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inquiétudes
Selon un rapport de la Banque mondiale sur l'évolution des prix alimentaires entre 2002 et 2008, près de 75 % de leurs hausses serait imputable aux mouvements financiers spéculatifs utilisant les politiques de soutien aux agrocarburants dans l'Union Européenne et aux États-Unis. -
la Directive Biocarburants
L’Union Européenne décide de développer les biocarburants de 1ère génération avec l’adoption de la Directive Biocarburants, qui fixe un objectif de 2% (de l’ensemble des carburants consommés pour les transports dans l’Union européenne) en 2005, et 5,75% en 2010. -
les objectifs français
La France se fixe ses propres objectifs, nettement plus ambitieux, de 7% d’incorporation de biocarburants en 2010, puis 10% en 2015. Production mondiale d'EMHV (biodiesel, « Diester ») : 4 millions de tonnes (dont France : 15 %). -
Rapport intergouvernemental
Un rapport intergouvernemental intitulé "Optimisation du dispositif de soutien aux biocarburants" montre que les 26 000 créations d'emploi prévues dans la filière des biocarburants sont "largement surestimées". -
Salon de l'Agriculture
Le Premier ministre, Dominique de Villepin, annonce au Salon de l'agriculture la création de dix nouvelles usines de fabrication de biodiesel et bioéthanol. -
Expérimentation de l'E85
Le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, confirme l'expérimentation en France du carburant "vert" E85. -
500 Pompes à E85
Le ministre de l'Economie Thierry Breton annonce que la France disposera d'ici à la fin de 2007 de 500 pompes pour distribuer de l'E85. -
le rapport de l'ADEME
L'ADEME a réalisé une synthèse des différentes études, en normalisant les résultats. La conclusion du rapport de synthèse est :
« l’éthanol et le biodiesel permettent tous deux de réduire la dépendance aux énergies non renouvelables par rapport aux carburants fossiles. En ce qui concerne les GES, les indicateurs publiés soulignent les mêmes bénéfices des agrocarburants par rapport aux carburants fossiles » -
Amendement pour l'E85
Le Parlement vote un amendement instaurant un régime fiscal dérogatoire pour le biocarburant superéthanol E85. -
Commercialisation de l'E85
La fabrication et la commercialisation de l'E85 sont officiellement autorisées en France. Ce nouveau biocarburant est composé à 85 % d'éthanol, alcool extrait de la distillation des céréales (blé, maïs), et à 15 % d'essence classique. -
le rapport de l'ONU
Le rapport de l'ONU n'arrive pas à quantifier les avantages et inconvénients des agrocarburants. -
Impact des biocarburants sur la déforestation
Peter Mandelson, commissaire européen au Commerce, dénonce l'impact des biocarburants sur la déforestation et sur la hausse des prix des produits agricoles, au moment où le président brésilien Lula Da Silva fait une tournée en Europe pour promouvoir les agrocarburants. -
Étude sur la réduction des gazs à effet de serre
Une étude parue dans la revue Science cosignée par Renton Righelato, du World Land Trust, une organisation de conservation des écosystèmes, et Dominick Spracklen, de l'université de Leeds (Grande-Bretagne) souligne que les agrocarburants ne permettront pas systématiquement de limiter les émissions de gaz à effet de serre. -
Rapport de l'OCDE sur la production alimentaire mondiale
Un rapport de l'OCDE souligne les risques que font peser les agrocarburants pour la production alimentaire mondiale. Selon les calculs du Nobel Paul Crutzen publiés dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics Discussions, la production de carburants à partir de plantes, utilisatrice d'engrais, pourrait accroître les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. -
Critique du rapport de l'OCDE
Le rapporteur de l'ONU pour le droit à l'alimentation critique cette politique subventionnée par de nombreux pays. -
Rapport sur l'effondrement de la biodiversité
Deux sénateurs membres de l'Office parlementaire des choix scientifiques et techniques rendent public un rapport consacré à l'effondrement de la biodiversité. Ils réclament un moratoire sur les agrocarburants. Des experts de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires appellent à ralentir le développement des biocarburants. -
le bilan de l'ojectif français
Les biocarburants mélangés aux produits pétroliers classiques ont représenté 5,71 % de l'ensemble des carburants vendus en France. Ceci correspond pratiquement à l'objectif français visé pour 2008, soit 5,75 % d'incorporation. -
Rapport de la Banque Mondiale
Entre 2002 et 2008 : Selon un rapport de la Banque mondiale sur l'évolution des prix alimentaires entre 2002 et 2008, près de 75 % de leurs hausses serait imputable aux mouvements financiers spéculatifs utilisant les politiques de soutien aux agrocarburants dans l'Union Européenne et aux États-Unis. -
Proposition de directive de la Comission Européenne
La Commission européenne présente une proposition de directive pour que, en 2020, les biocarburants représentent, dans chaque pays de l'Union, 10 % du carburant utilisé par les véhicules des Européens. -
