope qui remplace les panneaux solaires. -
Philae 1.2
Philae est un atterrisseur de l'Agence spatiale européenne transporté par la sonde spatiale Rosetta jusqu'à ce qu'il se pose sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Les données recueillies sont transmises à l'orbiteur à l'aide du petit émetteur radio de l'atterrisseur. La structure est réalisée en fibre de carbone avec des panneaux d'aluminium en nid d'abeilles. L'énergie électrique est fournie par des batteries ainsi que des panneaux solaires.