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Acte constitutionnel
La troisième constitution des colonies britannique en Amérique du Nord. Cette constitution a pour but de satisfaire les interets des colons d'origine britannique et canadienne. La Province de Quebec est divisé en deux territoires: le Haut et le Bas-Canada -
Les premières élections
Les premières élections ont lieu au Haut et au Bas-Canada. 34 député canadiens et 16 députés britannique se font élus. -
Lutte parlementaire sur la langue
Les députés britanniques veulent que les textes légaux et la langue d'usage dans les institutions britanniques soit l’anglais. Les députés canadiens veulent que les textes légaux soient rédigés en anglais et en français, et que la langue soit le français puisqu’ils sont majoritaires. Finalement, le gouvernement britannique confirme que l’anglais sera la langue d'usage, mais permet que le français soit utilisé dans les débats et que les textes de loi soient traduits en français -
Le diocèse anglican de Québec
Le diocèse anglican de Québec, l’Église officielle de l’Angleterre, est fondé en 1793. L’évêque anglican peut siéger au Conseil législatif et exécutif. Il peut alors influencer les autorités coloniales et contrecarrer l’Église catholique. Le premier but de cela est l’implantation et le développement de la religion anglicane au Bas-Canada. Pour assurer la primauté et la santé économique de l’Église anglicane, les authorities britanniques accordent un septième de tous les nouvelles cantons. -
Loi de l’Institution royale
C’est la première loi scolaire au Bas-Canada. L’école devient gratuite. Certains y voient comme un bon moyen de donner une bonne éducation à un grand nombres de personnes. D’autres y voient comme une tentative d’assimilation, d’anglicisation et de conversion de la population canadienne a l’anglicanisme. -
Lutte parlementaire sur le financement des prisons
Pour financer les prisons, les députés britanniques veulent taxer les propriétaires fonciers, mais les Canadiens s’y opposent, car cela toucherait surtout les Canadiens. Les députés Canadiens veulent le taxer les produits importés, toutefois les députés Britanniques s’y opposent, car ils protègent les intérêts économiques des marchands. À la fin, députés canadiens l’emportent puisqu’ils sont majoritaires. -
La création de partis politiques
Les tensions créent dans la chambre d’assemblée entrain de la formation des deux parties politiques : le Parti canadien et le Tory Party. -
Le blocus continental
Napoléon 1er impose un blocus continental (1806-1814). Le Royaume-Uni ne peut plus importer ni exporter des produits en Europe. Cette mesure vise à: Atténuer sa puissance militaire
Affaiblir son économie -
Le blocus maritime
En réponse au blocus continental, le Royaume-Uni impose un blocus maritime à l’égard de la France. -
Fermeture du journal Le Canadien
Les journaux sont utilisé par les partis politiques pour diffuser leurs idées et leurs revendications. Le Canadien, un journal utilisé par les membres du Parti canadien, se fait supprimé parce que le gouverneur trouve que le journal va trop loin dans les propos qu’ils s’y tiennent. Les principaux rédacteurs du journal ainsi que les dirigeants du Parti canadien sont emprisonnés pour trahison. -
La guerre anglo-américaine de 1812 (1812-1815)
Les États-Unis, un partenaire commercial important des Français, ne peut plus faire du commerce avec la France à cause du blocus maritime. Les États-Unis déclarent donc la guerre aux britanniques et tentent d’envahir le Haut et le Bas-Canada. Les loyalistes sont prêts a défendre les intérêts britanniques, mais les Canadiens sont moins enclins à participer. L’évêque catholique, monseigneur Plessis, encourage les Canadiens à défendre la colonie. Cette guerre se termine avec le traité de Gand. -
Corn Laws
Le Royaume-Uni applique politique protectionniste sur les céréales. Ces lois visent à interdire toute importation de céréales de pays étrangers. Les autorités britanniques de protéger leur agriculture et l’euro économie nationale contre la concurrence étrangère. Le Bas-Canada n’est pas visé par ces mesures et profitent des tarifs préférentiels. -
Les droits de douane
Les droits de douane, des impôts payés sur un produit lorsqu'il passe à la frontière, sont une source de revenus importante pour le Bas-Canada. Ces droits sont perçus aux ports, ce qui désavantage le Haut-Canada, qui n'a aucun port. En 1817, une entente entre les deux Canadas accorde 20% des revenus provenant des droits de douane au gouvernement du Haut-Canada. Cette entente ne sera pas renouvelée deux ans plus tard. -
