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Cuba exclu de l'Organisation des Etats américains
La 8e conférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Organisation des États Américains (OEA) se tient à Punta del Este, en Uruguay. C'est alors qu'est prise la décision d'exclure officiellement Cuba de ses rangs. La raison ? Le fournissement d'armes en provenance de l'URSS. -
Menace de missiles cubains : Kennedy mis au courant
McGeorge Bundy, conseiller à la sécurité nationale, annonce au président américain, qu'un Lockheed U-2 (avion de reconnaissance utilisé durant la Guerre froide) a repéré la construction de rampes de lancement de missiles à La Havane. Après longue réflexion, JFK décide de ne rien faire, considérant qu'une attaque militaire aurait un impact désastreux. -
Kennedy rencontre les chefs militaires américains
Alors que le gouvernement apprend, par l'intermédiaire de nouvelles photos aériennes, qu'il y'a, à Cuba, 8 lanceurs et 16 missiles braqués sur les Etats-Unis, John F. Kennedy rencontre les chefs militaires américains. Ces derniers lui conseille vivement une attaque aérienne, affichant une forte réticence à la possibilité d'une invasion terrestre. -
Frappes aériennes et débarquement en préparation
Fortement influencé par Robert McNamara, secrétaire à la Defense, le président Kennedy accepte de recourir à la possibilité d'un débarquement et de frappes aériennes sur Cuba si, et seulement si, la crise ne s'achève pas avant la fin du mois. C'est donc dans cette optique que 579 avions de combats, 20 lanceurs de SS-4 ainsi que 40 000 Marines se regroupent en Floride. -
Les Etats-Unis menacent l'URSS
Lors d'un discours télévisé, JFK annonce à la nation américaine la présence de rampes de missiles à Cuba et l'arrivée prochaine à La Havane de navires soviétiques, venus accroître la puissance militaire. Ses mots plonge l'Amérique dans la stupeur. Par la même occasion, Kennedy menace l'URSS d'une attaque nucléaire. Il impose aussi une "quarantaine", c'est-à-dire un blocus naval : tout navire qui tenterait de débarquer du matériel militaire à Cuba serait immédiatement coulé. La peur s'installe. -
Cuba et l'Armée rouge se préparent
Alors que l'armée rouge et les forces du pacte de Varsovie sont en état d'alerte, plusieurs dizaines de navires soviétiques s'approche de la zone du blocus. De son côté, Fidel Castro mobilise les forces cubaines. Ce sont plus de 270 000 hommes qui sont mobilisés. -
Affrontement américano-soviétique au conseil de sécurité des Nations Unies
Adlai Stevenson (représentant des USA à l'ONU) présente les preuves photographiques de bases de missiles à Cuba à Valerian Zorine (son homologue soviétique). Ce dernier nie en bloc et remet en doute l'authenticité des documents. La tension reste palpable. -
Vers un accord ?
Devant le risque d'une guerre nucléaire, Kennedy estime que la crise ne pourra être résolue que par un échange. Castro avertit les Soviétiques de l'imminence d'une invasion américaine et les exhorte à lancer les premiers une attaque nucléaire contre les États-Unis. Ne tenant pas rigueur des conseils cubains, Khrouchtchev propose un compromis aux USA : le retrait des missiles soviétiques de Cuba contre la promesse américaine de ne pas envahir l'île. -
Le cavalier seul de Castro
Sans l'aval de l'URSS, Fidel Castro ordonne de tirer sur tout avion américain. La DCA cubaine ordonne et abat un avion espion U-2, tuant son pilote, le major Rudolf Anderson.
Khrouchtchev craint que la situation ne lui échappe. Il demande à Castro de cesser le feu. -
Sortie de crise
Finalement, Kennedy accepte la proposition de Khrouchtchev faite deux jours plus tôt. Les cargos soviétiques regagnent l'URSS et les missiles sont démontés. En contrepartie, les Etats-Unis s'engagent à ne pas envahir Cuba et à retirer le blocus.
La guerre nucléaire, qui aurait pu détruire la planète, est évitée. Le monde entier peut souffler.