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La première exclusion pour dopage du Tour
Durant l'ascension du Mont Ventoux, Jean Malléjac est victime d'un malaise dû à un abus d'amphétamines. Cet incident entraîne l'exclusion de son soigneur. Il s'agit du premier cas d'exclusion pour dopage sur le Tour de France -
Du dopage en direct
Alors que Pierre Dumas, le médecin du Tour de France, fait une ronde dans les chambres des coureurs. Il entre dans celle du futur vainqueur, Gastone Nencini qui se trouve sur son lit avec un tube de plastique dans chaque bras relié à une bouteille remplie d'hormones. Le coureur ne sera pas disqualifié car l'usage d'hormones n'est alors pas prohibé, -
Le phénomène Rivière à terre
Roger Rivière est victime d'un malaise suivi d'une chute dans la descente du col du Perjuret. On retrouve dans ses poches des cachets de palfium, un puissant analgésique. Suite à l'accident, la carrière du coureur est brisé. Le dopage a donc ruiné son avenir. -
La Mort de Tom Simpson sur les pentes du Ventoux
C'est le premier choc dans le monde cycliste. Un an auparavant, les contrôles anti-dopage sont introduits pour faire face à la menace, qui montait depuis plusieurs années. Le fameux "pot belge" est proné dans le peloton, qui prend de nombreuses substances illicites. Mais ce jour-là, sous une chaleur étouffante, le coureur anglais fait un malaise en course. Il décédera dans les heures suivantes. La cause en est la prise d'amphétamines. Le monde cycliste découvre les dangers du dopage. -
Michel Pollentier, maillot Jaune tricheur
Alors, leader du Tour de France, Michel Pollentier triche lors d'un contrôle au sommet de l'Alpe d'Huez. Il essaie à l'aide d'une poire en caoutchouc de donner une urine autre que la sienne. Il est exclu du Tour sur le champ. A noter que dans ces années-là, la pratique était courante. -
Jean-Luc Vandenbroucke parle
Le champion belge brise le silence dans l'Equipe et provoque un remou médiatique : "C'est vrai que, pendant le Tour de France, où j'étais à la peine, j'ai pris assez régulièrement des anabolisants, sur l'ordre d'ailleurs du médecin. (...) Pendant plus de trois semaines, dans le Tour de France, on nous demande des efforts surhumains et j'avais besoin qu'on me donne quelque chose pour que je tienne le coup. Beaucoup font pareil, croyez-moi." -
Pedro Delgado dans la tourmente
Le coureur espagnol est convaincu d'utilisation d'un produit masquant : la probenicide. Produit interdit par le CIO (Comité International Olympique), il est encore autorisé par l'UCI (Union Cycliste Internationale). Delgado peut ainsi conserver son maillot jaune et remporter le Tour. Deux semaines plus tard, la probenicide est interdite par l'UCI. L'image qui sera liée au coureur sera pour toujours celle d'un tricheur, symbole d'années 80 où le dopage a encore franhit un pallier. -
Le séisme Festina
Le cyclisme avant et après ce jour là ne sera plus le même. En effet, en plein Tour de France, l'ensemble de l'équipe Festina, dont Richard Virenque, est exclue pour dopage organisé à l'EPO et aux hormones de croissance. Ce Tour 1998 sera par la suite miné par des descentes de policiers incessantes et de nombreuses auditions de coureurs. Ce scandale est considéré par beaucoup comme la plus grosse affaire de triche du Tour de France. -
Marco Pantani, le drame
Au lendemain d'un coup de force du Pirate, le Giro 1999 prend une tournure inattendue. Les résultats du contrôle anti-dopage pratiqués sur Pantani la veille sont révélés. Ceux-ci s’avèrent anormaux, avec un taux d’hématocrite de 52 %, la limite étant de 50%. C'est le début de la descente aux enfers de ce coureur fantastique, qui finira par en mourir le 14 Février 2004. -
Rumsas pris par la patrouille
Le lituanien Raimondas Rumsas, un des coureurs les plus doués de sa génération, est contrôlé positif pendant le Tour d'Italie. Il sera par la suite condamné en France pour importation de produits dopants, alors qu'il avait fini 3ème de la Grande Boucle en 2002. -
L'Affaire Cofidis éclate
