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La Revolution française (par les Seconde I du lycée Douanier Rousseau de Laval, année 2016)

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    Parution de l'Encyclopédie, monarchie absolue et siècle des Lumières

    Au XVIIIe siècle, la France est sous une monarchie absolue de droit divin dirigée par le roi Louis XV (1715 - 1774). Il a tous les pouvoirs et règne sur une société d'ordres inégalitaire. Face à ces différences et au manque de libertés un courant de pensées naît : les Lumières. Composé de philosophes, il critique le système en se basant sur la raison et les savoirs. Leurs idées se diffusent grâce à l'Encyclopédie qui insuffle un esprit d'égalité et de liberté.
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    De Louis XVI au citoyen Capet

    En 1774, Louis XVI devient roi absolu. Jusqu'en 1789, il détient son pouvoir de Dieu, promet de tenir la sainte foi catholique, de gouverner et de défendre son royaume. Mais en 1789, il commence à perdre du pouvoir. Dans la Constitution de 1791, il est roi pour les Français, dépend de la nation. Il lui promet fidélité, mais aussi de faire exécuter les lois et de maintenir la Constitution. Sa fuite en 1791 aboutira en 1793 à un procès où il sera jugé coupable puis guillotiné le 21 janvier 1793.
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    La révolution américaine

    La révolution américaine est déclarée par 13 colonies britanniques et oppose les Insurgés contre les Loyalistes (soutenant l’Angleterre). C’est à la suite de cette révolution que sont nés les Etats Unis, avec une Constitution basée sur des valeurs de liberté et d’égalité. La monarchie française a soutenu cette révolution par l’envoi de troupes, causant une crise économiques. Les intellectuels français ont aussi participé à la révolution, puis transmis les valeurs américaines au peuple français.
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    La France à la veille de 1789

    La France avant 1789 est une monarchie. Le peuple est séparé en 3 ordres : tiers-etat, clergé, noblesse. En 1751 l'Encyclopédie est publiée ce qui donne lieu à une critique de la monarchie. Louis XVI veut réformer le pays à cause des inégalités en faisant par exemple payer des impôts aux nobles et au clergé. En 1788 le pays est endetté et en crise et l'élite bloque les nouvelles lois. En décembre 1788 le roi convoque les Etats-Généraux.
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    Les débuts de la vie politique en France

    Les cahiers de doléances ont en grande partie stimulée l’intérêt général de la population pour les affaires politiques. Rédigés de février à mars 1789 sur demande du roi en vu des États Généraux, les 3 ordres avaient le droit d'exprimer leur opinion, un vœux, une plainte… Chacun se sentant concerné, le peuple a commencé à prendre part aux institutions misent en place, à discuter de la vie politique. Plusieurs clubs se sont formés pour permettre les débats, comme celui des jacobins par exemple.
  • Les cahiers de doléances

    Les cahiers de doléances
    Pour réduire le déficit budgétaire et les tensions sociales, Louis XVI convoque des Etats généraux à Versailles. Pour préparer cette assemblée,les Français rédigent les cahiers de doléances, des textes recueillant les plaintes et les souhaits des 3 ordres. Le tiers-état et une partie de la noblesse demandent qu'il n'y ait plus de privilèges et que les impôts soient répartis entre les 3 ordres. Le clergé ne souhaite pas d'évolutions comme une partie de la noblesse car la société les avantage.
  • L'ouverture des Etats Généraux

    L'ouverture des Etats Généraux
    Les États Généraux sont une assemblée des représentants des trois ordres (Clergé, Noblesse, Tiers-Etats). Elle est convoquée par le roi qui demande un avis ou une aide financière (la France se trouve en crise financière et sociale car elle a notamment aidé économiquement la Révolution Américaine). Ces États n'ont plus été convoqués depuis 1614 mais en 1788, Louis XVI annonce les nouveaux États Généraux. Ils s'ouvrent à Versailles, le vote est basé au départ sur le principe 1 ordre = 1 voix.
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    La Révolution française

    La Révolution française est une période riche en évènements qui marque la fin de l'Ancien Régime et le début de l'époque contemporaine en France. La fin de la Révolution est toujours sujette à débat. On retient cependant de manière générale l'année 1799, le consulat mettant fin aux troubles de la Révolution
  • Le serment du jeu de paume

