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L’Institut mohawk
En 1831, l’Institut mohawk, anciennement une école de jour pour les garçons, devient un pensionnat indien ayant comme but d’assimiler les enfants autochtones. Situé à Brantford, ce pensionnat indien, agissant sous la gestion de l’Église anglicane, est considéré comme l’un des premiers construits au Canada. -
L’Acte de l’Amérique du Nord britannique
L’Acte de l’Amérique du Nord britannique marque la naissance de la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, le Québec et l’Ontario en 1867. Cet événement affecte directement les peuples autochtones puisque la responsabilité coloniale envers ces peuples est transférée au nouveau gouvernement fédéral sous le ministère de l’Intérieur. -
La Loi sur les Indiens
La Loi sur les Indiens est adoptée par le gouvernement du Canada en 1876 au Parlement. S’appliquant aux personnes qui détiennent le statut d’Indien, le gouvernement canadien l’adopte sous prétexte d’assurer une meilleure assimilation des Premières Nations ainsi que tenter d’effacer la culture. -
Un amendement ajouté la Loi sur les Indiens
Quatre ans après l’adoption de la Loi sur les Indiens, en 1880, un amendement y est ajouté. L’ensemble des femmes indiennes se voient retirer leurs droits dès qu’elles s'unissent avec un homme n’ayant pas le titre “indien” (The canadian Encyclopedia, 2020). -
Autorisation de la création des pensionnats indiens
En 1883, le premier ministre John A. Macdonald autorise la création des pensionnats autochtones. Dirigée par les églises chrétiennes afin de régler le “problème indien” du Canada, cette décision affecte directement la vie des enfants et des familles des Premières Nations. Majoritairement dans le Haut-Canada lors de la première moitié du 19 siècle et par la suite vers l’ouest et le nord, des écoles se font construire (Parcs Canada, 2021). -
Le lobbying autochtone mène à des amendements à la Loi sur les Indiens
En 1951, le lobbying autochtone aide à la modification de la Loi sur les Indiens et permet ainsi aux autochtones de gagner davantage de pouvoirs. En effet, ceux-ci obtiennent des pouvoirs plus étendus aux conseils de bande élus, qui donnent le droit de voter dans les élections de bande aux femmes autochtones et qui lèvent l’interdiction de pratiquer le potlatch ainsi que les danses traditionnelles comme la danse du soleil (Renseignements généraux sur l’inscription des Indiens, 2018). -
Obtention du droit de vote
Au Canada, en 1960, sous la gouvernance du premier ministre John G. Diefenbaker, les Indiens obtiennent le droit de voter dans les élections fédérales, ne perdant désormais plus leur statut ou leurs droits relatifs aux traités durant le processus. -
L'affaire Calder
En 1973, l’affaire Calder force le gouvernement à adopter de nouvelles politiques afin de négocier les revendications territoriales non-couvertes par les traités impliquant les terres historiquement occupées par les Nisga’a en Colombie-Britannique. La Cour suprême du Canada confirme que les peuples autochtones possédaient des titres fonciers avant la colonisation européenne, que ces titres existaient au sein de la loi, et qu’ils sont toujours valides, à moins d’avoir été spécialement élimiés. -
L’Association des femmes autochtones du Canada est fondée.
L’Association des femmes autochtones du Canada est fondée en 1974, afin de se battre pour le bien-être social, politique et économique des femmes et des filles autochtones. Cette association souhaite promouvoir l’éducation, remettre en question les politiques discriminatoires et s’affairer à diminuer les inégalités. -
Reconnaissance des droits
En 1982, l’article 35 reconnaît les droits et les titres autochtones dans la Constitution canadienne grâce à l’activisme des peuples autochtones affectant directement la vie de ceux-ci.