-
L'arrestation du roi.
En 1792, Louis XVI complote en cachette avec l'empire d'Autriche. Il incite l'empereur à déclarer la guerre à la France pour l'aider à rétablir son pouvoir absolu. La trahison de Louis XVI est découverte. Les sans-culottes (peuple pauvre de Paris) menés par les députés Robespierre et Marat attaquent le château des Tuileries où réside le roi. Louis XVI est arrêté. -
Les massacres de septembre
Robespierre et Marat, soutenus par les sans culottes, incitent aux massacres contre les nobles et le clergé. Pour eux, il faut éliminer tous les antirévolutionnaires qu’ils dénoncent comme des « traitres à la patrie ». Le 2 septembre 1792, les Sans-culottes, envahissent les prisons de Paris et tuent tous ses occupants. -
La République remplace la monarchie
Les députés votent la fin de la monarchie et créé un nouveau régime: la République. -
Louis XVI est guillotiné
Sous l'influence de Robespierre et Marat, les députés votent la mort du roi (361 députés votent pour, 360 députés votent contre). Le roi est guillotiné à Paris devant la foule le 21 janvier 1793. -
La République en danger !
L'exécution du roi met la République en danger. Elle doit faire face à 2 menaces:
- la menace extérieure: tous les rois européens entrent en guerre contre la France pour mettre fin à la révolution et réinstaurer une monarchie;
- la menace intérieure : de nombreux français antirévolutionnaires s'oppose à la République. Ils forment une armée pour aider les rois européens. -
Marat fait arrêter ses opposants
Face à ces massacres, de nombreux députés cherchent à faire arrêter Marat. Celui-ci convainc alors les Sans-culotte d’envahir l’Assemblée nationale et d’exclure les députés qui s’opposent à lui. Nombre d’entre eux, comme les amis de Charlotte Corday sont assassinés. Désormais, avec son ami Robespierre, Marat dirige la France d’une main de fer : les massacres continuent. -
Marat assassiné
Pour venger la mort de ses amis tués par les Sans-culottes et mettre fin aux massacres, Charlotte Corday assassine Marat chez lui alors qu’il prend un bain pour soigner son eczéma. -
Robespierre instaure la Terreur
Suite à la mort de Marat, son ami Robespierre instaure une nouvelle politique : la Terreur. Un tribunal révolutionnaire est chargé de juger et guillotiner systématiquement tous les Français soupçonnés d’être antirévolutionnaires. Au total, la Terreur fait environ 40 000 victimes. Robespierre fait condamner de nombreux innocents pour rester au pouvoir. -
L'éloge de Marat
La République, dirigée par Robespierre, fait un éloge de Marat : « Comme Jésus, Marat aima ardemment le peuple et n’aima que lui. Comme Jésus, Marat détesta les rois, les nobles, les prêtres, les riches, les fripons et comme Jésus, il ne cessa de combattre ces pestes de la société ». -
L'arrestation de Robespierre
Robespierre n’accepte aucune critique. Les députés de son propre camp finissent par avoir peur lui. C'est pourquoi l’Assemblée Nationale vote son arrestation et le fait guillotiner le 28 juillet. C’est la fin de la Terreur.
