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Mariama Bâ
Sa courte carrière n’aura duré que 2 ans, pourtant l’impact de ses écrits perdure encore aujourd’hui. Fer de lance de la cause féminine engagée dans bon nombre d’associations prônant l’éducation et le droit des femmes, Mariama Bâ est sans conteste l’une des pionnières de la littérature Africaine francophone, inspirant des centaines d’auteures par la suite à prendre la plume pour exprimer leurs idées.« Une si longue lettre » remporte le prix Noma à la foire du livre de Francfort. -
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Littérature féminine en Afrique
Lorsqu’on évoque les grands noms de la littérature Africaine, il est souvent question d’hommes mais une littérature féminine africaine existe.La littérature Africaine possède elle aussi ses grands noms du côté des femmes. Arborant un style et des thématiques différents, ces grandes auteures de la littérature Africaine possèdent néanmoins un point commun : elles brisent les tabous. Elles écrivent, et d’un seul trait tracent l’histoire entière. -
Aminata Sow Fall
En 1976, elle publie son premier roman « le revenant« , aux nouvelles éditions Africaines. C’est l’histoire de Bakar, un modeste employé de postes qui, devant la pression de son entourage, s’improvisera détourneur de fond dans la boîte de son employeur.Trois ans plus tard elle plublie: « la grève des bàttu« , qui lui a d’ailleurs valu le grand prix littérature d’Afrique noire en 1980 et son dernier chef d’oeuvre « L’empire du mensonge ». -
Ken Bugul
« Personne n’en veut », c’est le surnom qu’a choisi Marietou Mbaye pour signer ses œuvres. Ken Bugul est une romancière sénégalaise dont la carrière débute avec une trilogie aux allures d’autobiographie : « Le baobab fou » en 1984 puis « cendres et braises » et « riwan ou le chemin de sable » respectivement en 1994 et 1999. Ce dernier roman qui conclut cette trilogie lui vaudra une reconnaissance mondiale en remportant le prestigieux Grand prix littéraire d’Afrique Noire de 1999. -
Calixthe Beyala
on premier livre, « C’est le soleil qui m’a brûlée« , est publié en 1987. C’est le début d’une grande carrière.
Grand prix littéraire d’Afrique Noire en 1993 avec « Maman a un amant« , prix François-Mauriac de l’académie Française ainsi que le prix tropiques pour « Assèze l’Africaine » l’année suivante. Elle décroche en 1996 le Grand prix de l’académie Française avec « Les honneurs perdus » puis deux ans plus tard, le Grand prix de l’UNICEF pour « la petite fille du réverbère ».
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Fatou Diome
« La préférence nationale« , un recueil composé de six nouvelles qui marque l’entrée de Fatou Diome dans le cercle des auteurs.En 2003 elle accède à la notoriété internationale avec son premier roman « Le ventre de l’Atlantique » qui aborde problème de l’émigration.
Le livre remporte le prix des hémisphères Chantal Lapicque et deux ans plus tard, le LiBeraturpreis, un prix décerné chaque année par un comité de lectrices à une écrivaine originaire d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Latine. -
Chimamanda Ngozi Adichie
Son premier contact avec le monde de la littérature se fait en 2003 à travers « L’hibiscus pourpre« , un roman encensé par la critique et lauréat du Commonwealth Writers’ Prize en 2005. Trois ans plus tard est publié « L’autre moitié du soleil« , un roman à l’histoire poignante traitant de la guerre du Biafra qui remportera l’Orange Prize for Fiction l’année suivante.Son roman « Americanah » paru en 2013 et lauréat du National Book Critics Circle Fiction award . -
Leonora Miano
Elle « fait mal » dès le début avec son premier livre « l’intérieur de la nuit » qui est très bien accueilli par la critique et qui rafle à lui seul six prix dont le « prix du premier roman de femme » en 2006 et le « prix de l’excellence camerounaise » en 2007.Son second roman « contours du jour qui vient » remporte le célèbre prix goncourt des lycéens.Très engagée, Miano remporte le prix Fémina en 2013,
pour son roman « La saison de l’ombre »