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Publication du manuel de gymnastique et d'exercice militaire
Publié par le ministère de l'instruction publique -
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Pierre de Coubertin
Il est pour l'utilisation du sport pour le redressement de la nation française, et souhaite s'inspirer des anglais qui l'ont impressionné lorsqu'il est allé en Grande Bretagne mais est surtout pour le faire découvrir à "l'élite" français et ainsi régénérer la "race française". Il n'arrivera pas à l'implanter en France car il n'a pas le moyen de le faire. Il sera en accord avec Tissié et Grousset et travaillera ensuite à développer le sport scolaire et la remise en place des Jeux Olympiques. -
Création de la commission Marey
Son président E-J Marey et son rapporteur Georges Demeny qui était son élève.
Cette commission est chargé de réfléchir à une réforme des programmes et une nouvelle gymnastique. -
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Georges Demeny
Il a travaillé avec Marey sur l'étude du mouvement et la Biomécanique.
Il publieen 1902 un ouvrage "Lesbases scientifiques de l'EP" qui décrit une EP a des buts de productivité, sanitaire et scientifique.
Dans un premier temps adepte de la méthode suédoise il va s'en détacher pour créer sa méthode "complète".
Il sera alors en désaccord avec Tissié et Hébert et leurs méthodes.
Il publie en 1909 "Evolution de l'EP" qui est une synthèse des procédés de gymnastiques vus en France -
Paschal Grousset crée la ligue national de l’EP (LNEP)
Celle-ci rejette la compétition sportive en la considérant comme politiquement et moralement néfaste. -
Création du Comité pour la propagation des exercices physiques par Pierre De Coubertin
Ce comité est dirigé par Jules Simon et est en total désaccord avec les idées de Paschal Grousset -
Publication du manuel d'exercice gymnastiques et de jeux scolaire
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Philippe Tissié défenseur de la méthode suédoise
Il est chargé en 1898 d'une mission en Suède par le Ministère de l'instruction publique. A son retour, il devient fervent défenseur de la méthode suédoise d'EP.
Il sera rapidement écarté car trop fermé aux autres méthodes. -
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Elaboration de la méthode naturelle par Georges Hébert
Cette méthode est inspiré de la manière de vivre des indigènes américains dont la musculature est bien plus développée que celle des européens.
Il est pour l'approche scientifique et contre l'intervention des médecins et est donc opposé à Demeny.
il dépose sa méthode en 1904 et va la tester avec des enfants de la marine. Ce sera un succès et elle sera donc appliquée à toute la marine en 1909 et sera largement appliquée pour l'enseignement de l'EP dès 1914. Il l'adaptera pour les filles. -
Publication du manuel d’exercice physique et de jeu scolaire
C’est un manuel à vocation scolaire. Premier pas de différenciation entre une EP militaire et une EP scolaire. Il a un fort encrage humanitaire (santé), on y retrouve une leçon avec une partie de développement et une partie d’application.
Il prône la méthode ecléctique, analytique, à tendance naturiste et à des fin hygiénistes. -
Le haut commissariat à l’EP est rattaché au ministère de la guerre.
Ce qui montre l'importance encore présente des militaires. -
Création de la Société médicale d'éducation physique et de sport (SMEPS)
Elle est crée à l'initiative de Maurice Boigey.
Avec les travaux de Marc Bellin du Côteau et André Latarjet, qui sont aussi médecin, ils vont réussir à démarrer ce que Coubertin cherchait à faire, faire entrer le Sport dans l'éducation physique.
Ce sont des mystiques de droite. -
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Naissance du sport scolaire et création des comités sportifs d'académie
Cela va officialiser le sport en dehors de l'école, par les associations sportives qui vont apparaître au fur et à mesure dans les établissements. La possibilité d'y accéder se fera au travers d'un livret d'EP. Si les élèves n'ont pas de bonnes notes dans cette discipline, il n'auront pas le droit à l'AS. -
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Création d’un sous secrétariat d’état à l’enseignement technique remplacé l'année suivante par un comité d'EP rattaché au ministère de l'instruction publique
Après la guerre, la prise en charge de l'EP par les militaires est critiqué, ce qui entraînera la création de ce sous-secrétariat d'état, remplacé l'année suivante par ce comité. -
Création de l'Union sportive des gymnastiques de France (USOP) et de la Ligue française d'éducation physique (LFEP)
Ces 2 institutions vont organiser des congrès dans le but de montrer que l'EP doit être organisée par la science.
