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Première manifestation à New York
Plusieurs centaines de manifestants se rassemblent non loin de Wall Street, dont la police bloque les voies d'accès. Les policiers interdisent aux manifestants d'ériger des tentes, mais à partir de ce jour, des personnes se rassemblent chaque jour devant la Bourse de New York. -
80 arrestations à Manhattan
Environ 80 manifestants sont arrêtés par la police de New York (NYPD) pour entrave à la circulation et résistance. -
Blocage de Brooklyn Bridge
700 personnes sont arrêtées à New York pour avoir bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn. La plupart sont libérées le lendemain. -
Réactions de responsables économiques américains
Alors que le mouvement fait des émules et s'étend à des dizaines de villes américaines, le président de la banque centrale américaine Ben Bernanke et le secrétaire au Trésor Timothy Geithner déclarent qu'ils comprennent l'exaspération exprimée par les anti-Wall Street. -
Manifestation à New York, amorce du soutien syndical
A l'appel des organisateurs du mouvement, plusieurs milliers de personnes défilent à New York, soutenus par des organisations syndicales et des élus démocrates. -
Obama note un "mécontentement"
Barack Obama déclare que les manifestations anti-Wall Street "expriment le mécontentement que ressentent les Américains" face à la situation économique difficile. -
"Cessez d'accuser Wall Street"
Herman Cain, candidat noir à la primaire républicaine pour la présidentielle, estime que le mouvement relèvent de "l'anticapitalisme" et lance : "Cessez d'accuser Wall Street ou les grosses banques, si vous n'avez pas de travail et que vous n'êtes pas riches, c'est de votre faute". -
Le mouvement s'étend
A Washington, des protestataires entament l'occupation d'une place. A Los Angeles, 11 personnes sont arrêtées par la police en marge d'une manifestation. Dans plusieurs dizaines de villes américaines, des personnes se rassemblent pour manifester. -
Les manifestants, des "voyous"
"Je suis de plus en plus inquiet du nombre croissant de voyous qui occupent Wall Street et les autres villes à travers le pays", déclare Eric Cantor, numéro deux républicain à la Chambre des représentants. -
Mobilisation contre les plus riches
Plusieurs centaines de personnes défilent à New York devant le domicile de plusieurs riches hommes d'affaires. A Boston, la police déloge des manifestants qui campent dans un square. 141 d'entre eux sont brièvement interpellés. A Washington, suite à une incursion dans un bâtiment du Sénat, une demi-douzaine de personnes sont interpellées. -
Un directeur de banque prêt à rencontrer les protestataires
Vikram Pandit, le directeur général de Citigroup, la troisième banque des États-Unis, se dit prêt à rencontrer les anti-Wall Street. "Leurs sentiments sont complètement compréhensibles", estime-t-il dans le magazine Fortune. -
Soutien d'Al Gore
L'ancien vice-président américain Al Gore apporte son soutien au mouvement. "Avec une démocratie en crise, un vrai mouvement venu de la base, en montrant les défauts de notre système, marque le premier pas dans la bonne direction", écrit-il sur son blog. -
"Victoire" pour les manifestants
Alors qu'ils craignaient d'être évacués vendredi à l'occasion du nettoyage du square Zuccotti qu'ils occupent depuis près d'un mois, les anti-Wall Street new-yorkais peuvent finalement rester, les opérations du nettoyage étant reportées. Les porte-paroles du mouvement saluent "une victoire". -
Tensions à New York et Denver
A New York, 14 manifestants sont interpellés, parfois violemment. A Denver (Colorado), 23 personnes sont interpellées lors de l'évacuation par la police d'un camp installé depuis trois semaines. -
"Journée d'action internationale"
Le site occupywallst.org appelle à une "journée d'action internationale" le samedi 15 septembre. Au moins trois manifestations sont prévues à New York. Des appels à manifester auraient été lancés dans 719 villes de 71 pays. Au Canada et en Suisse notamment, des groupes activistes ont appelé à la mobilisation.