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Catastrophe de Fukushima
Catastrophe de FukushimaLa catastrophe de Fukushima fait partie des conséquences d'un séisme sur la côte Pacifique du Tōhoku de magnitude 9 ayant déclenché un tsunami, dévasté cette côte et provoqué plus de 20 000 morts.
Le séisme a entraîné l'arrêt automatique des réacteurs en service et provoqué des émissions de xénon, ce qui prouve que la structure des réacteurs aurait été immédiatement endommagée. -
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Evolution de la catastrophe de Fukushima-Daiichi au cours du premier mois
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Première explosion dans la centrale
Le samedi 12 mars à 15 h 36, une forte explosion avec projection de débris et émission d’un panache blanc de fumée ou de vapeur d’hydrogène14 se produit dans le bâtiment du réacteur no 1 de Fukushima Daiichi. Le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, confirme que la partie haute du bâtiment (murs et toiture) s’est effondrée à la suite d’une explosion d’hydrogène induite par la surchauffe du réacteur suite à la baisse du niveau d’eau de refroidissement. -
Défaillance de refroidissement du réacteur n°3
Une défaillance du refroidissement du réacteur no 3 de donne lieu à la dépressurisation volontaire de l’enceinte. Ce même réacteur no 3 est dépressurisé par ouverture manuelle d’une soupape de sécurité , pour baisser la pression dans le réacteur, opération immédiatement suivie d'une injection d’eau de mer et d’acide borique dans celui-ci à l’aide de la pompe à incendie, pour absorber des neutrons. -
Risque pour la seconde centrale du complexe
En début de matinée, le premier ministre japonais annonce aux médias qu’il se rend d’urgence sur place car la seconde centrale nucléaire du complexe de Fukushima (Fukushima Daini, située à douze kilomètres de Fukushima Daiichi), connaît également d’importants problèmes de refroidissement. -
Seconde explosion dans la centrale
une seconde explosion se produit, cette fois au niveau du réacteur no 3 de Fukushima Daiichi, soufflant le toit du bâtiment. D’après l’opérateur, ni le réacteur ni la salle de commandes n’ont été endommagés. Par contre, plusieurs véhicules de secours sont atteints. L’Agence japonaise de sûreté nucléaire explique que ces explosions sont provoquées par de l’hydrogène rejeté volontairement pour faire baisser la pression malgré la charge du nuage engendré en radionucléide -
Troisième explosion au coeur de la centrale
6 h 10 : une troisième explosion, cette fois-ci au réacteur 2 sur Fukushima, a lieu et serait due une nouvelle fois à de l’hydrogène évacué. La possibilité d'une fusion du cœur où les tubes de combustion seraient détruits, est avancée. À 6 h 14, TEPCO annonce qu'une partie du bâtiment du réacteur no 4 est endommagé. -
Les 50 de Fukushima
Les 50 liquidateurs de FukushimaIl est décidé d'évacuer les 750 travailleurs de l'unité 4, suite à l'incendie du bâtiment. Seuls restent 50 travailleurs, appelés dans certains médias japonais ou anglophones les « cinquante de Fukushima »32. Ils sont rejoints par du personnel supplémentaire dans les jours suivants, mais « Fukushima 50 » est demeuré le terme utilisé par les médias anglo-saxons pour les désigner. -
Feu dans le réacteur n°4
Le feu reprend dans le réacteur no 4. Le réacteur comprenant des stocks de combustible usagé, le feu risque de s'étendre à divers matériaux radioactifs, parmi lesquels du Césium à trente ans de demi-vie. Les équipes ne peuvent intervenir, en raison d'un débit de dose ambiant d'environ 400 mSv/h. -
Areva vient en aide au Japon
