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Les États généraux
Les années qui précèdent les États généraux de 1789 sont marquées par le mécontentement de la population paysanne. Il y a une crise financière, les paysans paient beaucoup d'impôt, alors que les nobles et le clergé ne sont pas obligés d'en payer. Louis XVI convoque des États généraux à la suite de pressions populaires. Les États généraux sont composés de membres de la noblesse, de membres du clergé et de paysans. Ces derniers ont des demandes qu'ils ont écrit dans les Cahiers de doléances. -
Les cahiers de doléances
Dans les cahiers de doléances, les membres du tiers état critiquent le fait qu'ils soient les seuls à payer des impôts. Ils demandent que les membres des deux autres ordres (clergé et noblesse) en paient également. Évidemment, cette proposition, malgré qu'elle soit appuyée par le roi, n'est pas acceptée par la noblesse et le clergé. Tout est en place pour que le peuple se révolte. -
Le serment du jeu de paume
Initialement, les États généraux ont été formés pour trouver une solution à la crise financière. L’Assemblée change rapidement de mandat : ils resteront ensemble tant qu'ils n'auront pas doté la France d'une nouvelle constitution qui supprimera les privilèges de la noblesse et du clergé. Cette nouvelle assemblée constituante, portée par les valeurs des philosphes des Lumières, représente une menace pour le pouvoir du roi et pour l'Ancien Régime. -
La prise de la Bastille
Durant cette journée, des membres du tiers état attaquent et prennent possession de la prison de la Bastille. Il y a peu de prisonniers à l'intérieur de la prison, mais elle est un symbole du pouvoir absolu du roi qui peut enfermer qui il veut, sans procès. -
Fin de l'Ancien Régime
Les nouvelles de la prise de la Bastille arrive en campagne, mais les événements sont déformés ce qui cause une sorte de panique généralisée. Les paysans se retournent contre la noblesse et détruisent leurs châteaux : c'est la Grande Peur. Pour ramener le calme, la noblesse et le clergé renoncent à leurs privilèges dans la nuit du 4 août 1789. Juridiquement, c'est la fin de l'Ancien Régime. -
Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen
La déclaration reconnaît que le principe de souveraineté réside dans la nation, on reconnaît la liberté individuelle et l'égalité des citoyens devant la loi. C’est la philosophie des Lumières qui a répandu ces idées. Louis XVI refuse d'abord de signer la Déclaration, elle va trop à l’encontre du système en place, mais il se ravise et la signe. -
Fête de la fédération
Commémoration de la prise de la Bastille, il s'agit d'une grande fête où les citoyens jurent fidélité à la patrie. Louis XVI va y participer, il s'agit d'un grand symbole d’unité nationale parce que le roi s’engage à respecter la constitution. C'est le dernier moment d'unité qui inclut la monarchie. -
La fuite de Louis XVI
À la fête de la fédération, Louis avait juré qu’il acceptait la Constitution. Sauf que le soir du 20 juin 1791, le roi décide de quitter Paris en cachette. Déguisé en serviteur, il va vers la frontière pour se rendre à Varennes en Argonne. Il se fait cependant reconnaître avant d'arriver à destination et la Garde nationale l’escorte et le ramène à Paris. -
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La monarchie constitutionnelle
La monarchie constitutionnelle est un système politique dans lequel les pouvoirs du roi ou de la reine, qui est le chef de l'État, sont limités par un gouvernement élu et des lois. L'Assemblée a rédigé une constitution qui reconnaît que Louis XVI est toujours à la tête de l'État, mais que tous les citoyens sont égaux et qu'ils ont des droits, tel que décrits dans la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. -
Chute de la monarchie constitutionnelle
Une foule d'environ 30 000 d'insurgés que l'on appelle les «sans-culotte»prend d'assaut le palais des Tuileries qui était le siège du pouvoir exécutif pour demander l'abolition de la monarchie. Le roi et la reine doivent demander la protection de l'Assemblée, c'est la chute de la monarchie en France. -
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La République
La monarchie constitutionnelle est remplacée par une république. Les révolutionnaires n'hésitent pas à utiliser la violence pour condamner les personnes qui s'opposent ou qui sont soupçonnées de s'opposer à la République. C'est le début d'une période appelée la Grande Terreur -
Exécution de Louis XVI
Le 21 septembre 1792, une nouvelle assemblée constituante proclame la République. L'assemblée décide de juger le roi. Son procès se déroule du 11 décembre 1792 au 19 janvier 1793. Louis Capet (nom de citoyen de Louis XVI) est condamné à mort. Il est guillotiné le 21 janvier 1793 sur la place publique. -
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La Terreur
La Révolution qui était censée apporter la liberté et l'égalité au peuple devient une source de peur, de violence et de pauvreté. Environ 16 000 personnes sont guillotinées en 1793. La France se retrouve donc dans un état d'instabilité politique et financière, ce qui permettra à Napoléon Bonaparte et à son armée de prendre le pouvoir en 1799. Cet évènement marque la fin de la République. -
Exécution de Marie-Antoinette
Quelques mois après l'exécution de Louis de Capet, Marie-Antoinette d'Autriche est aussi condamnée à la guillotine. Ces derniers mots auraient été «pardonnez-moi Monsieur je ne l'ai pas fait exprès». Le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette qui n'a que 10 ans ne sera pas exécuté, il est abandonné dans une cellule de prison et meurt en 1795. -
Création du Directoire
Après plusieurs tentatives pour stabiliser la situation économique, le chaos révolutionnaire est encore bien présent. En 1795, une nouvelle constitution est signée par le gouvernent révolutionnaire. Le gouvernement est remplacé par un Directoire qui est formé de 5 membres nommés par l'Assemblée. -
Prise du pouvoir par Napoléon Bonaparte
Grâce à un coup d’État effectué les 9 et 10 novembre, Napoléon Bonaparte réussit à renverser le pouvoir du Directoire. Il prend le pouvoir et instaure un nouveau régime : le Consulat. Napoléon va gérer ce Consulat avec un pouvoir dictatorial.