    Le serment du jeu de paume
    Après le refus du roi de laisser entrer le ⅓ États dans la salle de réunion, il s'est réuni dans la salle du jeu de paume avec les 2 autres ordres afin de prêter serment de ne jamais se séparer avant d'avoir rédigé une Constitution. David a représenté cette scène dans son tableau s'intitulant « le serment du jeu de paume du 20 juin 1789 » mais il n'a pas pu finir son œuvre car il a été emprisonné. Il a utilisé le néo-classicisme pour montrer la souveraineté et l'union nationale de la journée.
  • La prise de la Bastille

    La prise de la Bastille
    La Prise de la prison royale de la Bastille est un événement important qui s'est passé à Paris. Le peuple a entendu des rumeurs de la montée des troupes du roi, il a donc besoin d'armes. Le gouverneur ne veut pas le laisser rentrer et lui tire dessus. De 15h et 17h, plusieurs affrontements ont lieu, un drapeau blanc est hissé, la forteresse est prise et marque la fin de l'absolutisme royal, le gouverneur a la tête coupé. Cela a donné de la joie aux français, ils ont plus de liberté.
  • La nuit du 4 août 1789

    La nuit du 4 août 1789
    Ce jour là, l'assemblé à accueillis les députés du Clergé, de la noblesse et du 1/3 états qui se sont réunis pour parler des lois. Après un long débat et un vote ils abolissent plusieurs lois et en créent de nouvelles. La fin des privilèges marque la fin du système féodale, les justices seigneuriales sont supprimés sans indemnité. Cela à pour conséquence de rendre le clergé, la noblesse et le 1/3 état égaux face aux lois. Dans le plus long terme ces abolitions de lois sont encore présente.
  • La déclaration des droits de l'Homme et du citoyen

    La déclaration des droits de l'Homme et du citoyen
    La déclaration est faite par les députés pour montrer la fin de l'ancien régime, et construire une base commune pour la future constitution sur laquelle on se base encore aujourd'hui. C'est l'affirmation d'un nouvel univers politique où le retours de la monarchie absolue est impossible. Cette déclaration clame l'abolition des privilèges du clergé et de la noblesse, les libertés publiques et politiques tout en repartissant les pouvoirs.
  • La presse pendant la Révolution

    La presse pendant la Révolution
    Le 26 août 1789, il est dit « Tout citoyen (…) parler, écrire, imprimer librement ». 2 moyens de distribution apparaissent : distribution à domicile et le colportage (crieurs). Les patriotes vendent les journaux et les symboles de la Révolution apparaissent en public (cocardes). Différents journaux publiés dénoncent les injustices monarchiques, ils permettent aux citoyens de créer leur propre opinion politique dans toute la France. La presse amène débats politiques et parfois même la révolte.
  • La Constitution civile du Clergé

    La Constitution civile du Clergé
    C'est un texte de loi sur les gens d'Église, désormais éluent par le peuple, devant prêter Serment à cette Constitution. Ce texte entraîne des débats et conflits, basés sur la confiscation des biens de l'Église, car certains prêtres abusent de la richesse de celles-ci. Bien entendu certains de ces prêtres et fidèles sont hostiles à ces lois. Ils doivent choisir entre l’État ou le Pape (prêtres) ou entre les gens d’Église ou l’État (fidèles), s'ils choisissent le mauvais, ils seront sanctionnés.
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    La question religieuse.

    Durant l'ancien Régime, l’Église jouis de privilèges. La religion est alors omniprésente. Avec la Révolution et l’affaiblissent du pouvoir royale, la religion est aussi remise en cause. Ses privilèges sont supprimés et une constitution civile du Clergé est rédigée. Cette réforme entraîne des contestations chez certains prêtres et l’État. Une campagne de déchristianisation est alors organisée par les anti-cléricaux Les tensions s’apaisent jusqu'à ce que Napoléon trouve un compromis :Le Concordat.
  • La fête de la Fédération

    La fête de la Fédération
    La fête de la Fédération est une journée organisée le 14 Juillet 1790 sur le champ de Mars à la demande du maire de Paris, Bailly. Elle célèbre l'union du roi et de la nation et fut aussi organisée pour défendre et conserver la liberté ainsi qu'en souvenir de la prise de la Bastille. Lors de cette cérémonie, le roi doit prêter serment de respecter la loi. Les députés et les gardes Nationaux de Paris et de Province doivent prêter serment d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi.
  • La fuite du roi, le 21 Juin 1791

