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Assassinat d'un archiduc à Sarajevo
Le 28 juin 1914, l'héritier de l'empire austro-hongrois et son épouse sont assassinés à Sarajevo par un terroriste serbe, Gavrilo Princip (19 ans). Imputé à la Serbie par le gouvernement autrichien, l'assassinat va servir de prétexte au déclenchement de ce qui deviendra la Première Guerre mondiale. -
Ultimatum de Vienne à la Serbie
Un mois après l'attentat de Sarajevo, Vienne remet une note au gouvernement serbe le 23 juillet Elle ne menace la Serbie d'aucune annexion mais en dix points exige de Belgrade l'engagement public de ne plus soutenir les menées terroristes en Bosnie. Elle exige aussi que soient recherchés les responsables serbes de l'attentat de Sarajevo et souhaite que des fonctionnaires austro-hongrois participent à l'enquête. Le gouvernement serbe a 48 heures pour répondre à ces dix points. Il se dispose à le -
Début de la Grande Guerre
Le samedi 1er août 1914, à 4 heures de l'après-midi, tous les clochers de France font entendre un sinistre tocsin. C'est la mobilisation générale. Le même jour, l'Allemagne, avec une longueur d'avance, déclare la guerre à la Russie. Ces événements font suite à l'assassinat d'un archiduc autrichien à Sarajevo, un mois plus tôt, le 28 juin 1914 -
Le plan Schlieffen et la bataille des frontières
Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. En guerre depuis deux jours déjà contre la Russie, elle veut prévenir une attaque conjointe de la Russie et de la France contre son territoire et met en oeuvre sans attendre le plan ébauché vingt ans plus tôt par un officier d'état-major (le plan Schlieffen). -
Le Japon dans la Grande Guerre
L'empire du Japon entre dans la guerre par pur opportunisme, en vue de s'emparer des possessions allemandes d'Extrême-Orient. Il occupe dès novembre la concession allemande de Qindao (Chine) puis, un peu plus tard, les îles Marianne. Tout cela sans perte humaine ou presque. Le Japon est le vainqueur le plus heureux de la Grande Guerre (et le seul empire à lui survivre). -
La contre-offensive de la Marne
Le 6 septembre 1914, après avoir été sur le point de succomber face à l'offensive allemande, les troupes françaises lancent une contre-attaque de la dernière chance sur la Marne, aux portes de Paris. La guerre, en passe de se terminer en quelques semaines, allait perdurer pendant plus de quatre ans. -
La cathédrale de Reims est bombardée
Le 4 septembre 1914, un mois après le début de la Grande Guerre, les Allemands entrent sans combat dans le fort de la Pompelle, érigé à l'orée de Reims dans les années 1880 et... désarmé en 1913. De cette position, les canons bombardent la ville. Le 19 septembre 1914, la cathédrale Notre-Dame elle-même est touchée. Sa charpente prend feu et le plomb de la toiture entre en fusion. L'édifice va manquer de disparaître. La contre-offensive de la Marne permet aux Français de reprendre le fort dès le -
Première bataille d'Ypres
Dans le cadre de la « course à la mer », la VIe armée allemande tente une première offensive dans les Flandres, sur le saillant d'Ypres. Mais cette première offensive dans les Flandres est repoussée par le corps expéditionnaire britannique du général John French (il sera fait 1er comte d'Ypres). -
Horreur, les gaz asphyxiants
Le 22 avril 1915, dans le secteur d'Ypres, sur le front des Flandres, les Allemands emploient pour la première fois des obus au gaz asphyxiant contre les Français et les Britanniques terrés dans leurs tranchées. À base de chlore, ce gaz sera appelé l'ypérite, d'après le lieu de son premier emploi, ou gaz moutarde d'après son odeur. Cette arme chimique, qui brûle les yeux et les voies respiratoires, sera dénoncée par les conventions internationales. Les protagonistes y renonceront d'eux-mêmes, n -
Le génocide arménien
Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (*), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Il va faire environ 1,2 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc. Sur les horreurs de ces massacres, voir la vidéo ci-contre de l'INA (1982). André Larané -
Service militaire obligatoire en Angleterre
En 1914, la Grande-Bretagne ne dispose que d'une armée de métier de 300.000 hommes et fait appel au volontariat pour compléter ses effectifs. Patriotisme aidant, 700.000 jeunes Britanniques s'engagent d'eux-mêmes dès les premiers mois de la guerre. Les activités sociales telles que les matches de rugby ou de cricket, pratiquées à grande échelle à l'arrière du front, contribuent à maintenir la cohésion des troupes. En 1915, les recrutements se font plus difficiles. Pour convaincre les hésitants, -
