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Un projet missionnaire
Jérôme Le Royer de la Dauversière et Jean-Jacques Olier fondent la société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages en Nouvelle-France. Leur but est de crée une colonie missionnaire à Montréal dans la quelle les Amérindiens convertis au catholicisme et les Français habitent ensemble et vivent d'agriculture. À la recherche d'un chef pour contrôler l'établissement, ils recrutent Paul de Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance. En 1642, Paul et ses collègues arrivent à Montréal. -
Le premier hôpital
Malgré les nombreuses difficultés, c'est Jeanne Mance qui décide de faire construire le premier hôpital de Montréal, l'Hôtel-Dieu en 1645. Cet hôpital demeure le seul dans la métropole jusqu'en 1822. Plusieurs défis sont présents pour les religieuses dont le fait de s'occuper de malades des deux sexes.De plus, l'hôpital est détruit par un incendie à trois reprises. -
L'expédition de Radisson et Des Groseillers
Après des années passées avec les Iroquois, de retour dans la colonie, Radisson entreprend avec Des Groseillers une expédition. Depuis quelques temps, l'approvisionnement en fourrures est presque absent. Donc, ils explorent l'Ouest et le Sud des Grands Lacs, d'où ils rapportent une énorme quantité de fourrures, que le gouverneur, confisque presque entièrement. Leur retour à Montréal inaugure une nouvelle manière de procéder; celle de se rendre auprès des Amérindiens pour récolter des fourrures. -
De nouveaux propriétaires
En 1663, plusieurs changements surviennent en Nouvelle-France. La Compagnie des Cents-Associés ne gère plus la colonie, car le roi décide de reprendre le contrôle de la Nouvelle-France plus directement. Cette même année, la Société Notre-Dame, à bout de ressources, cède la propriété de la seigneurie de la vile aux Sulpiciens. Le rôle de cette compagnie de prêtres dans l'histoire montréalaise ira en s’accroissant. -
La Grande Paix
Les Iroquois, affaiblis par la guerre et soucieux de leurs relations avec les empires anglais et français ennemis, sont obligés d'accepter la Grande Paix de Montréal. Cette paix, signée par le gouverneur Louis-Hector de Callière et plusieurs ambassadeurs de nations amérindiennes, fut un traité très durable. La Nouvelle-France et la région de Montréal n'allaient dorénavant plus vivre dans la peur permanente des clans Iroquois. -
La capitulation
La Guerre de Sept Ans se termine et les miliciens canadiens commencent à rentrer au pays. Les officiers supérieurs du gouverneur Vaudreuil lui recommandent de négocier les conditions de la reddition avec le général Jeffrey Amherst, car ses forces combinées pointent Montréal. Les conditions acceptées par Vaudreuil sont beaucoup plus sévères que celles de la capitulation de Québec l'année précédente. Plusieurs des articles de la capitulation ne font pas le bonheur de tous. -
La première université
James McGill, souhaitant contribuer au développement de la ville de Montréal, donne une somme d'agent importante ainsi que ses propres terrains dans le but de fonder la première université montréalaise. Quelques années plus tard, les premiers cours commencent dans l'ancienne villa de McGill. Grâce à d'importants donateurs tels que William Molson et John Redpath, de nouveaux pavillons sont construits et, en 1885, l'institution compte une dizaine de bâtiments. -
Jacques Viger
Né en 1787, Jacques Viger a été le premier maire de Montréal de 1833 à 1835. ll est élu avec 15 autres conseillers lors de la première élection municipale de la ville. Un mois après son élection, Viger propose les premières armoiries et devise de la ville. En avril 1858, il fonde la société historique de Montréal juste avant son décès en décembre de cette même année. Son corps est inhumé dans l'Église Notre-Dame-de-Grâce. -
L'incendie du parlement
