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Les débuts (février)
On observe une augmentation conséquente des crédits dits "subprime" aux Etats-Unis. Pour les établissements bancaires spécialisés, c'est l'apparition des premières faillites. -
La peur s'installe
On commence à craindre les subprimes. Par exemple, l'agence de notation Moody's se libère de quelques 400 titres. -
Recul des bourses européennes
Les bourses européennes se voient reculer pour la première fois depuis le début de cette crise. En effet, l'annonce alarmante de la banque d'investissement Bear Stearns aux Etats-unis n'y est pas pour rien... En raison des subprimes, la valeur de ses fonds s'est vue chuter de moitié. -
Chutes des bourses mondiales
Aux divers centres boursiers du monde (Londres, Francfort, Paris, Tokyo et Wall Street), on enregistre des basisses record. -
Propagation de la crise
La crise s'est propagée et touche aussi désormais l'Australie, en plus de l'Amérique. En Europe, les bourses suffoquent. -
Août
Période durant laquelle le monde a peur de ce qui se passe aux Etats-Unis, et a peur que le foyer de la crise viennent s'étendre au reste du monde. Il en résulte une chute des places boursières et, pour palier à cela, des investissements des banques centrales. -
La BCE reste de marbre
En Europe, la BCE décide de ne pas changer son taux directeur qui est alors à 4%. -
Crainte sérieuse du subprime
Les banques ont peur pour leurs fonds. Par exemple, BNP Paribas décide de geler trois fonds de placements liés aux subprimes. Aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, les banques centrales décident de libérer de la masse monétaire pour un montant cumulé de 330 milliards de dollars. -
Mesures de secours efficaces ?
Les bourses semblent, grâce aux injections diverses de monnaies par les banques centrales, se diriger vers le haut. -
Chute libre
A Paris, Londres et New York, les bourses s'écrasent. -
Un premier bilan négatif
En se référant aux recherches de Calyon, le coût estimé de la crise jusqu'ici s'élève à 150 milliards de dollars. La valeur des différentes monnaies du monde chutent tragiquement. -
La situation est chancelante
On observe un rebond des places boursières, en revanche, on apprend aussi que certains établissements financiers décident de leur plein gré de se déclarer en faillite, ceci dans le but d'esquiver les demandes de remboursements colossaux des créanciers... -
Stratégie de secours
Aux USA, Bank of America soutient certains établissements financiers pour essayer d'éviter leur faillite, et retarder l'effondrement de l'économie. -
A court terme, les solutions semblent efficaces...
C'est la troisième fois que les bourses européennes observent un rebond. -
La philosophie keynésienne domine
Toujous plus de monnaie est ajouté sur le marché monétaire -
Le puissant Euro
Pour la première fois depuis son apparition, l'Euro dépasse un cap pour atteindre une valeur de 1.39 dollars -
Les nations ne laissent pas sombrer leur économie
En Angleterre, nécessité urgente de venir en aide au classé cinquième du pays et de lui octroyer un prêt. -
La FED obligée de baisser ses taux
Le principal taux directeur de la Federal Reserve aux Etats-Unis est abaissé de 0.5% -
Période d'octobre à décembre
Beaucoup de banques importantes déclarent de grosses pertes vis-à-vis des prêts liés aux subprimes. On continue de tenter de freiner la crise en agissant en prenant diverses mesures de relance de l'économie. On remarque alors qu'à long terme, elles semblent efficaces, mais la situation se dégrade davantage sur le long terme... -
2,2 milliards d'Euros pour la Deutsche Bank
La crise a déjà coûté 2,2 md d'Euros en Allemagne -
Un nouveau record pour l'Euro
L'Euro grimpe jusqu'à atteindre 1.48 dollars -
George W. Bush se veut solidaire
George W. Bush, président américain, s'exprime à son peuple et présente sa stratégie qui vise à venir en aide aux ménages durement touchés par l'endettement. -
Nouvelle baisse pour la FED
La FED baisse de 0.25% son taux directeur -
Bonnes nouvelles ?