Discours de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy réaffirme à Nantes, dans son discours de politique agricole, la nécessité de poursuivre les efforts engagés. "Nous avons fixé un objectif de 7 % d'incorporation de biocarburants dans le diesel et l'essence en 2010. Cet engagement sera maintenu". Quelques jours plus tard, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Environnement, plaide en faveur d'une "une pause sur de nouvelles capacités" pour la première génération d'agrocarburants (à base de céréales et de colza) à Rome. -
Avis du Guardian et de l'OCDE
Selon le Guardian, un rapport interne de la Banque Mondiale estime que l'essor des biocarburants est le principal responsable du bond de 140 % des prix d'un panel de produits alimentaires constaté entre 2002 et février 2008. L'OCDE remet en cause, dans un nouveau rapport, les politiques de soutien aux biocarburants des pays de l'hémisphère Nord, dont le coût est élevé et l'impact environnemental limité. -
Limitation des agrocarburants
Les députés européens décident finalement de limiter la part des agrocarburants dans l'essor programmé des énergies renouvelables, au profit de ressources moins controversées comme l'éolien, le solaire, l'hydrogène ou l'utilisation de la biomasse. Une étude du ministère de l'Agriculture montre un recul des cultures énergétiques du à la flambée des prix des oléagineux et céréales destinés à l'alimentaire. -
Réduction des exonération de taxe TIPP
Le projet de loi de finances 2009 réduit les exonérations de taxe TIPP. En 2009, la réduction passe de 0,22 à 0,135 euro par litre pour le biodiesel et de 0,27 à 0,17 euro pour l'éthanol. Avec un objectif de suppression totale de ces aides dès 2012. -
Amendement dans le projet de loi Grenelle 1
Le Sénat adopte un amendement dans le projet de loi Grenelle 1 pour remplacer le terme de biocarburant par celui d'agrocarburant, afin d'éviter toute confusion avec l'agriculture biologique. -
Lancement de l'E10
Lancement du nouveau carburant E10 contenant 90 % de combustible de source pétrolière et 10 % de biocarburant provenant de la distillation de céréales ou de betteraves sucrières. -
Manque à gagner fiscal
Le rapport annuel sur l'industrie pétrolière montre que le succès des carburants verts a entraîné un manque à gagner fiscal de 720 millions d'euros en 2008, soit 44 % de plus que l'année précédente. -
Plan de développement des agrocarburants de 2ème génération
Le conseil d'administration de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) valide un plan de développement des agrocarburants de deuxième génération, baptisé BioTfuel, d'un montant total de 112 millions d'euros. -
Rapport de la FAO
Dans son rapport annuel sur l'alimentation mondiale, la FAO appelle à une révision des politiques et des subventions des pays de l'OCDE pour les agrocarburants, afin de maintenir l'objectif de sécurité alimentaire mondiale et de garantir un environnement durable. -
Sondage
73% des français soutiennent la production des agrocarburants par l'agriculture française. -
Rapport de l'ADEME
Un rapport de l'Ademe fait apparaître que, dans l'absolu, l'utilisation des biocarburants est plus économe en énergie que l'utilisation des énergies fossiles. L'agence reconnaît néanmoins qu'en cas de déforestation, l'impact sur l'effet de serre est le double de celui de l'essence ou du gazole remplacés. -
Décision du gouvernement français
2011 : le gouvernement français « marque une pause » dans le développement des agrocarburants et supprime l’objectif « 10% d’incorporation en 2015 » en amendant la loi de 2005 ; seul subsiste donc l’objectif 7% pour 2010. Jusqu’ici, le secteur des agrocarburants a bénéficié de 2,6 milliards d’euros d’éxonération fiscale partielle. -
le rapport de la Cour des comptes
Selon un rapport de la Cour des comptes, la politique d'aide aux agrocarburants serait supportée essentiellement par les consommateurs. Entre 2005 et 2010, ceux-ci auraient « déboursé 3 milliards d'euros de plus » pour inclure dans leur consommation environ 2,5 % de carburant d'origine végétale. -
le renouvellemnt des agréments
Lors de la conférence environnementale, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault « annonce » le plafonnement à 7% de l’incorporation d’agrocarburants dans le carburant en France. Il annonce également le renouvellement des agréments (qui conditionnent le soutien public) jusqu’à la fin 2015. -
Projet de Directive
La Commission Européenne s’apprête à rendre public un projet de Directive plafonnant à 5% l’incorporation de «biocarburants produits à partir de cultures alimentaires » et proposant une méthodologie de prise en compte des émissions de gaz à effet de serre indirectement associées aux biocarburants (qui discrédite totalement le biodiesel, dont les émissions dépassent celles du diesel fossile). -
un changement de vocabulaire
Le terme "agrocarburant" a été retenu par les parlementaires français pour transposer les différentes directives européennes. -
Manifestation devant le Parlement Européen
Manifestation devant le Parlement européen, à Bruxelles, pour dénoncer la spéculation sur les produits alimentaires et les terres arables, ainsi que le recours aux agrocarburants dans le secteur des transports. -
Record de production au Brésil
La quantité de canne à sucre broyée dans les usines de la région du centre-sud du Brésil d'avril à décembre 2013 a atteint un record historique et profite à la production d'éthanol, qui a augmenté de 19,20 %, à 25,37 milliards de litres.