En 1849, le ministère La Fontaine-Baldwin propose de voter une compensation pour tout habitant du Bas-Canada qui avait subi des dommages causés par les britanniques en 1837-1838. Les débats ont une tournure un peu violente, mais se terminent par le le vote d'une indemnité de 100 000 livres. Cette décision ne fait pas le bonheur des marchands britanniques qui décident d'attaquer le parlement. Le feu se déclare, détruisant tout le bâtiment ainsi que de précieux documents. -
Le pont Victoria
Le pont Victoria a été construit entre 1854 et 1859. C'est le premier pont a enjamber le fleuve Saint-Laurent pour relier l'île de Montréal à la terre ferme. Il facilite énormément le transport des marchandises et de la population. À son ouverture, le pont de 2790 mètres de long est réservé uniquement au chemin de fer. À l'époque, il s'agit du plus long pont ferroviaire au monde et certains le considère comme la 8e merveille du monde. -
Les travaux publics
En 1932, la crise économique a atteint des sommets. Donc, la ville de Montréal décide de mettre en place de nombreux chantiers de travaux publics pour permettre aux chômeurs de travailler. Différents travaux s'offrent à eux; pavage de routes, construction de ponts, d'aqueducs, aménagement de parcs, de piscines extérieures, etc. Cependant, ces travaux publics ne peuvent pas offrir un emploi à tous. Ils s'adressent prioritairement aux pères de famille et excluent les célibataires et les femmes. -
La voie maritime du Saint-Laurent
La voie maritime du Saint-Laurent est un cours d'eau artificiel et profond qui relie le port de Montréal au lac Érié, l'un des Grands Lacs. Elle comprend cinq écluses canadiennes et deux étasuniennes ce qui permet aux bateaux de contourner les chutes Niagara et de franchir les rapides de Lachine. Elle est officiellement ouverte à la navigation le 25 avril 1954. Cette voie maritime longue de 3700km est gérée par les États-Unis et le Canada. -
Place Ville Marie
Considérée comme l'un des plus prestigieux actifs immobiliers de Montréal, Place Ville Marie était le complexe d'affaire le plus important au monde lors de sa construction. Il a contribué de manière significative à donner à la métropole une facette plus moderne et audacieuse ce qui lui a permis d'obtenir le statue de ville de classe mondiale. Aujourd'hui, Place Ville Marie accueille plus d'une centaine de sociétés canadiennes et internationales de renom. -
L'Expo 67
Se déroulant du 27 avril au 29 octobre 1967, l'Expo 67 est l'une des plus grandes expositions universelle de l'histoire. Elle a rassemblés plus de 50 millions de visiteurs, 62 pays, des organisations internationales, des grandes compagnies et des organismes canadiens, tous regroupés autour du thème Terre des Hommes. Plusieurs bâtiments construits pour l'occasion sont encore présents aujourd'hui comme la Biosphère et le Casino. En résumé, c'est un événement majeur pour la ville de Montréal -
La Crise d'Octobre
En 1970, des membres du Front de libération du Québec (FLQ) organisent l’enlèvement du diplomate Richard Cross et du ministre Pierre Laporte. Pour résoudre cette crise, le gouvernement décrète la Loi des mesures de guerre et envoie l'armée canadienne à Montréal. Près de 500 arrestations et 6000 perquisitions sans mandat ni accusation ont lieu. Quelques semaines plus tard, le corps de Pierre Laporte est découvert mort par strangulation. Les membres du FLQ impliqués sont condamnés par la justice. -
Les jeux olympiques
En 1976, c'est la ville de Montréal qui accueille les jeux olympiques d'été. Recevoir 6084 athlètes de 92 pays n'a pas été une tache facile. En 36 mois de préparation, les québécois ont réussi à faire des miracles du côté de la construction, mais aussi de l'organisation. Certaines infrastructures construites sont encore présentes aujourd'hui. Par exemple, il y a le stade olympique et le vélodrome, transformé en biodôme. Observés par plus d'un milliard de personnes, ces jeux furent un succès.