Les médecins n'y prendront pas position mais vont juxtaposer les méthodes (suédoise, scientifique et naturelle) -
Arrivée au pouvoir d'Edouard Hérriot du "cartel des gauches"
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Début de la publication des 3 ouvrages "Règlement général de l'EP", la "méthode française"
Ces ouvrages sont destinés à l'école, l'armée, les clubs et pour la pratique sportive, chaque tome vise un certain public.
A leur sortie, ils sont vus comme la fin de la participation des militaires dans l'EP. -
Création du premier Institut Régional d'EP
Cela va montrer le début de l'hégémonie médical car ces instituts sont rattachés à la faculté de médecine, les directeurs sont des médecins.
Cette hégémonie sera d'autant plus marqué que des sous-secrétaires d'état à l'EP (Victor LE GORGEU en 1933 notamment) sont médecins. -
Création de l'office du sport universitaire (OSU)
Avec l'apparition de l'amateurisme marron, les étudiants réagissent car ils veulent un sport pur, amateur et détaché des fédérations ce qui entraînera la création de l'OSU et et une évolution des comités sportifs académiques. -
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Création de l'école normale de l'EP
Dirigée dans un premier temps par un médecin, P. Chailley-Bert, elle le sera ensuite par Ernest Loisel, professeur de français.
Celui-ci écrira en 1935 un ouvrage : "Les bases psychologiques de l'EP" et cette phrase : "« après l’âge militaire et après l’âge médical, l’âge pédagogique doit venir ». On commence à se centrer sur l'élève.
Hebert va s'appuyer sur ses écrits et défendre l'idée que l'éducation est une idée de pédagogie.
Ils sont tous deux mystiques de gauche. -
L'EP est rattachée au ministère de la santé
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Création du conseil supérieur du sport en complément de celui de l'EP
L'objectif est de différencier le sport et l'EP,et de valoriser le sport amateur -
Transformation de l'OSU et création de l'union sportive de l'enseignement du premier degré (USEP)
Jean Zay veut promouvoir l'activité physique dans sa politique et va donc transformer l'OSU en office du sport scolaire et universitaire (OSSU) et il créera en 1938 l'union sportive de l'enseignement du premier degré (USEP) pour élargir cette manifestation à l'école élémentaire. -
Création du Front populaire
Dirigé par Léon Blum -
Jean Zay est nommé par Léon Blum Ministre de l'Education National et des Beaux Arts.
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Création du sous secrétariat à l'EP, du sport et des loisirs
Le sous secrétariat d'état aux sports et aux loisirs dirigés par Léo Lagrange. et le sous secrétariat d'état à l'EP dirigé par DR. Dezarnaulds sont regroupés au sein d'un sous organisme : "sous secrétariat à l'EP, du sport, et des loisirs" confié à Léo Lagrange au sein de l'Education National .
le 10 mai 1937 création du Brevet sportif populaire pour motiver les gens à avoir une pratique physique. Le FP renforce le sport amateur pour limiter le sport professionnel.
Ils sont mystiques de gauche. -
Création des Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA)
Les Centres d'Entraînement aux Méthodes d'Éducation Active (CEMÉA) sont un mouvement d’éducation nouvelle et une association d’éducation populaire -
Le Brevet sportif populaire devient certificatif
L'EP va donc compter pour l'obtention du diplôme et remplacer les évaluations médicales et physiologiques.
Cela implique donc un moindre contrôle médical et donc de la moindre présence des médecins et une plus grande autonomie des médecins. -
Fin du Front populaire
Léon Blum démissionne à la suite de son échec dans l'obtention de moyen lui permettant de mettre en place une politique de grandes réformes financières . -
Arrivée au pouvoir du Maréchal Pétain et naissance des chantiers de la jeunesse
Après l'Armistice signée le 22 juin 1940 et l'arrivée au pouvoir du général Pétain, une politique radicale de propagande s'installe sous le régime de Vichy.
