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Premier collège classique pour filles à Montréal
Au début du XXe siècle, les Québécoises catholiques n’ont pas accès aux études supérieures. Elles doivent aller à l’étranger (souvent aux États-Unis) ou poursuivre leur étude dans des institutions protestantes. En 1908, une institution supérieure pour filles ouvre à Montréal, et ce, malgré l’opposition de l’Église. Celles-ci auront la chance d’apprendre les langues (grec, latin, français et anglais), la sténographie et les sciences. -
Droit de vote des femmes au fédéral
Durant la Première Guerre mondiale, le gouvernement conservateur de Robert Borden fait face à plusieurs pressions notamment au niveau des mesures entourant la conscription, de la contribution des femmes durant la guerre et d’un désir d’aller chercher plus d’électeurs.
Le gouvernement du Canada accorde donc, en mai 1918, le droit de vote aux femmes canadiennes âgées de 21 ans et plus (excluant les femmes d’origines autochtones, asiatiques et noires). -
Droit de vote pour les femmes au Québec
Le Québec est la dernière province canadienne à accorder le droit de vote aux femmes notamment en raison de l’opposition de l’Église catholique. Cependant, cela n’empêche pas les suffragettes québécoises de militer pour leurs droits. Idola Saint-Jean et Thérèse Casgrain sont des figures importantes des luttes des femmes au Québec. C’est finalement en avril 1940, alors que la Deuxième Guerre mondiale fait rage en Europe, que les femmes du Québec obtiennent le droit de vote. -
Déclaration universelle des droits de l'homme
En 1948, l’Organisation des Nations Unies adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette déclaration met l’accent sur le fait que tous les êtres humains naissent libres et égaux. Après la Deuxième Guerre mondiale, les femmes vivent encore de la discrimination. Elles vont donc s’appuyer sur cette déclaration pour revendiquer, par exemple, l’égalité salariale. Cette déclaration apporte le Canada à accorder le droit de vote aux femmes et aux hommes d’origine asiatique. -
Publication de l'essai "Le Deuxième Sexe"
Le Deuxième Sexe est un essai publié par l’écrivaine française Simone de Beauvoir. L’idée principale de cet essai est que la femme n’est pas un être inférieur. En effet, les traditions occidentales et les lois, mises en place principalement par des hommes, ont entrainé l’infériorité de la femme dans les sociétés. Cet ouvrage devient donc une référence importante pour les féministes par la suite. -
Droit de vote des Autochtones au fédéral
C’est en mars 1960 que les « Indiens inscrits » obtiennent le droit de vote aux élections municipales. Les Premières Nations ont donc la possibilité de voter sans perdre leur statut d’Indien. Pour les Inuits, bien qu’ils aient obtenu ce droit en 1950, ils sont incapables d’exercer ce droit jusqu’en 1962 puisqu’ils vivent très loin. -
Première femme élue à l'Assemblée nationale du Québec
Marie-Claire Kirkland-Casgrain marque l’histoire en décembre 1961 alors qu’elle devient la première femme élue à l’Assemblée législative du Québec. Cela lui permet, en 1962, d’être la première femme à occuper des charges ministérielles en tant que ministre d’État. Elle participe alors au projet de loi 16 entourant la capacité juridique de la femme mariée. Dans les années 1970, elle se retire de la vie politique et siège, jusqu’en 1990, à la Cour provinciale du Québec. -
Les femmes au Québec ont accès à tous les programmes d'enseignement
Après la Deuxième Guerre mondiale, les femmes des pays occidentaux ont plus accès à l’éducation. Cependant, il y a une certaine réticence puisque plusieurs considèrent que la place de la femme est à la maison. Au Québec, la situation change en 1964 avec la commission Parent. Le ministère de l’Éducation met de l’avant que les filles ont le droit à la même éducation que les garçons. Dans les décennies suivantes, de plus en plus de filles vont accéder à l’université. -
Loi sur l'égalité juridique des époux (Québec)
Cette loi est une grande avancée pour la femme mariée au Québec. L’objectif de cette loi est d’apporter l’égalité entre les époux. Cela apporte donc l’abolition du devoir d’obéissance de la femme envers son mari. Cette loi oblige également l’égalité des époux au niveau de la famille. La femme ne doit donc pu être la seule à s’occuper des enfants, de la maison et des autres tâches. -
La loi sur le divorce est modifiée
Cette nouvelle loi sur le divorce s’applique à l’ensemble du pays. Avant cette loi, l’adultère était le seul motif reconnu pour qu’une femme puisse faire une demande de divorce. Cependant, le processus était difficile, long et coûteux (des procédures judiciaires de 2000$). Dès 1968, de nouveaux motifs sont ajoutés concernant le divorce : cruauté mentale et physique, l’alcoolisme, l’échec du mariage, la toxicomanie, etc. De plus, la femme peut faire une demande au provincial. -
Droit de vote des Autochtones au Québec
Les Premières Nations (hommes et femmes) doivent attendent le 2 mai 1969 pour pouvoir voter aux élections provinciales. Le Québec est donc la province canadienne la plus tardive à accorder ce droit. Par exemple, la Colombie-Britannique accorde le droit de vote aux Premières Nations en 1949 et l’Ontario en 1954. -
Adoption du "Bill Omnibus"
Dans les années 1960, le Canada est dans une période de changements sociaux. En 1967, le ministre de la Justice, Pierre Elliott Trudeau, présente le projet de loi C- 150, qui a pour but de rendre le droit pénal conforme à l’époque. Très controversé, un amendement du projet permet aux femmes d’avoir un plus grand contrôle sur leur corps: dès 1969, l’avortement et la contraception ne sont plus des actes criminels. -
Loi sur l'équité en matière d'emploi
Cette loi est adoptée suite à la parution du rapport de 1984 qui enquêtait sur l’égalité des chances sur le marché du travail. La commission met de l’avant que la discrimination et des barrières importantes auprès pour les femmes et les minorités sont toujours présente au niveau de l’emploi. La loi en matière d’équité d’emploi oblige ainsi les employeurs à engager plus de femmes et de personnes des minorités. -
Period: to
Première femme chef du gouvernement du Canada
Kim Campbell est une femme dont la carrière politique est très impressionnante. Elle est, à ce jour, la seule femme première ministre du Canada puisqu’elle a été à la tête du Parti progressiste-conservateur durant quelques mois. Elle a également été, au fédéral, la première femme ministre de la Justice, de la Défense générale et des anciens combattants. Elle a aussi été la première femme procureur générale du Canada et la première femme à représenter un pays à l’OTAN. -
Period: to
Première femme à la tête du Québec
C’est un moment historique pour le Québec lorsque Pauline Marois devient, en septembre 2012, la première femme à la tête de la province (Parti québécois, gouvernement minoritaire). Lors de son discours de victoire, la nouvelle première ministre est victime d’une tentative d’assassinat par un militant anti-indépendantiste. Son équipe a notamment travaillé à rétablir les cours d’histoire au primaire et au secondaire ainsi qu’à renforcer la Loi 101.