Franceallemagne

60 ans d'amitié franco-allemande

  • La déclaration de Schuman

    La déclaration de Schuman
    Répondant au chancelier allemand Konrad Adenauer qui plaide pour un rapprochement entre Berlin et Paris, le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman expose le concept de ''l'Europe des petits pas'', qui commencerait par la mise en commun de certaines productions industrielles. "La solidarité de production qui sera ainsi nouée manifestera que toute guerre entre la France et l'Allemagne devient non seulement impensable, mais matériellement impossible".
  • Les premiers pas de l’UE

    La déclaration Schuman débouche sur la création de la CECA. Celle-ci rassemble la France, l’Allemagne, le Benelux et l’Italie. Six ans plus tard, le traité de Rome instituant la Communauté économique européenne cimente le rapprochement franco-allemand au sein de ce qui deviendra l'Union européenne.
  • Le traité de l’Elysée

    Lé général De Gaulle et Adenauer signent le traité de l’Elysée. Le texte, qui veut créer une véritable amitié et favoriser la construction européenne, met en place un calendrier de rencontres régulières afin de susciter un réflexe de coopération. Le traité prévoit ainsi que la France et l’Allemagne se consulteront sur les questions importantes en matière de politique étrangère et de défense.
  • Le début de l'aventure Airbus

    Le début de l'aventure Airbus
    Au salon du Bourget, les gouvernements des deux pays décident la production en commun de l'Airbus.
  • La relance de la construction européenne

    Valéry Giscard d'Estaing et le chancelier Helmut Schmidt s'accordent sur la construction européenne. La Communauté Économique Européenne multiplie les démarches : position commune sur les droits de l'homme, signature des accords ACP avec les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, et lancement du Fonds européen de développement régional (FEDER).
  • Le lancement du SME

    En 1978, les deux hommes jettent à Aix-la-Chapelle les bases du Système monétaire européen (SME).
  • La poignée de main

    La poignée de main
    À l'ossuaire de Douaumont, près de Verdun, dédié aux soldats morts pendant la Première Guerre mondiale, le chancelier Helmut Kohl et le président François Mitterrand se tiennent par la main en se recueillant. Cette rencontre est entrée dans l'Histoire comme le symbole de la réconciliation franco-allemande.
  • Une unité militaire franco-allemande

    La Brigade franco-allemande (BFA) est créée sous l'impulsion de François Mitterrand et du chancelier Helmut Kohl. Elle rassemble aujourd'hui quelque 5 100 hommes, 2 800 Allemands et 2 300 Français, stationnés dans trois garnisons situées en Forêt-Noire, au sud-ouest de l'Allemagne. Elle est notamment intervenue en Bosnie, au Kosovo et en Afghanistan.
  • Des chars allemands sur les Champs-Elysées

    Des soldats allemands, belges, espagnols, français et luxembourgeois appartenant au Corps européen défilent sur les Champs-Élysées. Aucun char allemand n'y avait roulé depuis l'Occupation.
  • Des sommets présidents chanceliers

    Le président Jacques Chirac et le chancelier Gerhard Schröder lancent un processus de redéfinition des relations franco-allemandes dit "de Blaesheim", instaurant des sommets informels qui réunissent le président de la République et le chancelier fédéral accompagnés de leurs ministres des Affaires étrangères.
  • Un manuel commun d'histoire

    Pour son 40e anniversaire, le Traité de l’Élysée est renforcé. Désormais, deux sommets franco-allemands réunissant l’ensemble des ministres des deux gouvernements, appelés Conseils des ministres franco-allemands, sont organisés chaque année. En Allemagne et en France sont désignés un Secrétaire général pour la coopération franco-allemande. Lors d’un de ces conseils des ministres est décidée la rédaction d’un manuel d’histoire commun portant sur la période 1945-2000
  • Célébration commune de la libération

    Pour l'anniversaire de la Libération de Paris, la chancelière Angela Merkel et le président Chirac déposent une gerbe au pied de la statue du général De Gaulle, sur les Champs-Élysées. C'est la première fois qu'un chancelier allemand prend part à la célébration de la Libération.
  • Merkel invitée aux commémorations du 11 novembre

    Le président Nicolas Sarkozy invite la chancelière Angela Merkel à la commémoration de l'armistice de la Première Guerre mondiale. Aucun chancelier allemand n'a jamais participé en France au 11-Novembre.
  • La crise de la dette

    La crise de la dette
    L’éclatement de la crise de la dette grecque dans la zone euro en 2009 place le couple-franco-allemand, malgré ses désaccords (rôle de la BCE, euro-obligations), en première ligne. A tel point que la presse surnomme Angela Merkel et Nicolas Sarkozy du sobriquet "Merkozy". Ce rôle d'impulsion culmine en janvier 2012 avec l'approbation du traité budgétaire européen qui prône la discipline budgétaire et le contrôle des finances publiques.