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Pensionnats autochtones
Les premiers pensionnats sont établis dans le Haut-Canada, l’Ontario. Ils avaient pour but d’assimiler les enfants de peuples autochtones de sorte qu'ils adoptent la culture canadienne et européenne de l’époque. Le financement des pensionnats provenait du gouvernement du Canada, mais ce sont les églises catholiques qui s’occupaient de leur gestion (Miller, 2020). -
Loi sur les Indiens
À l’origine, cette loi fédérale octroyait au gouvernement du
Canada des droits pour prôner l’assimilation des peuples autochtones ayant le statut d’Indien, ce qui excluait les Inuits et les Métis. Elle s’est modifiée avec le temps pour abolir les articles de nature discriminante (Henderson, 2020). -
Comité spécial de la Loi sur les Indiens
Ce comité a été mis en place au Canada par le parlement afin de faire le point en ce qui concerne les droits qui pourraient être accordés aux Première Nation en considérant également leur crainte de perdre leur statut d’Indien le cas échéant. Le rapport final a permis de conclure qu’il fallait désormais avoir une perspective d’intégration plutôt que d’assimilation envers ces peuples. Le rapport recommandait aussi leur droit de vote au fédéral (Leslie, 2016). -
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Comité spécial de la Loi sur les Indiens
Ce comité spécial s'est étendu sur deux années, soit de 1946 à 1948. -
Droit de vote des Inuits
Au Canada, les Inuits ont obtenu le droit de vote au
fédéral. Cependant, comme plusieurs communautés sont éloignées, la majorité des Inuits ne peuvent pas exercer leur droit de vote puisque ce ne sont pas toutes les communautés qui ont des urnes de scrutin (Leslie, 2016). -
Droit de vote au fédéral des Autochtones
Grâce au premier ministre John Diefenbaker qui critiquait la gestion des affaires indiennes, des investigations ont été menées. Il a par la suite rédigé la Déclaration canadienne des Droits qui prônait l’égalité des Canadiens en matière de droits. Nécessairement, les Premières Nations étaient incluses, cela leur a permis d’obtenir le droit de vote au fédéral sans avoir à délaisser leur statut d’Indien (Leslie, 2016). -
Politique Indienne
Politique également connu sous le nom du Livre blanc provenant d’une politique gouvernementale canadienne qui avait pour but d’inclure les autochtones en cessant la discrimination faite à leur égard. Pour ce faire, l’abolition de leur statut d’Indiens était nécessaire pour qu’ils deviennent citoyens canadiens. Le résultat était donc plutôt l’assimilation que l’inclusion des Premières Nations (Lagacé et Sinclair, 2020). -
Association des femmes autochtones
Cet organisme agit à travers l’ensemble du Canada en militant pour le bien être des femmes autochtones du pays. L'association est également impliquée dans plusieurs secteurs de la société canadienne (Robinson, 2017). -
Loi constitutionnelle (Charte des droits et libertés)
La Loi constitutionnelle de 1982 est l'un des deux textes fondamentaux de la Constitution du Canada. Elle a été adoptée par le Parlement du Royaume-Uni par la Loi de 1982 sur le Canada.
Cette loi comprend la Charte canadienne des droits et libertés. Suite à celle-ci, les Autochtones ont maintenant une reconnaissance de leurs droits ancestraux et de ceux issus de traités. Ils ont reçus le droit de vote pour toutes leurs nations (Azzi, 2012). -
Commission royale des peuples autochtones
La Commission royale sur les peuples autochtones est une Commission royale d’enquête qui a été mise sur pied en 1991 après la crise d’Oka par le gouvernement fédéral. Le rapport de la Commission dresse un tableau général des relations historiques et contemporaines entre les peuples autochtones et non autochtones du Canada. Le rapport introduit plusieurs recommandations dont la majorité ne seront jamais appliquées. Le rapport est publié en 1996 (Doerr, 2006). -
Déclaration des droits des peuples autochtones
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 13 septembre 2007, après plus de vingt ans de négociations, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, un instrument international relatif aux droits de l’homme. Elle reconnait les droits des peuples autochtones, leur autonomie gouvernementale, leur sécurité, leurs pratiques culturelles ainsi que leurs droits sur leurs terres (Hall, 2011).