• Fondation du TEF

    les premières années sont marquées par des créations collectives, l’émergence d’une dramaturgie de femmes et les festivals de création de femmes. La compagnie occupe la maison Beaujeu dans le vieux- Montréal.
  • 1er festival de création des femmes

    Les organisatrices, comme les participantes, doivent inventer ce pour quoi il n’existe pas encore de mode d’emploi: travailler entre filles. À l’ordre du jour, toutes les dimensions d’une équation à deux inconnus: femme et création. Pol Pelletier signe le texte et la mise en scène de La lumière blanche.
  • Du nouveau

    Ginette Noiseaux est invitée à se joindre à la cellule de base. Jovette Marchessault signe la pièce: La terre est trop courte,Violette Leduc. Pour la première fois le TEF, des hommes partagent la scène avec leurs consoeurs pour faire entendre une parole de femme.
  • Lise Vaillancourt se joint à l’équipe du TEF.

  • Le bail de la maison Beaujeu n’est pas renouvelé.

    Les spectateurs du TEF seront nomades pour les deux saisons à venir. Une auteure, Lise Vaillancourt, et une administratrice, Jeanne Laquerre, forment avec Ginette Noiseaux le nouveau collectif de direction.
  • Period: to

    Le TEF partage avec le Festival de théâtre des Amériques(FTA) et le Playwright’s Workshop.

  • Reprise de La lumière blanche au théâtre d'Aujourd'hui

  • Si tu me donnes...

    La pièce Si tu m’abandonnes… de Pauline Harvey et Lise Vaillancourt inaugure la première saison du nouveau Théâtre. 4e Festival de créations de femmes, dont le thème est l’érotisme. Au milieu du festival, on retrouve l’ahurissante Soirée des murmures qui, autour de l’idée de peep-show, réunit 45 artistes animant 21 installations dans tous les coins et recoins de l’Espace GO.
  • Le beau show

    Pour sauver le TEF d’une faillite imminente, Hélène Pedneault appelle à la rescousse ses ami(e)s du monde de la chanson (Geneviève Paris, Michel Rivard, Marie-Claire Séguin, Richard Séguin et Sylvie Tremblay) pour le Beau show, un spectacle-bénéfice présenté au Spectrum.Ginette Noiseux assume dorénavant seule la direction artistique de la compagnie. La soirée des murmures, dont elle a été l’initiatrice, est reprise dans le cadre du FTA.
  • La déposition

    Hélène Pedneault signe La déposition. Surprise : pour la première fois à GO, un homme signe la mise en scène. Et il se nomme Claude Poissant.
  • La tempête

    Le Théâtre Expérimental des Femmes présente La tempête dans le cadre du Printemps Shakespeare, événement qui comprend également des spectacles du Théâtre du Nouveau Monde et d’Omnibus. Alice Ronfard confie le rôle de Prospero, le vieux mage, à Françoise Faucher. Ce mini-festival remporte le Grand Prix du Conseil des arts de Montréal.
  • L'annonce faite à Marie

    Un spectacle du TEF sort de ses murs de l’ESPACE GO. La pièce L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, dans une mise en scène d’Alice Ronfard, est jouée dans la chapelle du Grand Séminaire, lieu d’ordinaire fermé au public.
  • Espace go

    Les spectacles s’affichent dorénavant sous l’étiquette « Productions ESPACE GO ». La compagnie a le vent dans les voiles. Toutefois, elle traverse aussi une importante crise de croissance. ESPACE GO doit déménager à court terme, sous peine d’asphyxie.
  • Period: to

    ESPACE GO s'agrandit

    Cette décennie confirmera les complicités avec les compagnies Théâtre de l’Opsis, Transthéâtre, Sibyllines et UBU qui se produisent au Théâtre ESPACE GO, de même qu’avec le Festival de théâtre des Amériques (FTA), Les Coups de théâtre, Tangente, le Festival International de la Littérature (FIL) et le Festival Voix d’Amérique.
  • L’Association québécoise des critiques de théâtre décerne à Ginette Noiseux un prix spécial pour sa direction artistique de la saison 1990-1991.

  • Espace Go suite

    Le conseil d’administration procède officiellement au changement de nom de la compagnie. Le Théâtre Expérimental des Femmes appartiendra dorénavant à l’histoire d’ESPACE GO
  • La compagnie s’incorpore sous le nom ESPACE GO.