Fusionnement des compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d'Hudson
Le commerce des fourrures est en déclin puisque la demande en Europe diminue (la soie remplace la fourrure dans les chapeaux). De plus, les éloignements des postes de traite et la rareté de la ressource font grimper les coûts d'exploitation. En 1821, le gouvernement britannique force les deux compagnies concurrentes à fusionner en conservant le nom de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Ce n'est plus à partir de Montréal que les fourrures sont expédiées en Europe, mais à la Baie d’Hudson. -
La creation du Parti patriote
Le Parti canadiens du Bas-Canada devient le Parti patriote, mené par Louis-Joseph Papineau. Ils veulent transformer les institutions politiques existantes et, plus tard, l'independance du Bas-Canada. -
La station de quarantaine à Grosse-Île
Les britanniques tentent de fuir la misère causé par les famines et les crises agricoles, les épidémies et économiques au Royaume-Uni. Les conditions sanitaires et la nourriture servie à bard des navires favorisent l’éclosion d’épidémies, notamment ceux du choléra et du typhus. A leur arrivée, les immigrants sont amenés à la station de quarantaine de Pointe-Lévis et, plus tard en 1832, à la Grosse-Île afin de minimiser les risques de contagion. Ils doivent s’isoler pendant 40 jours. -
Les 92 résolutions
Les membres du Parti patriote rédigent les «92 Résolutions». Dedans, dénoncent les abus du gouverneur et réclament la responsabilité ministérielle. Lord Aylmer, le gouverneur, s'oppose aux 92 Résolutions et dissout la Chambre d'assemblée. Il se fait ensuite remplacé par Lord Gosford. -
Les 10 résolutions Russell
En reponse aux 92 Résolutions, Londres adopte les 10 résolutions. DAns ce document, Lonres rejette toutes les revendications des patriotes et authorise le gouverneur de puiser les subsides de la chambre. -
Les assemblées populaires en 1837
Au printemps, les membres du Parti politique organisent des assemblées populaires, notamment à Saint-Ours. Louis-Joseph Papineau invite la population à boycotter les produits britanniques. En réponse, le gouverneur Gosford interdit les assemblées populaires. Ensuite, à la Chambre d'assemblée, les membres du Parti patriote refusent de voter le budget, ce qui paralyse le gouvernement. Le gouverneur dissout la Chambre à cause de cela. -
Les «Fils de la Liberté» et le «Doric Club»
Après la dissolution de la Chambre d'assemblée, certains anglophones radicaux veulent recourir aux armes contre les patriotes et créent le «Doric Club». En réponse à cela, certains membres radicaux du Parti patriote fondent les «Fils de la Liberté». -
L'assemblée des Six Comtés
Même avec l'interdiction des assemblées populaires, les membres du Parti Patriote en organisent une. Papineau continue à encourager les Canadiens à boycotter les produits britanniques. D'autres députés, comme Wolfred Nelson, appellent à la révolte armée. Le gouverneur Gosford réagit en lançant des mandats d'arrestations contre 26 leaders patriotes pour haute trahison. Papineau s'exile pendant 7 ans, aux États-Unis et ensuite en France. Wolfred Nelson prépare ses troupes pour la bataille. -
Les batailles à Saint-Denis, Saint-Charles et Saint-Eustache
La première bataille a Saint-Denis (23 novembre) est une victoire pour les patriotes puisque l'armée britannique ne s'attendait pas à une telle opposition. Cependant, les batailles à Saint-Charles (25 novembre) et à Saint-Eustache (14 décembre) sont des défaites. -
La déclaration de l'indépendance du Bas-Canada
Robert Nelson et 300 Canadiens déclarent l'indépendance du Bas-Canada. Ils fondent l'Association des Frères Chasseurs dans le but de préparer une deuxieme rébellion. -
Les batailles à Lacolle et à Odelltown
Les frères chasseurs sont défaits à Lacolle le 7 novembre 1838 et à Odelltown le 9 novembre 1838. La rébellion de 1838 se termine par un échec. Plusieurs leaders patriotes sont reconnus coupables de haute trahison et condamnés à l'exil ou à la pendaison. -
Le rapport Durham
Lord Durham devient le gouverneur général du Haut et du Bas-Canada. Il doit identifier les causes de la rébellion et trouver des solutions. Dans son rapport qu'il dépose le janvier 1839, il propose: d'instaurer un gouvernement responsable (responsabilité ministérielle)
d'unir les deux Canada
d'adopter l'anglais comme la langue officielle et de mettre sur place une politique d'immigration britannique. Il vise l'assimilation des Canadiens. -
L'Acte d'Union