Rwanda

100 jours du génocide rwandais

  • Assassinat du président Habyarimana

    Élément déclencheur du génocide.
    L'avion transportant Habyarimana est abattu. À ce jour, personne ne sait qui a commit l'attentat. Les Tutsis et les Hutus s'accusent les uns les autres.
  • Assassinat de la Première ministre

    La première ministre Agathe Uwilingiyimana est assassinée avec dix casques bleus belges.
  • Offensive majeure du FPR

    Le FPR, dirigé par Paul Kagame, lance une offensive majeure pour mettre afin aux tueries envers les Tutsis et Hutus modérés.
  • Mise en place du gouvernement intérimaire

    Le gouvernement intérimaire est mis en place par le Comité de crise dirigé par Théoneste Bagosara. Théodore Sindikubwabo est nommé président et Jean Kambada est nommé Premier ministre. Ce gouvernement extrêmiste hutu est responsable du génocide, il donne l'ordre de tuer les Tutsis. Il a le soutien de la France.
  • Opération SCOTCH

    Les FAC lancent l'opération SCOTCH. L'objectif est d'évacuer les Canadiens, Belges et autres ressortissants étrangers par voie aérienne. L'aide humanitaire est aussi prévue autant que possible, mais la situation sur place est jugée dangereuse et chaotique.
  • Massacre de l'École technique officielle

    2 000 Tutsis, dont 400 enfants, sont allés se réfugiés à l’ETO le 7 avril. Ils étaient sous la protection de 90 soldats belges de la MINUAR. Le 11 avril, la Belgique rapatrie ses soldats. Aussitôt que les Belges quittent l'école, les militants hutus massacrent les réfugiés tutsis. L'on compte seulement 7 survivants, la ministre des Affaires étrangères fait partie des victimes.
  • Réduction des forces de la MINUAR

    La MINUAR est réduite à son minimum, soit 250 hommes (ils étaient 2500 hommes au départ). Son mandat est de servir d’intermédiaire entre le FPR et le gouvernement.
  • Le Conseil de sécurité de l'ONU exige un cessez-le-feu

    Le président du Conseil de sécurité refuse de prononcer le mot génocide, mais désigne le Gouvernement intérimaire comme le responsable du conflit. Le nombre de victimes civiles s’élèvent à 200 000.
  • MINUAR II

    Les Nations Unies tentent une mission élargie. L'objectif est de protéger les civils, de mettre fin aux attaques et d'offrir de l'aide humanitaire. Les effectifs de casques bleus passent au nombre de 5 500.
  • Embargo sur les armes à destination du Rwanda

    Le Conseil de sécurité de l’ONU décrète un embargo sur les armes à destination du Rwanda. Ce dernier ne sera pas respecté (les armes passeront par Goma pour le FAR et par l’Ouganda pour le FPR). 
  • Publication du rapport de l'ONU et son caractère génocidaire

    Le rapport du secrétaire général des Nations Unies estime le nombre de victimes entre 250 000 et 500 000. Le rapport souligne le caractère génocidaire du conflit. 
  • Le mandat de la MINUAR est étendu

    Le Conseil de sécurité de l'ONU dénonce les actes génocidaires. Le mandat du MINUAR est prolongé jusqu’en décembre 1994 et ses moyens d’actions sont augmentés. 
  • L'Opération Turquoise

    L’ONU autorise l’intervention d’une force armée humanitaire et neutre de 2500 hommes sous commandement français. Les Français établissent une zone humanitaire de sécurité dans le sud-ouest du pays. Des massacres de Tutsis auront quand même lieu dans la zone sécurisée.
  • Le FPR prend la ville de Kigali

  • Fin du génocide

    Un nouveau gouvernement est mis en place avec Pasteur Bizimungu comme président et Paul Kagame comme vice-président.