L'enfer de Verdun
Aucune bataille n'a autant marqué la mémoire des Français que celle de Verdun. Tout d'un coup, un déluge de feuTout commence le 21 février 1916, à 7h30, avec un déluge de feu sur les forts de Verdun et sur les tranchées où sont tapies trois divisions françaises. Puis, l'infanterie allemande monte à l'assaut. Certains soldats sont équipés d'un lance-flammes. C'est la première fois qu'est employée cette arme terrible. Le chef d'état-major allemand Erich von Falkenhayn veut de cette façon en fin -
Folle offensive sur la Somme
Le lundi 1er juillet 1916, à 7h30, débute une gigantesque offensive anglo-française sur la Somme, la plus insensée et la plus sanglante de toutes les batailles de la Grande Guerre de 1914-1918. Son souvenir demeure très vif chez les Britanniques, dont toute une génération de jeunes soldats a été fauchée sur la Somme. André Larané.Entre volontariat et conscriptionQuand elle entre dans la Grande Guerre, le 4 août 1914, la Grande-Bretagne ne dispose que d'une armée de métier de 300.000 hommes. À -
Nivelle remplace Joffre à la tête des armées françaises
Le général Joseph Joffre, vainqueur de la première bataille de la Marne, voit son prestige écorné par les échecs sanglants de l'année 1915. Il est hissé à la dignité de maréchal de France, qui avait disparu à la chute de Napoléon III et est restaurée pour l'occasion. Le même jour, le 25 décembre 1916, il est remplacé par le général Robert Nivelle comme commandant en chef des armées françaises. Ce dernier se disqualifiera avec l'offensive désastreuse du Chemin des Dames. -
Les États-Unis dans la Grande Guerre
Le 6 avril 1917, le président Woodrow Wilson déclare la guerre à l'Allemagne. Avec l'entrée des États-Unis dans la Grande Guerre, celle-ci prend un caractère non plus européen mais mondial. André LaranéGuerre sous-marine à rebondissementPendant trente mois, les combats opposant Allemands et Austro-Hongrois à la Triple-Entente (Français, Anglais, Russes et autres alliés) se sont enlisés dans les tranchées. La lassitude commence à se faire sentir dans les deux camps. L'empereur autrichien Charl -
Le 6 avril 1917, le président Woodrow Wilson déclare la guerre à l'Allemagne. Avec l'entrée des États-Unis dans la Grande Guerre, celle-ci prend un caractère non plus européen mais mondial.André LaranéGuerre sous-marine à rebondissementPendant trente mois
Le 16 avril 1917, les Français lancent une grande offensive en Picardie, sur le Chemin des Dames. Mal préparée, mal engagée, elle va entraîner un profond ressentiment chez les soldats avec une reprise en main des questions militaires par le gouvernement. Le Chemin des DamesLe Chemin des Dames désigne un escarpement de 35 kilomètres qui s'étire de Craonne, à l'est, au moulin de Laffaux, sur la route Soissons-Laon. Son nom évoque une route qu'avaient coutume d'emprunter les filles de Louis XV. -
Mutineries de 1917
Les mutineries de 1917 sont une série de mutineries qui ont eu lieu pendant la Première Guerre mondiale, en 1917. -
La Révolution d'Octobre
Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviques s'emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg). Dans la terminologie bolchevique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé «Révolution d'Octobre» car il s'est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l'ancienne Russie jusqu'au 14 février 1918. -
Deuxième bataille de la Marne
Le 18 juillet 1918, après quatre ans de guerre, le généralissime Foch passe à la contre-offensive avec les premières troupes américaines dans la région de Villers-Cotterêts. Pour la première fois sont utilisés à grande échelle les chars d'assaut. Les Allemands sont partout repoussés. Ils subissent leur plus grave défaite à Montdidier, le 8 août, et dès lors engagent une retraite générale. -
Paix bâclée à Versailles
Le 28 juin 1919, un traité entre l'Allemagne et les Alliés règle le conflit qui débuta à Sarajevo 5 ans plus tôt, jour pour jour, et se termina par l'armistice de Rethondes. 8 millions de morts (dont 1.400.000 pour la France) témoignent de l'horreur exceptionnelle de cette guerre sans précédent dans un continent qui avait réuni au XIXe siècle tous les atouts de la prospérité, de la grandeur et de l'harmonie. Un bouleversement sans précédentDes traités de paix avec chacun des pays vaincus conclu -
Naissance de la SDN
La SDN ou Société des Nations naît officiellement le 10 janvier 1920, date d'entrée en vigueur du traité de Versailles, avec 32 États membres. Les États-Unis n'y rentrent pas pour ne pas être impliqués de nouveau dans une guerre européenne