    La fuite du roi, le 21 Juin 1791
    Le 21 juin 1791, le roi Louis XVI décide de fuir son royaume avec sa famille car il n’a plus beaucoup d’influence dans les choix pris par le pays. Ils fuient vers l’Autriche pour retrouver les forces armées de son beau-frère, l’empereur d’Autriche. Mais ils sont reconnus et arrêtés à Varennes. Ils sont ramenés à Paris le 25 juin par les habitants de Varennes. Cette date marque la rupture entre le peuple français et le roi.
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    Monarchie constitutionnelle

    La monarchie constitutionnelle est un régime politique où la constitution définie le fonctionnement de la monarchie et la séparation des pouvoirs.
    Il y a la nation, elle est divisée en deux parties : Les citoyens passifs et les citoyens actifs. Les actifs sont les seuls à payer suffisamment d'impôts et à voter. Les actifs élisent les électeurs (50000) qui élisent les Tribunaux (juges et jurés) et l'Assemblée Législative. Le Roi nomme 6 ministres et a un droit de veto sur l'Assemblée Législative.
  • La prise du palais des Tuileries

    La prise du palais des Tuileries
    La préparation de cette journée est organisée et menée par le peuple de Paris. Après plusieurs assauts, le peuple prend le palais des Tuileries, siège du pouvoir exécutif, où se trouve le roi et sa famille. Le roi, accusé de trahison, est arrêté et emprisonné. Le 10 août 1792, marque la chute de la monarchie constitutionnelle.
  • Les massacres de Septembre par les Sans-culottes

    Les massacres de Septembre par les Sans-culottes
    La Révolution ne serait rien sans les émeutes du peuple parisien. Le tiers-état s’investit peu à peu dans la politique afin de défendre une démocratie directe, ses libertés ainsi qu’une notion d’équité au sein de la société. À partir de 1792, une partie du peuple s’incarne dans la figure des «sans-culottes». Militants des clubs démocratiques et amateurs de pantalons rayés, ils enchaînèrent les massacres dans la capitale pour combattre la tyrannie, la corruption et les inégalités sociales.
  • La bataille de Valmy

    La bataille de Valmy
    En 1792, l'armée prussienne s'approche de Paris . Le 20 septembre 1792 l'armée française composée en grande partie d'anciens soldats du roi mais aussi de plusieurs milliers de volontaires arrive à stopper l'avancée de l'ennemi auprès du moulin de Valmy. Cette bataille est symbolique: elle est la première victoire de la République et représente la victoire de l'union nationale contre les monarchies européennes. Le lendemain de cette bataille, la monarchie est abolie et la République proclamée.
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    La guerre de Vendée

    Au printemps 1793, en Vendée, les monarchistes se rebellent contre les Républicains car ils n'acceptent pas que 300 000 hommes soient appelés pour l'armée. Ils sont déçus par une Révolution qui taxe trop et le Gouvernement a emprisonné « leur » Roi. Cette guerre provoquera de nombreux mort(e)s et les propagandes seront très présentes. Il y aura des batailles décisives (12 décembre 1793 au Mans ; 3 décembre 1793 à Savenay). Tout prit fin par une dernière défaite des Vendéens en janvier 1794.
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    La Terreur

    La Terreur a commencé en 1793, et s'est terminée en juillet 1794 avec la chute de Robespierre. Il y a eu la Terreur dans toute la France parce que les Montagnards, dont Robespierre, qui sont des députés républicains voulaient conserver la République face aux différentes menaces (extérieure et intérieure) contre la Révolution en éliminant les « ennemis » de la République. Le bilan total de la Terreur s'élève à plus de 100000 morts.
  • La loi des suspects

    La loi des suspects
    C'est une loi fondée en septembre 1793 par le comité de Salut Public (gouvernement révolutionnaire), composé de membres de l'assemblée et notamment des Montagnards. Il y est rédigé que toute personne qui s'oppose au régime est considérée comme suspecte. Les suspects seront arrêtées, enfermées, puis jugées avant d'être exécutées, souvent de manière expéditive. Cette loi a condamné environ 17000 personnes.
  • Olympe de Gouges est guillotinée

    Olympe de Gouges est guillotinée
    Olympe de Gouges est née en 1748 à Montauban. En 1770, elle a vécut à Paris. En 1791, elle écrit la « déclaration de la femme et de la citoyenne ». Elle placarde des affiches sur les murs de Paris. Elle y met le divorce : le premier droit des femmes de l'époque. Elle soutient la monarchie constitutionnelle. Pour elle Robespierre veut la dictature. Le 6 août 1793 on l'inculpe car elle avait accrochée une affiche fédéraliste. Elle se fera guillotinée en 1793 le 3 novembre.
  • Robespierre

