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Le phonautographe
A l’origine, le phonautographe est un instrument qui écoute.
Son concepteur, Édouard-Léon Scott de Martinville, avait en effet prévu que son invention (1857), qui annonçait avec 17 ans d’avance ce qu’allait être le phonographe d’Edison (1874), ne pourrait qu’enregistrer les sons. La diffusion n’était alors pas à l’ordre du jour. Il s’agissait en fait d’aider des laboratoires scientifiques à étudier le son. Techniquement, le dispositif se composait d’un pavillon relié à un diaphragme qui recueill -
Le phonographe
Son dispositif est mécanique, il permet d'enregistrer des sons grâce à un stylet composé d'une aiguille interchangeable fixée sur un diaphragme de mica. Ce stylet grave les sonorités sur un cylindre d'étain (de cire par la suite, ce qui améliora la qualité de l'enregistrement).
Dès que l'enregistrement est terminé, la gravure peut être lue par le stylet. L'aiguille, faisant vibrer le diaphragme, transforme le sillon gravé en sons. Afin de permettre la diffusion de ces premiers enregistrements, R -
Le gramophone
Il a été inventé et développé par l’Allemand Émile Berliner de 1886 à 1889. Le disque à gravure latérale, support moderne de l’enregistrement sonore utilisé par le gramophone, en constitue l'innovation majeure. La gravure latérale consiste en un va-et-vient du stylet graveur dans le plan du disque. Vu au microscope, un sillon à gravure latérale rappelle les méandres d'un fleuve sur une carte géographique. -
Le magnétophone à bandes
En 1932, AEG élargit la bande à 6,5 mm et décide de travailler sur un nouveau support plus résistant: les premières bandes à base d'acétate verront le jour en 1934. -
L’électrophone
Le socle de l’appareil supportait le tourne-disque qui se composait lui-même d’une tête de lecture généralement piézo-électrique supportée par un bras articulé, et d’un plateau de dimensions en général assez réduites, de l’ordre de 20 cm de diamètre, mis en rotation par un moteur électrique, et sur lequel le disque à écouter était posé -
Le baladeur ou walkman
e nom Walkman est une marque déposée par l’entreprise Sony qui historiquement désignait les baladeurs cassette qu’elle a vendus depuis 1979. La présence de Sony sur ce marché était telle qu’au début des années 1990, le mot Walkman en français était le terme générique qui désignait les baladeurs. Ce dernier terme alors inexistant à l’époque a été proposé pour remplacer le terme Walkman (littéralement, ce terme anglais inventé au Japon a la signification suivante : le verbe to walk signifie marche -
Le baladeur CD ou discMan
Se basant sur un précédent lecteur (le CDP-101), Sony s'employa à améliorer la conception du modèle, réduire la puissance et le nombre des composants requis tout en diminuant la taille globale du lecteur, mais aussi faire passer son coût à 50000 ou 60000 yen. Le projet fut nommé "CD CD Project" qui correspondait à Compact Disc Cost Down Project (Le projet de Réduction des Coûts du CD). En août 1983, la capacité de produire un lecteur de CD un dixième de fois plus petit que sa première unité de f -
lecteur mp3
Le stockage musical numérique grand public apparaît en 1982, quand Philips et Sony commercialisent le disque compact (CD) et se partagent les royalties. Mais le mariage des deux géants est de courte durée, car au milieu des années 1990, chacun veut imposer un nouveau support, qui est cette fois-ci enregistrable. Après l'échec de la cassette DAT de Sony, Philips tente de lancer le DCC, une autre cassette à bande avec son numérique (les cassettes traditionnelles sont analogiques).