Image red

Timeline des femmes scientifiques

By VulgaX
  • 2700 BCE

    Méryt-Ptah (2700 avant J-C)

    Méryt-Ptah (2700 avant J-C)
    Une inscription sur une stèle funéraire découverte dans la nécropole de Saqqarah, en Égypte, nous la présente comme une medecin qualifiée ; ce qui fait d'elle à la fois la première femme medecin et scientifique connue à ce jour.
  • 400 BCE

    Aglaonice (IVe siècle avant J-C)

    Aglaonice (IVe siècle avant J-C)
    Aglaonice était réputée pour ses connaissances en astronomie et en mathématiques. On lui attribue la découverte de l'existence de cycles lunaires irréguliers. Elle était également capable de "prédire" les éclipses de Lune. Beaucoup la considérait comme une sorcière.
  • 300

    Marie La Juive (IVe siècle après J-C)

    Marie La Juive (IVe siècle après J-C)
    Elle est considérée comme l’une des pionnières de l’alchimie ; elle est créditée de l’invention de plusieurs instruments et techniques, et a notamment donné son nom au bain-marie.
  • 415

    Hypatie (350-415)

    Hypatie (350-415)
    Célèbre pour ses connaissances en mathématiques, en astronomie et en philosophie, elle était une figure importante de la communauté intellectuelle d'Alexandrie. Toutefois, en 415, elle meurt lapidée par des moines chrétiens sur ordre de saint Cyrille, évêque d’Alexandrie, probablement à cause de son influence. Par ailleurs, en raison de l’incendie de la Bibliothèque d’Alexandrie, aucun des travaux d’Hypathie ne nous est parvenu.
  • Emilie du Châtelet (1706-1749)

    Emilie du Châtelet (1706-1749)
    Elle est notamment connue pour être la maîtresse de Voltaire. Il l'incite à approfondir ses connaissances en physique et en mathématiques, domaines presque exclusivement masculins, dans lesquels il la considère supérieure à lui. Suite aux conseils de Voltaire, elle entreprend de traduire Principia Mathematica de Newton fait toujours autorité aujourd’hui.
  • Marie-Anne Lavoisier (1758-1836)

    Marie-Anne Lavoisier (1758-1836)
    A ses 13 ans, elle est mariée avec le scientifique Antoine Lavoisier qui a alors 28 ans. Elle participe à tous les travaux de chimie effectués par son mari. Ensemble, ils écrivent le « Traité élémentaire de chimie » et elle y effectue tous les graphiques. Après la mort de A. Lavoisier en 1794, elle rédige les Mémoires d'une nouvelle Chimie, où elle compile les travaux qu'ils avaient effectués ensemble sur la chaleur et la formation de liquides, la combustion ...
  • Caroline Herschel (1750-1848)

    Caroline Herschel (1750-1848)
    Enfant atteinte du typhus, elle était destinée à une vie de servante. Heureusement, son frère établi en Angleterre l'appela et partagea avec elle sa passion pour l'astronomie. De 1781 à 1797, elle découvrit sept comètes et trois nébuleuses. En 1787, elle obtient un salaire fixe du roi George III et devient astronome professionnelle. En 1828, elle reçut la Médaille d’Or de la Royal Astronomical Society, un honneur prestigieux qui ne sera décerné qu'à une seule autre femme, Vera Rubin, en 1996.
  • Ada Lovelace (1815-1852)

    Ada Lovelace (1815-1852)
    Ada Lovelace est connue pour avoir traduit et annoté une description de la machine analytique de Charles Babbage (ancêtre mécanique de l’ordinateur d’aujourd’hui). L’une de ses notes contient un algorithme très détaillé (servant à calculer une suite de nombres rationnels). Il s'agit du tout premier programme informatique, soit le tout premier algorithme conçu pour être exécuté par une machine. Ada Lovelace est donc considérée comme la première programmeuse de l'histoire.
  • Marie-Curie (1867-1934)

    Marie-Curie (1867-1934)
    Elle est une physicienne et chimiste française d’origine polonaise. Le 10 décembre 1903, Marie Curie devient la première femme à obtenir un prix Nobel, conjointement avec Pierre Curie et Henri Becquerel, dans la catégorie physique pour leur recherche sur la radiation. La même année, elle est la première femme à obtenir la Médaille Davy, récompensant des scientifiques dans le domaine de la chimie. 8 ans plus tard, elle reçoit le Prix Nobel de chimie pour la découverte du radium et du polonium.
  • Mileva Marić-Einstein (1879-1955)

    Mileva Marić-Einstein (1879-1955)
    Mileva Marić-Einstein, la première épouse d'Albert Einstein, a probablement eu une influence sur ses travaux scientifiques au début de leur relation. Elle aurait notamment contribué à la théorie de la relativité restreinte d'Einstein et à sa formule célèbre E=mc². Cependant, elle reste controversée, car de son vivant, elle n'a jamais revendiqué son implication dans les travaux de recherche de son mari.
  • Rosalind Franklin (1920-1958)

    Rosalind Franklin (1920-1958)
    En 1951, elle rejoint le King’s College de Londres pour travailler sur la structure de l'ADN et réalise des radiographies aux rayons X. Deux ans plus tard, elle part et ses photographies sont montrées à James Watson, qui les exploite sans créditer le travail de Franklin. En 1962, Watson reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine pour sa découverte de la structure à double hélice de l’ADN. La chimiste ne reçut aucune récompense ou distinction.
  • Chien-Shiung Wu (1912-1997)

    Chien-Shiung Wu (1912-1997)
    Surnommée "Première Dame de la physique", elle est une physicienne sino-américaine spécialisée en physique nucléaire. Elle participe au projet Manhattan en 1942 et y développe un processus pour séparer les isotopes d'uranium par diffusion gazeuse. Avec Tsung-Dao Lee et Chen Ning Yang, elle travaille sur les lois de parité et en 1956, elle démontre par expérience la non-conservation de la parité dans les interactions faibles. Ainsi, en 1978, elle obtient le tout premier Prix Wolf de physique.
  • Françoise Barré-Sinoussi (1947-20XX)

    Françoise Barré-Sinoussi (1947-20XX)
    Elle est une chercheuse française engagée dans la rétrovirologie depuis le début des années 1970. Après avoir suivi des études de biologie et de biochimie à la faculté des sciences de l'université de Paris, elle intègre l'Institut Pasteur puis l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, dont elle devient la directrice de recherche. Elle a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2008, conjointement avec Luc Montagnier, pour leur découverte sur le VIH en 1983.