Afin de former une jeunesse virile et sportive sont crées les chantiers de la jeunesse. Ce sont des stages de 6 à 8 mois au sein de groupements qui sont obligatoires pour les jeunes de plus de 20 ans. Ils sont dirigés par les militaires et ont pour but de changer l'idéologie des jeunes. C'est un service militaire beaucoup plus contraignant. -
Création du Commissariat d’Education Générale et Sportive (CEGS)
Il est dirigé par Jean Borotra.
Il est pour le sport amateur il va interdire la professionnalisation pour un certain nombre de fédération.
Il va souhaiter, par sa politique, et à travers la Charte des sports préparer une sorte de réarmement moral de la jeunesse. Il va chercher à lutter contre "l'inactivité" de la jeunesse lié aux activités ludiques comme le cinéma.
Le but est eugénique et vise à leur faire pratiquer du sport pour être fort pour la patrie. La méthode éclectique intègre le sport. -
Remplacement de l'OSSU
L'OSSU devient l'union du sport scolaire et universitaire (USSU) et l'effectif de licenciés est triplé. -
Joseph Pascot passe à la tête du CEGS
Après avoir travaillé avec Borotra, il le remplacera jusqu'en 1944 et lui reprochera d'avoir cédé trop facilement à la réduction des heures d'EGS. -
Création des centres régionaux d'éducation générale et sportive (CREGS)
Après que l'EP ait été renommé éducation générale et sportive (EGS) et le fait que ce régime vise à augmenter l'activité physique à l'école, Pétain crée les CREGS afin de former des maîtres d'EP en filière courte (6 mois) en plus des IREP a qui ont a ajouté un "s" pour sportive".Le CAPEP et l'ENEP gagnerons aussi un "s".
Dans le même temps le BSP est remplacé par le Brevet Sportif National (BSN)et une épreuve d’EPS s’appuyant sur le BSN et facultative est mise en place au bac. -
Création de la Direction générale d’éducation physique et sportive (DGEPS)
Elles est dirigé par Gaston Roux, aidé de Maurice Baquet.
Sa mission principale est de former des citoyens solidaires et l'EPS doit contribuer à transmettre un patrimoine culturel.Les enseignants doivent participer à la mise en place de projets éducatifs.
Cette institution rédigera les instructions officielles de 1945 qui présentera la volonté de rupture avec la politique de Vichy : l'EGS devient l’EPS et l'enseignant aura le choix parmis les méthodes sportive, naturelle et éclectique. -
Fin de la guerre
Et arrivée au pouvoir du gouvernement provisoire présidé par Charles de Gaulle qui démissionera en 1946 -
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L'après guerre, reconstruction de la France
C'est une période difficile qui a connu 22 gouvernements différents
Les instructions officielles d'octobre 1945 vont laisser plus de liberté, notamment sur les méthodes utilisés par les enseignants d'EPS. Les méthodes suédoise et naturelle notamment pour leur aspect hygiéniste.
Des programmes vont être crées en fonction de l'âge et de groupes d'aptitudes. -
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Rôle de la DGEPS
Elle doit démocratiser l'EPS, former des citoyens solidaires pour qu'il s'insère dans la société démocratique en reconstruction en étant conscients de leurs devoirs vis-à-vis des autres et du bien commun, et doit permettre à l'EPS de contribuer l'instruction et à la transmission d'un patrimoine culturel. -
Création de l'Institut national du sport (INS)
Il est fondé par Maurice Baquet (un ancien professeur d'EP) qui en sera le directeur technique. Cet institut vise à réfléchir sur les techniques sportives idéales.
Il est fondamentalement pour le sport et pour que l'EPS intègre le sport. Il propose une classification des différents sports et veut montrer que la pratique polyvalente des sports peut remplacer les exercices analytiques.