Les services de police perquisitionnent le siège de l'équipe Cofidis. On retrouve des ampoules d'EPO et d'hormones de croissance. Le directeur sportif est mis en examen. Du matériel et des produits pharmaceutiques sont saisis. Toute l'équipe est alors touchée, dont David Millar. Alors que le cyclisme français digère juste l'affaire Festina, c'est un nouveau coup de couteau dans le dos. -
Johan Museeuw suspendu deux ans
Fraichement retraité, Museeuw est impliqué dans l'affaire dite "Landuyt" (du nom d'un vétérinaire belge soupçonné de trafic de produits dopants)). Il est suspendu deux ans par la fédération belge pour dopage intentionnel. L'un des coureurs les plus en vue des années 90 coule donc à son tour. -
Hamilton épinglé logiquement
Le champion olympique américain du contre-la-montre en 2004, Tyler Hamilton, est suspendu deux ans par l'Agence antidopage américaine. Il a été convaincu de dopage par transfusion sanguine en septembre 2004 au lendemain de sa victoire dans un contre-la-montre du Tour d'Espagne. Alors au sommet de son art, c'est un nouveau remou dans cette période où toutes les têtes tombent. -
Roberto Heras, même les barons du peloton y passent
Roberto Heras, qui a fait rêvé des millions d'espagnols, est suspendu deux ans et déchu de sa victoire sur le Tour d'Espagne 2005 où il avait subi un contrôle positif à l'EPO. Réputé pour sa classe sur un vélo, sa chute vient ternir une fois de plus l'image du cyclisme. -
L'Affaire Puerto, le suicide du vélo ?
L'annonce fait l'effet d'une bombe. La garde civile espagnole dévoile un vaste système de dopage sanguin dans le cyclisme, l'affaire "Puerto". Une soixantaine de cyclistes sont identifiés. Plusieurs coureurs ne sont pas autorisés à prendre le départ du Tour de France, dont Jan Ullrich, Ivan Basso et Francisco Mancebo. Tous les favoris sont donc désignés comme dopés. Comme à la suite du scandale Festina huit ans plus tôt, le cyclisme repart de zéro, avec une image détruite. -
Bjarne Riis et Erik Zabel aux aveux
Le danois Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France 1996, l'allemand Erik Zabel maillot vert cette même année, reconnaissent s'être dopé à l'EPO. Un nouveau choc pour le monde cycliste, qui cependant doutait devant les performances affichées. -
Michael Rassmussen écarté par son équipe
Après avoir consolidé son maillot jaune lors de la 16e étape, le coureur danois quitte l'épreuve à la demande de son équipe, la Rabobank.Il aurait menti sur le lieu de sa préparation pour le Tour (il était en Italie alors qu'il avait déclaré être au Mexique). -
Floyd Landis, tout sauf discret
Landis a été contrôlé positif à la testostérone après la 17e étape du Tour de France 2006 (taux 11 fois supérieur à la normale, la limite admise étant 4 fois). Le coureur américain après deux ans de bataille juridique, devient le premier vainqueur du Tour à être déclassé pour dopage. -
Riccardo Ricco et le CERA
L'Italien Riccardo Riccò, vainqueur des 6ème et 9ème étapes est mis hors course suite à un contrôle positif à l'EPO. Ce contrôle positif est le premier qui met en évidence l'apparition dans le peloton d'une EPO dite de troisième génération, le CERA. -
Contador, nouvelle étoile déchue
La valse des têtes coupées continu. Le TAS (Tribunal Arbitral du Sport) suspend en effet le champion espagnol à deux ans de suspensions rétroactifs suite à un contrôle positif au clenbutérol. Tous ses titres à partir de 2010 sont donc annulés. -
Le boss Armstrong chute, la fin du règne du roi dopage ?
La planète entière est à l'écoute. L'USADA annonce que Lance Armstrong est destitué de tous ses titres depuis le 1er août 1998 et radié à vie du cyclisme. Le cyclisme le plus connu au monde est donc à son tour rattrapé. A la veille du 100ème Tour de France, le monde du cyclisme décide donc d'éliminer les dernières suspicions en faisant tombé le patron. -
Début du procès de l'Affaire Puerto
La plus grosse affaire de dopage du 21ème siècle sera soumise à la justice, dans un procès ou de nombreuses révélations devraient venir bousculer encore un sport déjà miné par les critiques.