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Création de Canal Plus : des débuts laborieux
Tout commence avec André Rousselet ancien patron d’Havas et ancien directeur de cabinet de François Mitterrand. Il lance Canal + sur les ondes le 4 novembre 1984. Les premiers mois de la nouvelle chaîne sont difficiles. L’abonnement est à 140 Francs (21 euros) et les décodeurs ne trouvent pas preneurs. La chaîne vise 750 000 abonnés pour parvenir à l’équilibre. Ils y arrivent grâce aux films pornographique mensuel. -
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Les programmes historiques
Il y a les programmes classiques de la chaînes comme le football, le porno et les débats du midi, mais à cela s’ajoutent des rendez-vous humoristiques. Canal Plus cultive ses programmes en clair et trouve son ton, à la fois jeune, décalé, et populaire. Après l’«1-faux» fofolle de Coluche en 1985, le quatuor infernal des Nuls — Alain Chabat, Bruno Carette, Dominique Farrugia et Chantal Lauby . La rentrée 1987 a connu le programme qui a fait toute sa réputation Nulle Part Ailleurs. -
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Création des Guignols
Les marionnettes sont crée par Alain de Greef . Cette émission parodie de journal télévisé, l'émission est une caricature du monde politique, des médias, des personnalités ou plus généralement de la société française et du monde actuel. -
Canal Plus achète le Paris Saint Germain
En 1991, Canal+ investit dans le PSG et Michel Denisot devient président-délégué du club13. Le diffuseur du championnat souhaite relancer son intérêt en opposant un adversaire à l'Olympique de Marseille. -
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Le début des problèmes
Départ d'André Rousselet, la fin d'une époque
Après dix ans d’existence, Canal connaît son premier soucis. En 1994, à la suite d’une modification du pacte d’actionnaires, le président fondateur André Rousselet est limogé. Rousselet est remplacé par Pierre Lescure. -
Antoine de Caunes quitte Canal Plus
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Philippe Gildas arrête de présenter Nulle Part Aileurs
En 1997, il quitte la présentation de Nulle part ailleurs, mais reste employé par le groupe Canal+. À la rentrée de septembre 1998, il anime la tranche de midi avec l'émission Un autre journal. Crédit photo :© Canal Plus -
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Canal Plus au bord de la rupture
C'est une rupture dans l'histoire du groupe.
Les programmes ne fonctionnent plus. Les emissions historiques de la chaînes sont mis à mal et sont désavoués par la direction. La chaîne perd enormement d'abonnés Alain De Greef, le directeur des programmes «historique», laisse son siège à Michel Denisot. Pendant trois années,«l’esprit Canal» aura été éclipsé. -
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Le succès de retour
Après des années agitées, le groupe Canal renoue avec une certaine stabilité. Alors que la lutte est féroce avec TPS, Canal récupère les droits de la Ligue 1, puis fusionne son bouquet CanalSat avec TPS en 2006. Le groupe se lance dans la création de séries comme «Engrenages» dès 2005. Canal résiste à l’arrivée d’Orange et conserve l’essentiel des droits de la Ligue 1. Le groupe multiplie les projets d’investissements sur la TNT. -
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BeIN Sports et Netflix les nouveaux concurrents
Canal + acquiert les chaînes gratuites Direct 8 et Direct Star de Vincent Bolloré. Ce dernier deviendra le président du conseil d’administration de Vivendi. Cyril Hanouna assure les belles audiences de D8. Mais un nouveau concurrent débarque. BeIN Sports, financé par le fonds souverain du Qatar, vient chasser sur ses terres. Le Grand Journal s’essouffle, malgré le retour d’Antoine de Caunes. lors que Netflix débarque en France, le modèle industriel de Canal semble attaqué de toutes parts. -
L'ère Boloré
La «famille Canal» est endeuillée par le décès d’Alain De Greef. Le créateur d’émissions mythiques telles que Nulle Part Ailleurs ou Les Guignols de l’info incarnait à lui seul le fameux esprit Canal. Sa disparition coïncide avec le début d’une profonde mutation de la chaîne, désormais entre les mains de Vincent Bolloré. Il entend réduire le train de vie des émissions phares, dont les Guignols. Une première polémique enfle face à ce qui est vu comme une atteinte à la liberté d’expression.