Pour lui, l'EP hygiénique n'est pas suffisante à une éducation corporelle complète. -
L'après guerre, retour à l'hégémonie hygiéniste appuyée par le sport
Par les instructions officielles et les ordonnances, il y a une volonté de redressement sanitaire du pays. Il y a une mise en place de fiche d'aptitudes à l'EPS, la visite médical redevient obligatoire. L'enseignant d'EPS ne peut plus se passer du médecin. -
L'ENEP devient l'Ecole normale supérieure d'éducation physique (ENSEP)
Cet institut veut aboutir à une doctrine d'éducation sportive par les "cahiers techniques et pédagogiques de l'INS" qui reposent sur plusieurs principes notamment : EP par le sport, l'initiation simultanée à plusieurs sports et le goût de l'effort. -
Pierre Seurin
C'est un ancien professeur d'EP. Il devient directeur du Centre de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS) de Bordeaux, anciennement CREG.
En accord avec la ligue française d'EP, il sera pour de la méthode (néo)suédoise car efficace et à but hygiénique.
Il écrit en 1947 un ouvrage : "Vers une EP méthodique" qui est pour des méthodes éclectiques d'enseignement de l'EP et qui a une finalité hygiéniste. -
Period: to
Maurice Baquet et Robert Mérand
Baquet est nommé directeur technique de l'INS en 1945 puis nommé rapporteur de la Commission d’élaboration de la doctrine d’éducation sportive mise en place an sein de l’INS.
Mérand qui est ancien capitaine de l'équipe de France de hand-ball est nommé à l'ENSEP en 1946 (et en est écarté en 1950) milite pour une nouvelle approche des sports collectifs.
Ils travaillent tout deux pour établir une méthode d'éducation sportive à l'usage des écoles, des associations sportives et de l'armée. -
Robert Mérand
Il a étudié à l'ENEP de 1940 à 42 et est nommé professeur de à l'ENEP (qui est devenu ENSEP en 1944) en 1946.
Il travaillera sur des conceptions du sport qu'il trouve nécessaire à l'éducation autant physique que mental/psychologique. -
Charles de Gaulle réélu
Et proclamera avec son gouvernement la Vème république l'année suivante -
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Maurice Herzog de 1958 à 1960
Il a gravit l'Annapurna en 1950 et va incarner les valeurs de de Gaulle.
Il est à la tête du Haut commissariat à la jeunesse et aux sport (HCJS) crée en 1958 (et remplace le DGEPS) jusqu'en 1966. Il est pour le sport et pour une éducation par celui-ci.
Avec de Gaulle il a pour but d'entraîner à l'école de futurs champions pour redorer le blason de la France aux Jeux Olympiques, ce qui prouvera la grandeur de la France. Mais elle ramènera aucun titre en 1960. -
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Maurice Herzog de 1960 à 1970
Après la défaite aux JO de Rome il va créer des commissions pour réfléchir sur les buts et utilité de l'EP, sur les besoins biologiques et psychologiques des enfants et sur l'enfant en tant que citoyen.
Il va prévoir la construction de plus d'infrastructures dédiés au sport entre 61 et 70, changer la demi journée de plein air en demi journée de sport et publiera avec Borotra "Essai de doctrine du sport" qui vise à renforcer la place du sport dans la société et dans l'éducation. -
Period: to
Pierre Seurin et Jean Leboulch
Malgré la montée du sport pour la "grandeur de la patrie"
Ces docteurs et professeur d'EP sont pour une intégration limitée du sport en EP car n'a pas les mêmes finalités.
Seurin reste sur sa méthode néo-suédoise et est pour la gymnastique volontaire et garde une approche traditionaliste
Leboulch qui a inventé la conception psycho-cinétique de l'EP (il a donc une approche scientifique, moderniste) place l'élève au centre de son enseignement, à l'instar du système éducatif dans les années 60. -
Création du ministère de la jeunesse et des sports
Par de Gaulle.
Avec à sa tête François Missoffe dans le but d'avoir une politique sportive de haut niveau pour redorer le blason de la France aux prochains JO. Il créera les sections sport étude en ce sens. -
Jean-Marie Brohm
C'est un sociologue qui par ses recherches et en s'appuyant sur les travaux de Freud va condamner et dénoncer les abus du sport pour son caractère violent qu'il décrit comme aliénant.