Areva vient en aide au JaponLe directeur de l'AIEA, Yukiya Amano, est attendu sur place. Areva affrète un avion transportant cent tonnes d'acide borique fournies par EDF, 3 000 masques, 10 000 combinaisons protectrices et 20 000 paires de gants. De l'eau de mer est injectée dans les réacteurs n° 1, 2, 3 et 4 de Fukushima Daiichi. Onze camions-citerne, habituellement utilisés pour contenir les manifestations sont envoyés pour arroser les réacteurs. -
Tepco tente de rétablir le réseau électrique
TEPCO espère raccorder le réacteur no 2 au réseau électrique extérieur et remettre en marche les pompes. L'opération est suspendue à cause du risque radiologique pour les techniciens.L'ensevelissement de réacteurs sous une épaisse couche de sable et des centaines de tonnes de béton ou de ciment et utilisée dans le cas de Tchernobyl, est évoquée par les médias après que des ingénieurs de TEPCO l'avancent comme un ultime recours pour stopper l'émanation d'émissions radioactives majeures -
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Tepco tente de rétablir l'électricité afin de relancer les pompes
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Evacuation d'une partie des employés
Une fumée grisâtre s'échappe du réacteur 3, considéré comme le plus dangereux en raison d'une forte charge en combustible MOX. TEPCO annonce alors l'évacuation d'une grande partie des 420 employés de la centrale, sans indiquer le nombre exact d'employés évacués. -
Les banques souhaitent aider aux réparations
Les banques veulent aider aux réparations
Selon l'agence Jiji, les banques japonaises vont prêter 2 000 milliards de yens (17,4 milliards d'euros) à l'opérateur TEPCO, leur apportant de l'aide financière afin de pouvoir assurer les réparations des centrales endommagées ainsi que le démantèlement de la centrale de Fukushima. -
Deux ouvriers sont hospitalisés
Deux ouvriers sont hospitalisésDeux ouvriers de la centrale qui travaillaient à tirer des câbles électriques dans la turbine du réacteur 3 sont hospitalisés, leurs jambes ayant été exposées accidentellement à de l'eau irradiée qui s'est engouffrée dans leurs bottes -
L'eau de mer est remplacée par de l'eau douce
L'eau de mer est remplacée par de l'eau douce chargée en acide borique pour asperger les réacteurs. L'eau de mer risquant de mener certains composants à la corrosion. -
Des taux de radiation au dessus de la norme
Dans un village situé à 40 km de la centrale de Fukushima, l'Agence internationale de l'énergie atomique publie des mesures de niveaux de radiation dépassant les normes. -
Tepco rejete de l'eau radiocative en mer
Des tonnes d'eau radioactive rejetées dans la mer
TEPCO stoppe le rejet d'eau fortement radioactive dans la mer en provenance d'une fissure du puits adjacent au bâtiment turbine du réacteur 2, en assurant un colmatage par injection de silicate de sodium. Néanmoins, le rejet volontaire d'eau contaminée en mer se poursuit, par la vidange de réservoirs ainsi que des bâtiments (noyés) des réacteurs 5 et 6, ceci afin de libérer des capacités de stockage permettant d'accueillir l'eau plus fortement radioactive des unités 1, 2 et 3 -
Elargissement de la zone d'évacuation
La zone d'évacuation initiale est étendue à de nouvelles municipalités situées en direction du Nord-Ouest, territoire également très contaminé. Le radiologiste Jan Van de Putte relève 48 millisieverts par heure entre les bourgs de Iitate et Tsushima, confirmant la dangerosité de rester dans le secteur. Au vu de la contamination, qui s'étend fortement jusqu'à 100 km au moins, Greenpeace estime que plus d'un million de personnes sont menacées de mort. -
Fukushima : une catastrophe comparable à Tchernobyl
Un accident comparable à Tchernobyl
Les accidents des réacteurs 1, 2 et 3 sont globalisés. L'Agence japonaise de sûreté nucléaire relève l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima au niveau 7, soit maximal, sur l'échelle des évènements nucléaires et radiologiques (INES), soit au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl.