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1) La crise de Berlin : symbole de la guerre froide
Fuite de 3M de Est vers Ouest.
1958 : Khrouchtchev parle d'une dent carriée, pose un ultimatum (s’il n’obtient pas satisfaction l’URSS signera avec la RDA une paix séparée confiant tous les accès de Berlin à la RDA).
13 août 1961 : opération muraille de chine, Ulbricht avec le soutien de Khrouchtchev commence à édifier le mur de 46 km.
Willy Brandt : « Mur de la honte ». JFK qualifie le mur de « solution peu élégante mais 1000 x préférable que la guerre ».
1963 « Ich bin ein Berliner ». -
Suite
Il décide d’un blocus de l’île de Cuba avec des forces aéronavales pour empêcher les navires soviétique qui convergent vers Cuba de livrer des missiles.
La question va être internationalisée à l’ONU mais va être paralysée à cause des vétos soviétiques et américains.
Entre le 25 et le 29 octobre, des négociations secrètes entre les deux grands vont avoir lieu.
Un accord est trouvé : retrait des missiles à Cuba, retrait des missiles Polaris en Turquie, non invasion de Cuba. -
Conséquences
USA sortent gagnants, JFK renforcé, resserrant leur bloc : CDG "s’il y a une guerre, nous la ferons avec les États-Unis".
Khrouchtchev critiqué par Mao, la nomenklatura va critiquer Khrouchtchev puis le remplacer progressivement. Gain d'un allié proche du territoire US, retrait des missiles turcs.
Castro : figure de proue de l'anti-américanisme, influence le mouvement non-aligné, -
2) La crise de Cuba
1958 : Castro au pouvoir, renverse Batista, met en place réformes agraires (touche aux intérêts firmes US). JFK met un embargo sur le sucre, Cuba se tourne vers URSS pour le vendre et demande une défense à l'URSS après l'opération ratée de la baie des cochons. USA repèrent par les avions U2 la construction de rampe de lancement nucléaire (porté 1000km).
JFK va réagir par une allocution TV le 22 octobre 1962 : il dévoile l’existence des rampes de lancement et menace de frappe nucléaire l’URSS.