Les mesures prises face à la crise, soit l'augmentation de la masse monétaires par les banques centrales, semblent à court terme efficaces : les taux remontent, tout comme les bourses. Mais faisant preuve de réalisme, ces effets sont considérés comme étant les signes avant-coureurs d'un renforcement et d'une aggravation de la crise. -
Sommes colossales...
USA : le président Bush annonce une nouvelle stratégie de relance économique accompagnée d'une somme de 150 milliards de dollars. -
Triste record pour la FED
La FED, à nouveau, baisse son taux directeur. Ce dernier finira par atteindre une valeur de 2% entre janvier et la fin avril. Une baisse conséquente et chiffre qui, depuis une vingtaine d'année, n'avait pas été si bas. -
Les nations sauvent leurs banques
Afin d'éviter la faillite de la banque Northern Rock en Angleterre, on fait d'elle une banque nationale. -
Nouveaux apports des banques centrales.
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Les banques sauvent les banques
De grandes banques rachètent d'autres banques (par exemple aux Etats-Unis, JPMorgan Chase achète à prix bas Bear Stearns) -
Nouveau bilan
Une nouvelle estimation du coût de la crise est évaluée par le FMI, avec un montant s'élevant à 1000 milliards de dollars -
Les pertes
D'un autre oeil, on évalue les pertes liées à la crise qui, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques, s'élève à 422 milliards de dollars. -
Innombrables faillites, même des plus importants
La situation est critique pour Indymac, l'un des géants du prêt hypothécaire aux Etats-unis. Faillite. -
Prévisions inquiétantes
Le FMI communique dans son bilan mensuel sur l'équilibre économique que la crise n'en est probablement qu'à ses débuts et que le pire est à venir, avec des dégâts collatéraux titanesques. -
Loi de soutien au marché de l'immobilier
Instauration de la loi de soutien au marché immobilier par le président George W. Bush. Celle-ci offre notamment 300 milliards de dollars pour aider les accédants à la propriété en difficulté. De plus, elle offre aussi d'urgence son aide aux entreprises de refinancement Fannie Mae et Freddie Mac. -
Autre exemple de compagnies sauvées par la nation
Freddie Mac et Fannie Mae sont mis sous tutelle par le Trésor américain. Cette décision a été prise dans le but de permettre aux deux entreprises de pouvoir restructurer leurs finances durant un certain temps. -
Lehman Brothers tombe à son tour...
A Wall Street, le géant Lehman Brothers déclare "son intention de se déclarer faillite afin de protéger ses actifs et maximiser sa valeur". Cette annonce va bouleverser le monde de la finance. En effet, on pensait jusqu'ici que les grandes banques étaient à l'abri (too big to fall). Désormais, rien est sûr, et les bourses mondiales affolées le prouve. -
La FED sauve l'AIG
En échange de pas loin de 80% du capital de la compagnie d'assurance AIG, la FED lui vient en aide en lui prêtant 85 milliards. -
Nouveaux apports financiers des banques centrales
Les banques centrales continuent d'apporter des fonds et des liquidités au marché monétaire pour tenter de lutter/freiner la chute des bourses. -
Relance économique et soutien
180 milliards sont débloqués par la FED et 40 milliards par la BCE. Ajoutons les 100 milliards de dollars supplémentaires du Trésor américain. En Angleterre, la banque Lloyd TSB rachète sa concurrente HBOS alors qu'elle faisait dangereusement face à la faillite. Aux Etats-Unis, les institutions de financement déclarent avoir réfléchi à une nouvelle stratégie visant à éradiquer les actifs invendables des banques. On parle ici d'un plan au modeste coût de quelques 700 milliards. -
Décisions drastiques
Les ventes à découvert sur les titres financier sont maintenant interdites par les autorités financières américaines et britanniques. -
Assemblée générale des finances
Lors de l'assemblée générale des finances aux Etats-unis, la réunion est très axée sur la crise des subprime. Aussi, les participants font part de leur inquiétude du bon fonctionnement du plan de secours de suppression des actifs invendables des banques. La situation est instable et loin d'être maîtrisée, on redoute le pire. -
Faillites et intervention de l'Etat
Fortis, compagnie d'asurance et banque belgo-néerlandais, voit son cours à la bourse s'effondrer. La cause en est les nombreuses incertitudes sur sa solvabilité. Aux USA, JPMorgan reprend le flambeau de sa concurrente qui ne voit plus le bout du tunnel. Avec l'aide des autorités fédérales, elle rachète l'entreprise. -
Nationalisation de banques et acceptation du plan de secours par le Congrès
La banque Fortis est désormais nationalisée, annoncent la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas et en Grande-bretagne, c'est la banque Bradford qui l'est à son tour. La stratégie de secours élaborée aux Etats-unis est reçue et acceptée au Congrès. -
Mauvaises nouvelles
La Chambre des représentants américaine prend la décision de ne pas accepter la stratégie de secours. Wall Street en paie les frais et s'effondre.