    Robespierre
    Maximilien de Robespierre dirige le comité de salut publique. Persuadé que la république doit être sauvée il légitime le gouvernement révolutionnaire et le système de la terreur. Dans son discours du 5 Février 1794 il explique que « la terreur est la justice prompte, sévère et inflexible » et que c'est un besoin pour la patrie. Ayant éliminé une grande partie de ses opposants, les conventionnels craignent pour leur vie. Le 9 thermidor il se fait arrêter et est guillotiné le lendemain.
  • Le 10 Thermidor An II

    Le 10 Thermidor An II
    Le 28 juillet 1794 (10 Thermidor An II) marque le chute de Robespierre et la fin de la Terreur. Le 9 Thermidor, à la suite d'un discours douteux, les Conventionnels craignent pour leur vie et qualifient Robespierre de tyran. Celui-ci se réfugie à l'Hôtel de Ville de Paris pensant trouver du soutien. Mais, le député P. Barras rassemble des troupes et attaque Robespierre. Celui-ci est gravement blessé et guillotiné le lendemain. La Terreur prend fin et sera remplacée par le Directoire.
  • Napoléon Bonaparte au pont d'Arcole

    Napoléon Bonaparte au pont d'Arcole
    1769, Napoléon Bonaparte naît en Corse. Il se fait connaître sous la Révolution par ses exploits militaires. Il est rappelé en France pour écraser les insurrections royalistes et les invasions. Il crée le Consulat en 1799, par un coup d’état. Napoléon réforme la société française par ses « masses de granit ». Il rétablit la paix avec l’Europe en 1802. En 1804, il est sacré Empereur des Français et part à la conquête de l’Europe. Il est chassé en 1814 puis en 1815. Exilé, il meurt en 1821.
  • Fermeture définitive du club des Jacobins

    Fermeture définitive du club des Jacobins
    Le club des jacobins est l’un des premiers « partis » créé et l’un des plus célèbres. Il est créé en 1789 par les députés bretons. Cette société de pensée prépare les séances de l’Assemblée en discutant des textes avant qu’ils soient débattus et votés. A son apogée il comprend 100 à 200 000 militants, il connaît plusieurs périodes en fonction des idées politiques défendus et des dirigeants. De Mirabeau (qui parti suite à la radicalisation) à Robespierre, membre le plus connu.
  • Le coup d'Etat du 18 Brumaire an VIII

    Le coup d'Etat du 18 Brumaire an VIII
    En 1799, la situation politique est confuse en France et l'armée apparaît comme le seul recours face aux menaces qui pèsent sur le Directoire. Le général Bonaparte, rendu célèbre par ses victoires en Italie et en Égypte, est acclamé par le peuple à son retour en France. Profitant de sa popularité, Bonaparte renverse le Directoire, avec l'aide de son armée et certains députés, par un coup d’État à la salle du conseil de Saint-Cloud le 9 novembre 1799. Il instaure alors une République autoritaire.
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    Le Consulat

    Après son coup d'état du 18 Brumaire, Bonaparte fonde et prend la tête d'un régime autoritaire, le Consulat. Il réorganise ainsi la société française avec les «masses de granit», modernise l'économie (crée le Franc germinal) et rétablit la paix extérieure et intérieure (pacification des révoltes). Il calme les passions révolutionnaires ; il honore l'agriculture, le commerce et les manufactures. Bonaparte favorise aussi l'éducation, et lève la conscription, avant de rédiger le Code civil en 1804.
  • Le Concordat

    Le Concordat
    Le Concordat est un texte de lois établit par Napoléon Bonaparte qui redéfinit les rapports entre l’Etat et les différentes religions. Il est signé par le pape en 1801 mais n’est appliqué que l’année suivante. Il rétablit l’exercice des religions catholique et juive, et autorise le protestantisme. Ce traité permet d’affirmer le pouvoir de Napoléon sur les religions. Il vise à réduire les conflits religieux engendrés par la Révolution. Le régime concordataire reste en vigueur jusqu’en 1905.
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    L'Empire

    Napoléon Bonaparte est déclaré empereur le 18 mai 1804 et est couronné le 2 décembre de la même année. Cette période est une période d'expansion territoriale de la France et de diffusion des idées révolutionnaire en Europe. Les conquêtes et l'épopée napoléonienne abouti à une grande coalition contre la France. La défaite de Waterloo le 18 juin 1815 marque la fin définitive de l'Empire et la Restauration de la monarchie en France.