    Elle mène le plus ambitieux projet de son histoire, la construction d’un nouveau Théâtre à Montréal, premier édifice culturel construit depuis celui de la Place des Arts. Fait exceptionnel, le projet est rendu dans les échéances et respecte le cadre budgétaire. On doit cette réussite au tandem Ginette Noiseux et Francine D’Entremont, soutenu par André Lapalme, Pierre Matuszewski et Jean-Marc Eustache.
  • Inventaires

    La pièce Inventaires de Philippe Minyana, dans une mise en scène d’une des fondatrices, Louise Laprade, inaugure ce nouveau lieu culturel de Montréal. ESPACE GO invite la compagnie Petit à Petit (aujourd’hui Théâtre PÀP), dirigée à l’époque par René Richard Cyr, Marie-France Bruyère et Claude Poissant, à s’installer à demeure.
  • ESPACE GO reçoit le Prix secteur théâtre du Conseil des arts de Montréal

    ESPACE GO reçoit le Prix secteur théâtre du Conseil des arts de Montréal pour la pièce Albertine, en cinq temps de Michel Tremblay, dans une mise en scène de Martine Beaulne. Le spectacle remportera de nombreux prix, connaîtra des tournées d’envergure et fera l’objet d’une adaptation pour le cinéma par André Melançon et Martine Beaulne.
  • ESPACE GO ouvre son nouveau Théâtre.

    L’édifice est dessiné par l’architecte Éric Gauthier, avec la complicité avisée de Guy Simard, consultant scénographe senior. Le projet remporte le Prix d’excellence dans la catégorie institutionnelle décerné par l’Ordre des architectes du Québec.
  • Quartett

    Brigitte Haentjens crée une véritable onde de choc avec Quartett, un texte de l’auteur allemand Heiner Müller. ESPACE GO met sur pied sa première soirée-hommage dédiée à Françoise Berd. Désormais, une fois l’an, les artistes de théâtre de différentes générations se rencontreront pour célébrer des femmes (et quelques hommes) qui ont marqué l’art dramatique au Québec.
  • Requiem pour Srebrenica

    Pour la première fois, ESPACE GO accueille une production étrangère, Requiem pour Srebrenica, et présente le travail d’un jeune metteur en scène de talent, Olivier Py.
  • L’amante anglaise

    Avec la présentation successive de L’amante anglaise de Marguerite Duras par le Théâtre Le Point du Jour (Lyon), de J’ai gêné et je gênerai de Daniil Harms par le Théâtre du Fust (Montélimar) et des Bonnes de Jean Genet par le Groupe TSE d’Alfredo Arias (Paris), la Saison de la France à GO crée un pont avec les forces vives du théâtre français qui explorent les nouvelles avenues de la création.
  • La bête dans la jungle

    L’accueil du spectacle La bête dans la jungle s’inscrit dans la démarche de réciprocité avec l’Europe, entreprise en 1999. Le spectacle est signé Éric Vigner, avec qui ESPACE GO développera d’autres projets de création.
  • Hommage à Marie Cardinal

    À la fin de sa vie, Marie Cardinal travaille — à la suggestion de Ginette Noiseux — à une traduction d’oedipe à Colone de Sophocle, sa dernière œuvre. Deux ans après son décès, son compagnon, l’homme de théâtre Jean-Pierre Ronfard, signe la mise en scène de cette tragédie grecque. L’histoire résonnera au-delà de la production : dix jours après la première, Jean-Pierre Ronfard décède.
  • 25 ans

    Vingt-cinq ans après la fondation du TEF, ESPACE GO fait un clin d’œil à ses origines expérimentales avec la création collective Les hommes aiment-ils le sexe, vraiment autant qu’ils le disent? Pour marquer les célébrations, Pol Pelletier effectue un retour à GO avec Nicole, c’est moi…
  • 20e Grand Prix

    Le Conseil des arts de Montréal décerne à ESPACE GO son 20e Grand Prix pour son rôle éminent dans l’évolution de la pratique théâtrale au Québec, soulignant son engagement absolu envers un théâtre contemporain, ouvert à tous les dialogues.
  • Désordre public