Les banques sont incapables de trouver de nouveaux fonds. En effet, bien que les taux interbancaires soient en augmentation, les places européennes ont elles aussi chuté...
Aux USA, Citigroup rachète Wachovia avec l'aide de l'Etat.
La bourse perd passé 10% au Brésil, alors que ses cotations restent figées. -
Aide financière à l'ex-Crédit local de France
La compagnie d'assurance et banque Dexia reçoit 6,4 milliards d'euros par la Belgique, la France et le Luxembourg. -
Plan Paulson
Aux Etats-Unis, dans le but de rendre sa stabilité au marché financier, on établit un plan de sauvetage qui prévoit 700 milliards de dollars pour racheter les créances douteuses. -
Appel à une réforme du système financier mondial
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Lundi noir
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Accord pour baisser les taux directeurs
Le Canada, la Suède, la Suisse, la Chine, les Etats-Unis, l'Europe, le Royaume-Uni -
Plan de sauvetage du système financier mondial
Le G7 et la zone euro se rassemblent afin d'élaborer un plan de secours. -
La France aide aussi ses banques
Quelques 10.5 milliards sont proposés aux banques françaises (aux 6 plus grandes banques privées) dans le but de les soutenir face à la crise. De ce coup de main, elles devront s'acquitter de prêts aux PME et aux ménages pour réduire les effets de la crise. -
Sommet du G20 à Washington
Importante assemblée qui cherche à résoudre la crise et surtout empêcher des crises à l'avenir ou en tout cas d'y être bien mieux préparé. -
Plan de relance en Italie
80 milliards d'Euros sont libérés pour pallier à la crise -
USA : aide à CitiGroup
Le Trésor américain vient soulager le capital de la compagnie en y injectant 20 milliards de dollars -
Au Royaume-Uni
Plan de relance de presque 20 milliards d'Euros à Londres, comprenant aussi une baisse de la TVA (2.5%) et une hausse des impositions ciblée sur les grosses fortunes. -
Royal Bank of Scotland nationalisée à hauteur de 58% de ses parts
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En France Sarkozy tranche
Le président de la République planifie une relance sur 2 ans, à hauteur de 26 milliards d'Euros -
Baisse historique des taux pour la FED
Les taux sont désormais fixés entre 0% et 0.25% aux Etats-Unis -
5,5 milliards d'Euros pour l'Irlande
Le gouvernement irlandais injecte des fonds dans les 3 banques les plus importantes du pays -
Bilan sur le Dow Jones et le CAC
La valeur de ces 2 monnaies a chuté considérablement, respectivement -33.8% et -42.6% -
900 milliards !
Aux USA, le Trésor annonce son nouveau plan de "stimulation économique" accompagné de cette somme faramineuse -
UBS
UBS annonce non seulement avoir aidé des américains à se soustraire des impòts et doit alors payer une amende (780 millions d dollars) mais aussi que la crise lui a fait perdre jusqu'ici plus de 20 milliards de francs suisses -
CitiGroup : début d'une hausse
Bilan enfin positif pour l'entreprise américaine -
G20 Londres
Suite aux précédents événements, on décide de nouvelles réglementations quant aux hedge funds par exemple -
Baisse historique des taux pour la BCE
On atteint le 1% pour la BCE -
Les banques : refinancées
On (la BCE) restructure les capitaux -
G20 à Pittsburgh
Les choses se calment enfin, mais tirera-t-on leçon de tout ça ? Est-ce que la régulation du système financier sera plus stable, plus responsable ?