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1967, les premiers cas d'euthanasie dans les hôpitaux révélés.
Le professeur Michel-Marie salmon, chirugien à l'hopital de Marseille fait état de cas d'euthanasie observés en pédiatrie chirurgicale. -
Echec d'une loi sur la légalisation de l'euthanasie.
Un patient mourrant demande la légalisation de l'euthanasie. Une loi pour légaliser l'euthanasie passe à l'assemblée parlementaire du conseil de l'europe. Celle-ci est rejétée par les parlementaires. -
Nouvelle tentative de légalisation de l'euthanasie.
Le sénateur CAILLAVET dépose une proposition de loi visant à permettre l'euthanasie passive. -
Rejet de la proposition de loi du sénateur Henri CAILLAVET
La proposition de loi de Henri Caillavet est définitivement rejetée par le sénat. -
Relance du débat sur le sujet suite à l'affaire Humbert.
Vincent Humbert, jeune homme victime d'un accident de voiture quelques mois plus tôt écrit une lettre au président de la république Jacques-Chirac dans laquelle il lui demande "le droit de mourrir". La demande de ce dernier est rejetée. -
Vincent humbert se fait euthanasier.
Suite au refus de sa requête, vincent Humbert, dans un dernier élan d'espoir écrit un livre intitulé "Je vous demande le droit de mourrir" dans lequel il raconte sa souffrance. Il se fait finalement euthanasier par le docteur Chaussoy assitée par la mère de ce dernier Marie Humbert. Cette tentative de mettre fin à ses jours échoue.Il décède finalement deux jours plus le 26 Septembre 2003.
Cette affaire relance alors fortement le débat sur l'euthanasie et le droit des patients en fin de vie. -
Mission d'information sur l'accompagnement des patients en fin de vie initiée par Jean Leonetti.
L'affaire Humbert ayant relancée le debat sur l'euthanasie. Une mission fût alors mise en place afin de determiner les conditions dans lesquelles un patient en fin de vie pourrait être accompagnée. Elle fût initiée au sein de l'assemblée nationale par le député Jean Leonetti. -
Adoption de la loi Leonetti, Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie
Cette loi détermine les conditions dans lesquelles un patient en fin de vie pourrait demander l'arrêt de son traitement. Elle met ainsi fin à l'acharnement thérapeuthique c'est-à-dire à "des thérapies disproportionnées par rapport à l'amelioration attendue de l'état du patient". Dans le même temps, elle propose le développement des soins palliatifs. Cependant, elle n'autorise toujours pas l'euthanasie. -
Rejet de la requête de Chantal Sébire.
Chantal Sébire, une femme de 52 ans souffrant d'un cancer des sinus, une maladie incurable écrit une lettre au president Nicolas Sarkozy lui demandant l'autorisation pour se faire euthanasier et ainsi "mourir dignement". Sa demande fût rejétée le 17 mars 2008 par le tribunal de grande instance de Dijon. -
Décès de Chantal Sébire
Chantal Sébire est retrouvée morte des suites d'une ingestion importante de barbituriques. Cette affaire relance de nouveau la controverse autour de l'euthanasie. Suite à cela, le premier ministre François Fillon demande à Mr Leonetti de reviser sa loi de 2005. -
Rejet de la législation légalisant l'euthanasie
Le 25 janvier 2011, par 170 voix contre 142, les sénateurs décident de rejeter la loi permettant une dépénalisation de l'euthanasie. L'UMP notamment joue de son influence pour s'opposer à cette proposition qui aurait dut permettre aux patients mourrants de recevoir une aide médical pour mettre fin à leur vie. -
Aujourd'hui, dans le monde seuls 3 pays pratiquent l'euthanasie
L'euthanasie active est à ce jour dépénalisée dans deux pays
- La Belgique, depuis la loi du 22 Mai 2002
- Les Pays-bas depuis Avril 2001
- Le luxembourg depuis le 19 fevrier 2008
-et aux Etats-Unis dans l'état de washington