    Avec la présentation de Désordre public, ESPACE GO entreprend une relation privilégiée avec Evelyne de la Chenelière, une des voix théâtrales les plus singulières aujourd’hui, initiant aussi une rencontre féconde entre l’auteure et la metteure en scène Alice Ronfard. La fin de Casanova, de Marina Tsvetaïeva, est l’occasion d’une première coproduction avec UBU et le metteur en scène Denis Marleau, un lien qui se poursuit.
  • Forêts

    ESPACE GO présente Forêts, le dernier volet de la trilogie de Wajdi Mouawad, Le Sang des promesses, dont font partie les pièces Littoral et Incendies. Cet ambitieux projet nécessite la réunion de plusieurs partenaires d’ici et de la France.
  • 30 ans

    ESPACE GO franchit ses 30 ans d’existence et marque le coup avec Sextett, un texte de Rémi de Vos mis en scène par Éric Vigner, un projet qui unit ESPACE GO et le Centre dramatique de Bretagne – CDDB Théâtre de Lorient. La pièce, qui compte une distribution composée de comédiens du Québec et de la France, s’inscrit également au cœur de la programmation du Théâtre du Rond-Point à Paris et de quelques autres salles en France.
  • Projet Andromaque

    Avec Projet Andromaque, Serge Denoncourt signe une remarquable mise en scène de la pièce de Jean Racine et remporte un immense succès. Pour faire bouger et vibrer le projet artistique d’ESPACE GO, Ginette Noiseux propose à la comédienne Sophie Cadieux une résidence d’artiste de trois ans. Blanche Neige & La belle au bois dormant, un texte d’Elfriede Jelinek auquel Martin Faucher donne vie avec fougue, inaugure cette collaboration.
  • Tristesse animal noir

    Tristesse animal noir, une pièce d’Anja Hilling, est l’occasion d’une première coproduction entre ESPACE GO et le Théâtre PÀP, et ce, après 17 ans d’heureuse cohabitation. La même année, Alice Ronfard crée Une vie pour deux (La chair et autres fragments de l’amour) d’Evelyne de la Chenelière. La pièce reçoit un accueil plus qu’enthousiaste de la part de la critique et du public. Elle fait l’objet d’une adaptation pour le cinéma par Luc Bourdon et Alice Ronfard.
  • La fureur de ce que je pense

    Sophie Cadieux réalise le projet phare de sa résidence d’artiste en plongeant dans l’œuvre de Nelly Arcan. La fureur de ce que je pense est l’un des moments forts de la saison et marque également le début d’une riche collaboration avec la metteure en scène Marie Brassard. Son travail lui vaut une nomination aux prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre.
  • 2e cycle d'artistes en résidence

    Evelyne de la Chenelière démarre le deuxième cycle d’artiste en résidence en plaçant l’écriture au cœur des activités de sa première saison. Pendant trois saisons, Evelyne a superposé sur le long mur du café-bar d’ESPACE GO des couches de mots, de lignes, de couleurs et de formes, à l’image du monde tel qu’elle se le représente : trouble, frémissant, instable et palpitant (au sens où sa chair palpite).
  • 2e cycle (suite)

    Le chantier d’écriture portait tout ce qui obsède l’auteure depuis l’éveil de sa conscience d’être. À l’automne 2014, sa pièce, Lumières, lumières, lumières, écrite à partir du roman Vers le Phare de Virginia Woolf, est mise en scène par le réputé metteur en scène Denis Marleau et connaît un formidable accueil public et critique.
  • un tramway nommé Désir.

    Serge Denoncourt provoque une onde de choc avec sa version décomplexée d’un tramway nommé Désir. Céline Bonnier y joue une Blanche DuBois troublante de vérité. Le metteur en scène reçoit le prix de la mise en scène de l’Association québécoise des critiques de théâtre.
  • un tramway nommé Désir (suite)

    Le spectacle Les deux voyages de Suzanne W., créé sous le titre Vanishing Point au Théâtre National de Chaillot à Paris, puis présenté à ESPACE GO, remporte deux prix de la critique en France, celui de la meilleure création en langue française décerné au metteur en scène Marc Lainé et celui du meilleur compositeur de musique remis au groupe Moriarty.
  • Les lettres d’amour

    Evelyne de la Chenelière signe Les lettres d’amour, un projet qui lie ESPACE GO au metteur en scène David Bobée et au CDN de Haute-Normandie en France où le spectacle sera présenté par la suite. Ginette Noiseux invite l’auteure et metteure en scène Marie Brassard à revisiter son répertoire personnel. Elle propose de reprendre Peepshow avec Monia Chokri.
  • Rénovations (suite)

    L’ajout d’espaces de création et de bureaux met fin à des années de recherche d’un lieu permanent pour UBU compagnie de création qui devient compagnie associée au Théâtre ESPACE GO. Dans un esprit de partage des ressources, Ginette Noiseux profite de cette mise à niveau pour accueillir la compagnie de théâtre documentaire Porte Parole, dirigée par Annabel Soutar.
  • Rénovations

    ESPACE GO entreprend des travaux de première importance qui ont pour but de réparer son Théâtre après plus de vingt ans d’usure, puis de mettre à niveau ses équipements pour permettre aux créateurs et aux créatrices de rester à l’affût de l’évolution des pratiques scéniques. Les plans sont élaborés par Éric Gauthier qui avait réalisé la conception de l’actuel Théâtre ESPACE GO en 1995.
  • Les marguerite's

    En février, Stéphanie Jasmin signe le spectacle de réouverture, Les marguerite's, qu’elle met conjointement en scène avec son complice Denis Marleau. Les comédiennes Céline Bonnier et Evelyne Rompré (en alternance) et Sophie Desmarais, de même que la danseuse et chorégraphe Louise Lecavalier retracent le procès de Marguerite Porete, condamnée à mort en 1310 à Paris pour avoir écrit son livre Le Miroir des âmes simples et anéanties.
  • Les marguerites (suite)

    Au printemps, l’artiste en résidence Evelyne de la Chenelière livre La vie utile, un texte tiré de ses trois années de chantier d’écriture. Le spectacle est mis en scène par Marie Brassard et réunit autour de l’auteure-actrice Christine Beaulieu, Sophie Cadieux, Louis Negin et Jules Roy Sicotte. Solène Paré démarre sa résidence d’artiste en revisitant de manière très personnelle la pièce Quartett de Heiner Müller.
  • Ginette Noiseux propose un Chantier féministe portant sur la place des femmes en théâtre.

    Neuf recommandations seront issues de cette semaine de réflexions et d’échanges qui a réuni des centaines de participant·es. L’une de ces recommandations, qui vise la création d’un prix exclusif aux femmes artistes, trouve rapidement écho auprès du Conseil des arts de Montréal (CAM). Le prix Jovette-Marchessault est alors créé avec la complicité d’ESPACE GO et Imago Théâtre, Théâtre de l’Affamée et le mouvement des Femmes pour l’équité en théâtre.
  • Chantier féministe (suite)

    Les éditions récompenseront en alternance chaque année les metteuses en scène, les conceptrices et les autrices. Le prix s’accompagne d’une bourse de 20 000 $ accordée à la lauréate par la CAM. Le tandem Stéphanie Jasmin et Denis Marleau signe avec Soifs matériaux une fabuleuse adaptation du premier roman du cycle Soifs de Marie-Claire Blais. Le spectacle qui dure quatre heures réunit sur scène plus de 25 interprètes.
  • COVID-19

    La COVID-19 frappe de plein fouet le milieu culturel. Les activités devant public sont arrêtées. Heureusement, les équipes de création peuvent profiter de cet équipement extraordinaire qu’est ESPACE GO pour approfondir leurs recherches. À l’automne, Ginette Noiseux propose Je suis une femme d’octobre, un événement qui réunit murale, exposition de photos en mode déambulatoire, création de récits et activité participative.
  • COVID-19 (suite)

    Plus de cinquante femmes ont contribué à cet événement qui célèbre 50 ans de mobilisation de femmes qui ont eu un impact profond sur les transformations de la société. Pensé collectivement, ce projet détourne artistiquement et politiquement les récits officiels de ce qu’on nomme « la crise d’Octobre » pour faire fléchir l’Histoire et en éclairer les angles morts.
  • La brèche

    Pour clore sa résidence d’artiste, Solène Paré signe une mise en scène percutante de la pièce La brèche de Naomi Wallace. Mme Noiseux invite Mayi-Eder Inchauspé, directrice de l’administration du Théâtre ESPACE GO, à partager la direction générale de l’institution avec elle. Émilie Monnet débute sa résidence d’artiste à ESPACE GO par un geste fort. Dans Marguerite: Le feu, elle donne une voix à Marguerite Duplessis, première esclave autochtone à revendiquer sa liberté en terre de Nouvelle-France